Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Entrevaux
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La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Entrevaux est une église catholique romaine, autrefois cathédrale de l'évêque de Glandèves, qui avait déménagé sa résidence principale à Entrevaux au début du XVIIe siècle. Elle est cathédrale de 1624 à 1790 (et appelée cathédrale de Glandèves).
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[modifier] Construction
Le site de Glandèves, où avait été établi le siège de l'évêché à la fin de l'Empire romain, était peu sur, et la ville se vida petit à petit au profit d'Entrevaux, plus facile à défendre[1]. Le chapitre cathédral suivit en 1603.
La décision est prise de construire une cathédrale en 1604[2]. Les travaux durent de 1609 à 1630[3], la décoration étant achevée dans les années 1650, et le clocher dans les années 1660[4]. La cathédrale est probablement consacrée en 1627. Elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 28 décembre 1926.
[modifier] Description
À cause du site exigu et des nécessités de la défense de la ville, la cathédrale est orientée vers le nord-est. Ses dimensions sont de 40 m de long par 10 m de large, avec une hauteur sous voûte de 14 m[5].
Elle ne possède qu'une seule nef, de trois travées. Seuls trois vitraux ornent sa façade sud, le mur nord étant aveugle.
La cathédrale est intégrée aux fortifications de la ville en 1692 : son clocher est crénelé et sert de tour de défense.
[modifier] Voir aussi
- Cathédrales françaises
- Alpes-de-Haute-Provence
- L’article anglophone sur l’ancienne cathédrale de Glandèves
[modifier] Sources
- ↑ Marie-Madeleine Viré, « La cathédrale à Entrevaux », in Annales de Haute-Provence n° 315 : Les cathédrales (tome I), publié par la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, 1992, p 33
- ↑ Marie-Madeleine Viré, op. cit., p 33
- ↑ Marie-Madeleine Viré, op. cit., p 34-38
- ↑ Marie-Madeleine Viré, op. cit., p 39
- ↑ Marie-Madeleine Viré, op. cit., p 49