Carine Seiler

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Carine Seiler est une militante syndicale. Elle a fait une thèse de droit social à l’Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne.

Sommaire

[modifier] Les débuts

Dès le lycée, Carine Seiler s’engage dans la lutte syndicale. Elle adhère à la FIDL, dont elle devient la présidente de 1989 à 1990. Le bac en poche, elle rentre à l’Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne et, suite logique de son engagement de lycéenne, adhère à l’UNEF-ID.

Rapidement, elle devient l’un des cadres nationaux de sa tendance, la TSOD (Tendance sursaut ou déclin) dite «tendance Villetaneuse». Mais en ce début des années 1990, la direction de l'UNEF-ID est de plus en plus contestée. Une scission dans la majorité, ouvre la voie au un renversement de la majorité de Philippe Campinchi. Pour cela, plusieurs tendances se regroupent sur la base d'une orientation recentrée sur les valeurs syndicales et l'indépendance politique, elles forment alors la Tendance indépendance et démocratie (TID). La TSOD participe au mouvement et, Carine Seiler devient l'une des responsables de la nouvelle structure. En 1993, le congrès de Clermont-Ferrand donne majorité et opposition au coude à coude. Dès lors, l'UNEF-ID traverse une crise qui se solde l'année suivante, au congrès de Paris, par la victoire de la TID et de ses alliers. Pouria Amirshahi devient le président de l’UNEF-ID et, Carine Seiler vice-présidente.

[modifier] Vice-présidente de l’UNEF-ID

Ses engaments nationaux n'empêche pas Carine Seilerne de poursuivre son engagement sur le terrain. Elle est élue au CEVU de son université, Université de Paris I dont elle devient la vice-présidente étudiante.

Au Bureau national de l’UNEF-ID, elle participe activement à l’œuvre de redressement et de pacification de l’organisation lancée par Pouria Amirshahi. En outre, elle siège au CNESER, et participe à de nombreuses réunions au ministère de l’Education nationale au cours desquelles elle se taille une réputation d’habile négociatrice.

[modifier] Présidente de l’UNEF-ID

En octobre 1998, Pouria Amirshahi, quitte la présidence du syndicat pour la direction de la MNEF. Carine Seiler est alors élue présidente de l’UNEF-ID. Elle est confirmée dans son poste au congrès de Toulouse de 1999 au cours duquel la majorité obtient 78,5% de suffrages.

Elle réussit à achever la pacification du syndicat en intégrant les derniers tenant de l’ancienne direction, la CJS (Confédération de la jeunesse scolarisé), à la direction de l’UNEF-ID. Mais l’alliance ne dure pas et ses derniers fondent la Tendance s'entraider. Elle doit alors affronter une opposions de plus en plus vive sur sa droite après le rapprochement de la Tendance s'entraider et de la TPAS et surtout lorsque la sensibilité ensemble pour l’égalité a quitté la direction du syndicat pour fonder la Tendance égalité.

Malgré un positionnement parfois ambigu lors du conflit sur le plan U3M, l’UNEF-ID conforte son statut de première association étudiante de France. À cette époque, elle obtient aussi des réformes sociales et pédagogiques, notamment le maintien des bourses en cas de redoublement en premier cycle puis son extension au second cycle. Elle a défendu avec acharnement le régime étudiant de Sécurité sociale et a sauvé l’essentiel à ses yeux puisque le mutualisme étudiant a pu survivre dans La mutuelle des étudiants (LMDE) après le naufrage de la MNEF.

Mais elle est surtout l’une des artisanes de la réunification des deux UNEF avec Karine Delpas.

[modifier] La LMDE

En 2001, elle quitte la direction de l’UNEF-ID, pour celle de la LMDE dont elle devient la présidente.

En mars 2003, le conseil d'administration la révoque suite à un différend sur les soutiens de la mutuelle, les administrateurs souhaitant éviter de renouveler des accords avec d'anciens partenaires de la MNEF. Mais cette révocation est surtout la conséquence d'un long processus de conflits et de recomposition interne à l'UNEF, commencé en 2002, lors de l'éclatement de la Gauche socialiste.

[modifier] Après ses études

Après avoir quitté le monde étudiant, elle s’engage au Parti socialiste, dans le courant Gauche socialiste et, proche de Julien Dray, elle rejoint avec lui la majorité de François Hollande. Elle est aujourd’hui responsable nationale chargé de l’Enseignement supérieur auprès d’Yves Durand.

Elle est membre deux groupes de réflexion : Horizon universitaire et la Fondation Copernic.

Ses activités militantes, ont toujours été marquées par ses engagement en faveur de la cause des femmes. Elle a, par exemple, été l’une des premières signataires de l’Appel pour l'égalité entre les sexes : Fièr-e-s d'être féministes en janvier 2000.

[modifier] Lien externe