Carnaval de Nice

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Le carnaval de Nice est le premier carnaval de France. Il se déroule chaque hiver à Nice durant deux semaines et accueille plus de 1 200 000 visiteurs.

Sommaire

[modifier] Origine

Le mot carnaval dévoile son sens par deux pistes étymologiques. La plus usitée est : « Carne levare levamen », « enlève la chair ». Celle-ci est directement en rapport avec le catholicisme et la période où l’on festoie une dernière fois avant les quarante jours, du Carême à Pâques. L’autre définition est, quant à elle, païenne : « carrus navalis », « char naval », propre aux barques sur lesquelles Dionysos, dieu venu de la mer, pénétrait dans les îles grecques. Cette dernière est la plus ancienne, car le carnaval, se situant en hiver, était ritualisé pour faire revenir le printemps. Les hommes primitifs se paraient de peau de bête, ce qui explique les nombreux costumes d’animaux, de plantes, de fruits et légumes et autres en rapport avec la nature encore présents aujourd’hui.

[modifier] Historique

Le Carnaval de Nice est la fête emblématique du calendrier évènementiel niçois parmi les quelques 850 événements culturels, festifs ou sportifs qui s’y déroulent chaque année.

[modifier] Le Corso Carnavalesque

Le premier écrit le relatant date de 1294 par le Comte de Provence, Charles II duc d’Anjou qui « vient passer les fêtes de carnaval, dans sa bonne ville de Nice ». Aux XIVe et XVe siècles, le Carnaval est avant tout une fête populaire. À la Renaissance, les grands bals et mascarades carnavalesques étaient menés dans les rues étroites de la Cité alors qu’au XVIIIe siècle, l’influence du carnaval vénitien favorise les bals masqués. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Nice devient la « capitale de la villégiature hivernale ». En 1870, le chaos parisien engendré par La Commune fit peur aux riches hivernants appartenant à la noblesse. Afin de promouvoir la ville de Nice et de montrer la sérénité qui y règne, un Comité des fêtes fut créé en 1873. Celui-ci érigea le carnaval, en véritable spectacle, puis organisa des concours de défilés de chars, mascarades et cavalcades pour le Mardi Gras. Deux grands artistes niçois, Alexis Mossa et son fils Gustav-Adolf Mossa, furent tour à tour ou ensemble « Ymagiers du Roy ». Ils sont les véritables pères spirituels de Sa Majesté Carnaval et sa Cour. Alexis Mossa créa les premiers albums de Carnaval qui serviront de modèle au Carnaval de La Nouvelle-Orléans. Il réalisera le premier char de Sa Majesté Carnaval en 1882 et lui adjoindra Madame Carnaval en 1893. L’influence symboliste de Gustav-Adolf Mossa affleure et lui inspire des personnages issus des cultures gréco-latines et populaires qui dépeignent, au gré de sa fantaisie, les événements locaux ou internationaux. Dramaturge et scénographe d’un univers à la fois satirique et merveilleux, d’une richesse et d’une variété exceptionnelles, il donne à l’Art Carnavalesque ses lettres de noblesse et fait de Nice une cité majeure dans le monde de la fête. Le 14 février 1882, le traditionnel pantin de paille et de chiffon qui restait immobile sur la place de la Préfecture se transforma en un pantin royal défilant comme ses homologues. En 1892 apparut, pour la première fois à Nice, sous le nom de "confetti de Paris", le confetti moderne, en papier, qui avait été lancé l'année précédente, au Carnaval de Paris. Jusqu'à 1892, seul avait été utilisé au Carnaval de Nice, le confetti en plâtre, appelé également "confetti italien". Utilisé, parallèlement au confetti en papier, il sera finalement interdit à Nice, en 1955.

Le Carnaval n’a pas échappé aux évènements de l’histoire. Les première et seconde guerres mondiales ont, bien évidemment, joué les troubles fêtes en empêchant le roi de sortir. En 1914 et 1939, le roi qui était « Persée dur Pégase » et « Roi de la Joie et du Rire » se sont déroulées normalement, tandis qu’en 1915 et 1940 où le carnaval a été annulé, le thème laissait paraître une curieuse ironie en étant : « Roi des Fous » et « Sire de la Folie ». Cette prémonition s’est de nouveau réalisée en 1991 en annonçant un roi qui n’est jamais sorti, un autre « Roi des Fous » et cela en raison des risques d’attentats dus à la Guerre du Golf.

1994 Carnaval Roi des Arts - Grosses têtes de Patrick Moya
1994 Carnaval Roi des Arts - Grosses têtes de Patrick Moya

Depuis un demi siècle, des manifestations traditionnelles accompagnent le Carnaval. A cette période fut créé le bain du Carnaval devenu le Carnastring et plus tard, d’autres activités comme la course des garçons de café (Carnacourse) et la Carnasocca (dégustation du mets traditionnel niçois, la socca). Un comité se réunit depuis une trentaine d’années, sous la présidence d’une personnalité afin d’élire la Reine du Carnaval et ses Dauphines. La Reine qui ouvrira chaque bataille de fleur sur son char aura alors la charge de représenter cette fête lors de voyages officiels. En 1994 le carnaval de Nice à pour thème "Le roi des Arts" et fait intervenir pour la première fois les artistes de "l'Ecole de Nice": Arman, Ben Vautier, Claude Gilli, Patrick Moya , Jean Claude Farhi ... En 2000, un tournant s’effectue en faisant appel à Sergueï, dessinateur au journal Le Monde qui a dessiné les chars des corsi et des batailles de fleurs. La même année, l’Éducation nationale et l’OCCE oeuvrent avec l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice sur une action pédagogique ayant pour thème le Carnaval. Ainsi, 1000 écoliers (2000 en an 2000) suivent le Roi en danse et en chanson. S’en suit en 2002, année du passage à l’Euro (et du « Roi de l’Euroland »), un appel aux dessinateurs des plus grands journaux internationaux pour devenir des ymagiers le temps d’un Carnaval. Ainsi, le carnaval reste une tribune d’expression sur les maux actuels de notre société. Depuis 2005, toutes les manifestations ont lieu sur la promenade des Anglais en raison de l’arrivée du Tramway. Ce changement de millénaire a également entraîné une amélioration des chars qui inclut désormais des technologies et des matériaux nouveaux ainsi que la collaboration de sculpteurs.


                        Alexis Mossa                                    Gustav-Adolf Mossa
                         1844 – 1926                                            1883 – 1971

[modifier] La Bataille de fleurs

Alphonse Karr (1808-1890) est à l’origine de la première Bataille de fleurs (1876). Cet écrivain français d’origine allemande, passionné par les fleurs et résidant à Nice, souhaitait un spectacle où les gens pourraient se jeter d’odorants bouquets au visage. Ainsi en 1876, Andriot Saëtone créa la première bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais. La Bataille de fleurs se déroule pendant la période de Carnaval. Elle est le complément des caricatures et autres figures grotesques des corsi et se présente sous la forme d’une parade de 20 chars fleuris où de jeunes femmes et désormais jeunes hommes lancent du mimosa aux spectateurs. Des troupes musicales ou d’art de rue, venues des quatre coins du monde, prennent place entre les chars comme pour le corso carnavalesque. Lors de ces batailles, 90% des fleurs lancées comme le mimosa, le lys ou les marguerites, poussent sur les collines de la région. Les producteurs locaux plantent à l’automne les variétés qui constitueront le décor végétal du char, fruit de la collaboration avec les fleuristes. Entre quarante et cinquante heures de travail par char est nécessaire. Ce travail est d’autant plus difficile que le piquage se fait au dernier moment pour garantir la fraîcheur des fleurs. De nos jours, la bataille entre spectateurs n’a plus lieu, elle est devenue un lancé d’environ 100.000 fleurs de char à public, afin de mettre en avant la beauté des costumes et des chars fleuris. Depuis 2005, Le thème des batailles de fleurs s’accorde à celui des corsi carnavalesques. Un ou plusieurs plasticiens est alors en charge de l’identité visuelle des chars. La réalisation proprement dite est, quant à elle, assurée par « l’Amical des Fleuristes Réalisateurs de Bataille de Fleurs de la ville de Nice ». Les costumes sont confectionnés dans un atelier de création spécialement dédié aux Batailles de Fleurs.

[modifier] Les arts de rue

Les troupes d’arts de rue ont fait de Nice une référence en la matière. Venant des quatre coins de la France et du monde entier, 15 nations enrichissent les cortèges. Chaque groupe apporte son univers, partageant ainsi leur culture et leur imaginaire ou encore s’approprie le thème de l’année.

[modifier] Le Roi du Carnaval

Avant le début du Carnaval, Sa Majesté Carnaval arrive le Vendredi soir sur la Promenade des Anglais afin d’annoncer l’ouverture de cette période de fête en prenant les clés de la ville. Le Roi y trônera pendant toute la durée du Carnaval. Le dernier soir du Carnaval, il défile seul une dernière fois, avant d’être brûlé sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève. Un feu d’artifice sonorisé inspiré du thème est alors tiré sur la Baie des Anges.

[modifier] Confection d'un char

Le premier maillon dans la chaîne de fabrication est l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice qui appelle à candidature pour la création de vingt dessins dans l’esprit du thème choisi. Depuis 2000, les dessinateurs de presse sont les Ymagiers et proposent les dessins des chars. Le directeur exécutif et le directeur artistique sélectionnent les meilleures propositions de chars. Depuis la loi Sapin, l’appel d’offre est d’usage. Cette loi de 1993 a contraint les très nombreux carnavaliers à se regrouper en société, passant d’une centaine de familles à quatre ou cinq. S’en suit alors un tirage au sort pour définir quels carnavaliers feront quels chars.

La construction elle-même débute en général en octobre. Il faut alors :

  • Échafauder l’ossature en fer (deux tonnes par char) et les différentes articulations hydrauliques motorisées sur une plate-forme de 3 m sur 12 m montée sur essieux, le tout atteignant près de 8 mètres de haut.
  • Cette structure se voit appliquée des lattes de bois ou de grillage où sont accolées différentes couches de papiers rigides (mélange de cartes postales, papier journal, kraft…) avec une colle artisanale constituée d’eau chaude et de farine. Puis à partir de moules, deux méthodes sont employées. D’un côté, et selon la tradition, on réalise les bustes et les visages en résine ou en polystyrène, de l’autre côté, le polyester.
  • Puis vient le temps du maquillage où cinq tonnes de peinture sont utilisées. Et enfin les habits sont confectionnés à même les mannequins.
  • Au final, l’installation du système électrique, pour la motorisation et l’éclairage, est intégrée au char.
  • Le record pour la taille d’un char est détenu par le "Roi de la très grande Mêlée" en 2007, avec un Chirac de 13mètres de haut, dont près de six mètres seulement pour la tête.

[modifier] Mise en place

L’Office du Tourisme et des Congrès de Nice organise le carnaval depuis 1996 remplaçant le Comité des fêtes qui en avait la charge depuis 1873. Le thème et les dates de l’année suivante sont annoncés le dernier jour du carnaval en cours.

[modifier] Nouveauté 2007

  • Gratuité des promenoirs.
  • Création d’une zone d’animations ludiques dans le jardin Albert 1er : funambule, maquilleurs et les cerfs-volants génèrent une aire festive.
  • 160 carnavaleurs jouent les trublions de la fête.

[modifier] Le carnaval en chiffres

[modifier] Généralités

  • 2 semaines de festivités comprenant 3 week-end.
  • 1.200.000 visiteurs.
  • 1.500 personnes sont mobilisées pour chaque sortie de Sa Majesté Carnaval.
  • 150.000 spectateurs billet en main en 2006, pour une recette d’environ 1.5 M€.
  • 30/35 M€ de retombées économiques induites par la fréquentation touristique restauration, hébergement, transports, shopping…

[modifier] Parades

  • 20 chars/an de 12 m de long sur 3 de large et entre 8 et 14 m de haut.
  • Dont 4 chars en tête de cortège qui sont toujours le Roi, la Reine, Carnavalon et la Soufflerie, char projetant des confetti.
  • 2 chars d’animation plus petits.
  • 30 carnavaliers environ.
  • 150 grosses têtes dont une trentaine en carton pâte. Leur poids varie de 1,5 à 12 kg. 5 kg pour les grosses têtes faites en plastazote et *1 kg, pour les structures gonflables.
  • 60 troupes.
  • 1/3 d’art de rue et de musique niçoises et régionales.
  • 1/3 de délégations musicales et troupes musicales venues du monde entier.
  • 4.000 heures de travail réparties sur 6 mois.
  • 20 tonnes de confetti.
  • 15 pays.
  • 8 groupes de 20 carnavaleurs pour chaque territoire de Nice soit
  • 160 carnavaleurs.

[modifier] Bataille de Fleurs

  • 4 à 5.000 tiges de fleurs fraîches
  • 90 % de celles-ci sont issues de la production locale, mises en terre dès le mois de novembre.
  • 7 mètres de long sur 2 mètres de larges et 6 mètres de haut.
  • 45 heures de travail concentrées sur 2 jours et demi
  • 400 pains de mousse
  • 10 kg de fil de fer
  • 12,5 mètres de grillages de jardin
  • 2 mannequins par char lançant environ 20 kg de mimosa et fleurs coupées.

[modifier] Médias

  • 100 médias présents.
  • 190 accréditations de journalistes.
  • 17 % d’accréditations en Presse Quotidienne Régionale.
  • 19 nationalités différentes.

[modifier] Dates clefs

1294 : Première mention du Carnaval par Charles d’Anjou, comte de Provence.

1830 : Premier cortège en l’honneur des souverains de Piémont Sardaigne et en présence de Charles-Félix de Savoie.

1873 : Création du comité des fêtes et du 1er corso de Carnaval.

1876 : Création de la 1re bataille de fleurs.

1889 : Première affiche publicitaire du Carnaval de Nice.

1892 : Apparition des confettis en plâtre.

1903 : 1re chanson officielle du Carnaval.

1921 : 1re illuminations électriques.

1940 : Le corso est annulé pour cause de conflit mondial.

1946 : Retour de Sa Majesté. Le corso de cette année reste le meme que celui de 1939.

1955 : Dernières batailles de confettis de plâtre.

1961 : Derniere chanson officielle du carnaval.

1964 : 1eres mecanisations de chars

1966 : La loggia est placée devant la fontaine du soleil.

1967 : Le char de Sa Majesté est incendié Place Massena.

1971 : Deces de Gustav-Adolf Mossa, Ymagier offciel du Carnaval de Nice.

1972 : 1er Carnaval de Damien Lafranchi en tant que nouvel Ymagier du carnaval.

1974 : Pour causes de voiries, le trajet du corso s'eclipse pour deux ans pour un axe Avenue Felix Faure-Place Massena-Avenue de Verdun.

1976 : Carnaval revient a son axe habituel Avenue Jean-Medecin-Place Massenna. Le motif principal qui reliait les 2 arcades a l'entrée de la place Massena est suprimée.

1981 : Pour la premiere fois, 2 loggias sont presentes sur la Place Massena : la premiere, abritant Sa Majesté, se trouve a la tribune du forum Massena nouvellement construit; la seconde, accueillant Madame Carnaval, est placé a la tribune des jardins Albert 1er.

1982 : Dernieres calvalcades

1984 : Carnaval fête ses cent ans de règne.

1989 : La loggia de Sa Majesté revient a sa place initial de 1964, c'est a dire, sur la place Massena, entre les avenues Felix-Faure et Avenue de Verdun.

1991 : A cause de la 1ere guerre du Golfe, le corso de cette année-la est annulé. Neanmoins, Sa majesté est incinéré .

1993 : Carnaval fete le centenaire de sa royale epouse.

1996 : Carnaval est organisé par l’office du tourisme et des congrès de Nice.

1997 : Nouvelle mise en scène sous l’impulsion de Gad Weil.

2000 : Les chars corso et bataille de fleurs dessinés par Sergueï du Monde.

2002 : Appel à des ymagiers, dessinateurs de presse du monde entier.

2005 : Toutes les manifestations ont lieu sur la promenade des Anglais.

2006 : Création d’une bande musicale originale.

2007 : Retour à la gratuité des promenoirs.


[modifier] Les themes

Chaque année un nouveau titre est choisi pour sa Majesté Roi du Carnaval qui devient le thème de la manifestation et l'inspiration des Ymagiers.

Voici une liste des thèmes au fil des ans qui remonte aux origines du Carnaval en 1873 :

1882 Triboulet

1883 Niçois

1884/85 Polichinelle

1886/87 Pas de char Royal

1888 Polichinelle

1889 Yachtman

1890 Cycliste

1891 Niçois

1892 Radjah

1893 Noces de Carnaval et Madame

1894 Triboulet

1895 Mikado

1896 Toreador

1897 Niçois, Abat-Mage

1898 Mondain

1899 Cavalier Renaissance

1900 Le Dandy

1901 Charlatan Homme Orchestre

1902 Aéronaute

1903 Cavalier Renaissance

1904 Empereur d'Orient-Sahara

1905 Buffalo Bill

1906 Arlequin Soleil

1907 Chauffeur-Séducteur

1908 Diplomate

1909 Niçois, Abat-Mage

1910 Carnaval à la Conquête du Pole

1911 Père de Famille

1912 Gargantua et la Joconde

1913 La Tarasque de la Machine pour Maigrir

1914/20 Pas de Carnaval : 1ère Guerre Mondiale

1921 Gargantua et la Cigogne

1922 Gargantua et le Pont-Vieux

1923 Le Pêcheur Niçois berné

1924 Radjah

1925 Marquis Louis XV

1926 La Marmite aux Enfers

1927 Roi des Jouets d'Enfants

1928 L'Oiseau Bleu du Cinquantenaire

1929 Le Dragon des Hespérides

1930 Carnaval y a Bon

1931 Carnaval Cubique

1932 Carnaval des Jeux

1933 Roi du Genre

1934 Carnaval Galant à Travers les Ages

1935 Roi du cirque et de la Foire

1936 Roi du Rire

1937 Millionnaire de la Loterie Nationale

1938 Roi de la Blague et de la Radio

1939 Roi de la Joie et du Rire

1940 Sire de la Folie

1941/45 Pas de Carnaval : 2ème Guerre Mondiale

1946 Carnaval sur la Côte d'Azur

1947 Roi du Cinéma

1948 Gargantua au Royaume de Gulliver

1949 Carnaval en l'an 2000

1950 Carnaval et sa Suite en 1900

1951 Carnaval et les Fables de la Fontaine

1952 Carnaval sous le Règne de la Chanson

1953 Roi du Cirque

1954 Roi des Jouets

1955 Sa Majesté Chevauchant la Folie

1956 Roi de l'Humeur

1957 Roi de la Gastronomie

1958 Carnaval Prince du Tourisme

1959 Carnaval dans la Lune

1960 Si Carnaval m'était conté

1961 Carnaval au Royaume de la Fantaisie

1962 Carnaval au Pays des Merveilles

1963 Carnaval au Royaume de la Féerie

1964 Roi de la Danse

1965 Roi du Music-Hall

1966 Roi du Tiercé

1967 Roi des Vacances

1968 Carnaval Chez Astérix le Gaulois

1969 Grand Maître des Loisirs

1970 Roy des Iles

1971 Parade aux Amériques

1972 Carnaval sur la Route du Soleil Levant

1973 Un Siècle de Carnaval à Nice

1974 Roi des 400 Coups

1975 Roi de la Gastronomie

1976 Roi du Nouveau Monde

1977 Roi du Stade Olympique

1978 Roy des Rois

1979 Roi des Mers et des Océans

1980 Roi de la Piste

1981 Roi du Show Business

1982 Roi de la Bande Dessinée

1983 Roi de la Communication

1984 Roy des Centenaires

1985 Roi de la Pub

1986 Roi des Villes du Monde

1987 Roi de la Fête

1988 Roi de la Côte d'Azur

1989 Carnaval au Pays de l'Amour

1990 Roi du Rire

1991 Roi des Fous (annulé : Guerre du Golfe)

1992 Roy des Rois

1993 Roy de l'Europe

1994 Roy des Arts

1995 Roy du Cinéma

1996 Roi de la Musique

1997 Roi des Sports

1998 Roi du Cirque

1999 Roi du 20ème siècle

2000 Roi des Odysseys.com

2001 Roi du 3ème Millénaire

2002 Roi de l'Euroland

2003 : Roi de la .comMedi@.

2004 : Roi de la Clonerie.

2005 : Roi du fol Climat Merdaille et Cornipétant.

2006 : Roi des Dupes.

2007 : Roi de la très grande mêlée.

2008 : Roi des Ratapinhatas, Raminagrobis et autres ramassis de rats masqués.

2009 : Roi des Mascarades

                                        (du 16 février au 2 mars)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes