Briec

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Briec (anciennement Briec-de-l'Odet, en breton Brieg) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Briec / Brieg
Pays France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Arrondissement de Quimper
Canton Canton de Briec
(chef-lieu)
Code Insee 29020
Code postal 29510
Maire
Mandat en cours
Jean-Paul Le Pann
2008-
Intercommunalité Communauté de communes du pays Glazik
Latitude
Longitude
48.1°
-4°
Altitude 44 m (mini) – 230 m (maxi)
Superficie 67,87 km²
Population sans
doubles comptes
5 682 hab.
(2006-INSEE)
Densité env. 84 hab./km²

Sommaire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
novembre 1791 décembre 1791 Jean Pennanech
janvier 1792 janvier 1793 Henry Hémon
janvier 1793 juillet 1793 Yves Le Grand
1793 1794 François Ducap
1794 1796 Le Gougay
1796 1801 Le Hénaff
1801 1803 Jean Le Louet
1803 1806 Yves Le Gougay
1806 1827 François CreachcadicC
1827 1848 Hervé Le Berre
1848 1855 Jean Kerbourch
1855 1857 Jean Rolland
1857 1878 Jean Bozec
1878 1882 Pierre Dandurand
1882 1904 Hervé Le Gac
1904 1906 Michel Croissant
1906 1908 Jean Pennarun
1908 1919 Michel Croissant
1919 1925 Jean Pennarun
1925 1929 Pierre Kerbourc'h
1929 1941 Hervé Merour
1941 1945 Jean Pennarun
1945 1959 Yves Le Page
1959 1981 Pierre Stephan
1981 1989 François Rolland
1989 2001 Joseph Bernard
2001 Jean-Paul Le Pann PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Géographie

  • Située au cœur de la Cornouaille, Briec, est à environ 15 km au nord-est de Quimper. Dominée par le Menez Roc'h-Veur (230 m), la commune est vallonnée et fait partie des bassins versants de l'Odet et de l'Aulne. À l'est, une partie de la commune est enclavée entre Edern et Landudal.
  • Le centre urbain de Briec regroupe la majorité des habitants et possède l'ensemble des services publics. Le reste de l'habitat est dispersé en hameaux sauf les lotissements isolés dans la zone sud de la commune.
  • L'espace rural a évolué, du fait du remembrement en parcelles de plus grande taille, vers une typologie rurale nouvelle avec la disparition des talus et enclos.
  • L'aspect agricole de l'économie, préservé par la commune depuis la fin de la guerre, doit depuis les années 70, coexister avec une petite industrie où domine le secteur agroalimentaire et à moindre degré la mécanique et le bâtiment.

[modifier] Monuments

[modifier] Chapelle Saint-Sébastien de Garnilis

La fenêtre du chevet présentait en 1820, quatre panneaux, et deux oculi avec armes des Trégain, d’une Passion datée 1580. En 1921, le marquis de Ploeuc « pensant sauver ce vitrail en l’installant au château de Kerambleis » offrit une verrière datée 1921 du maître verrier Léglise de Paris. Depuis aucune trace de cette Passion. Elle est mentionnée par erreur par Couffon comme existante. Fond Abgrall, bibliothèque municipale de Quimper, croquis de la baie. En 1819, Désordres dans la chapelle à la suite des luttes bretonnes. Le vicaire de Briec ne veut plus y célébrer la messe, sauf ordonnance de l’évêque. Bulletin commission diocésaine 1904. Documentation jplb

[modifier] Chapelle Saint-Vennec

La chanoine Abgrall dans ses brouillons signale des débris de vitraux, où il reconnaît deux anges tenant une banderole, puis une sainte Vierge et un saint Sébastien. Documentation JPLB

[modifier] Chapelle Saint-Guénolé dit de Treflez et aussi chapelle de Trolez

Vitrerie losange proche début XXe en verre blanc, sacristie 1630, avec inscription difficile à déchiffrer. La chapelle serait reliée au manoir de Trolez par « souterrain » Un vide de 2,50 mètres a été découvert menant de la chapelle vers ce manoir, le propriétaire actuel (1988) maniant le pendule. Un autre souterrain où l’on peut passer à quatre pattes a été trouvé sous le sol de la chapelle et allant du second pilier vers la fenêtre 1. Très belles adorations des mages, restes d’un triptyque ? Vitrerie losangée, en1990, petites restaurations documentation jplb

[modifier] Chapelle de la Madeleine

On ne trouvait, en 1985, aucune pièce, témoin des anciens vitraux mais cependant nombreuses traces de barlotières et vergettes antérieures. De même pas de trace de vitrerie XIXe. Par contre les anciens se souvenaient de vitraux losangés en verre blanc. En 1984, du verre blanc a succédé a des fenêtres en bois encore existantes en 1948. Relevé traces de peinture XVII° sur les pierres encadrant les baies. Depuis 1985 vitraux figuratifs de l’atelier le bihan, aux sujets choisis par le comité. Auteurs : Antoine et Jean-Pierre le bihan. documentation jplb

[modifier] Église paroissiale Saint-Pierre XVe siècle

En 1789, lors du procès-verbal en vue de reconstruire l’église on y voyait, derrière le maître-autel dans le vitrail représentant une Passion du XVIe, cinq écussons dont celui de Bretagne, celui de France ainsi que celui de la seigneurie de la Chataigneraye, présentés par un ange. En la chapelle Saint-Jean, il y a trois soufflets, le premier porte un écusson, le reste est en verre blanc ou représente le mystère de la Passion. En la chapelle de la Vierge, côté Nord, au haut du vitrail sont trois écussons. Compilation de divers bulletins de la société archéologique

  • La commune possède un patrimoine architectural remarquable : de nombreuses chapelles disséminées dans la campagne, une multitude de calvaires.
  • Chapelle de la Madeleine XVIe siècle

[modifier] Chapelle Sainte-Cécile

Actuellement seule subsiste la verrière du chevet.

Le XVIe siècle avait fourni à cette chapelle au moins deux autres verrières dont nous avons la description. Les sujets étaient, dans la grande baie du transept sud, une vie de Sainte Cécile, et dans la petite baie est du transept nord une annonciation.

En dehors de ces descriptions nous savons peu de choses sur leur disparition.

En 1878, dans un ouvrage sur le vitrail en Bretagne, Auguste André reprend un article paru dans un Bulletin de la Société archéologique du Finistère. C’est la première description que je connaisse. Puis ce fut en 1904, le tour du chanoine Abgrall, article qui fut repris en partie en mars 1906 par la Revue d’art sacré.

En 1922, Corroze et Gay en auraient pris des photos, donnés par la suite au chercheur Jean Lafond, photos qui demeurent introuvables.

Ces vitraux, ainsi que celui existant actuellement ont été classés en 1906

Sur la disparition des deux vitraux, on ne sait que peu de choses. Jean Lafond indique que lors de son passage ils ont déjà péri de misère, et que celui du chœur est dans un état pitoyable. On peut se poser aussi la question d’une dépose des restes par un verrier en vue d’une possible restauration qui n’a pas abouti ; la mémoire locale semble l’affirmer.

La verrière du chevet avant 1981 De cette verrière, avant cette date qui annonce sa restauration, il ne restait plus en place que quarante cinq pour cent de vitraux anciens. Les parties manquantes étaient en verre dépoli et quelques morceaux de couleur bleue en verre plat qui avaient été utilisés ici et là dont la robe de la Vierge. Ces éléments peuvent nous donner une approche d’une petite restauration postérieure à la seconde partie du XIXe siècle. Cette façon de procéder, qui est plus proche de la conservation que de la restauration, est typique d’un atelier quimpérois comme celui de Cassaigne qui habitait place au Beurre.ne possédant pas de four, ni de grisaille et peut-être pas la main assez habile pour reprendre des pièces dans l’esprit des anciennes .Il restaurait ainsi, sauvant de la ruine certaine, de nombreux vitraux de la région quimpéroise.

Description de la verrière du chevet.

Cest une baie à quatre lancettes trilobées composée de 16 panneaux de vitraux de hauteurs différentes, quatre par quatre

Les trois lancettes de gauche présentent une Crucifixion, la dernière à l’extrême droite étant réservée à la représentation de saint Cécile.

  • Chapelle Saint Guénolé (Trolez) XVIIe siècle
  • Chapelle Notre-Dame d'Illijour XIXe siècle
  • Chapelle Saint-Venec XVIe siècle
  • Chapelle Saint-Égarec XVIe siècle
  • Chapelle Saint-Sébastien (Garnilis) XVIe siècle
  • Chapelle Saint-Corentin (Kreisker) XVIe siècle

[modifier] Château

Château de Trohanet, une partie de la propriété est en Langolen. Le château est composé d'une partie plus ancienne datant du XVIe siècle et d'une partie « moderne » datant du XVIIIe siècle. Vendue en 1851 par la famille Tréouret de Kerstrat à la famille La Grandière, le parc de Trohanet, sous l'impulsion du vice-amiral Pierre de La Grandière (ancien gouverneur de Cochinchine) est remodelé, en 1872, par le paysagiste Eugène Buhler. Le parc et le château sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2002.

[modifier] Jumelage

Drapeau : Pays de Galles Ruthin (Pays de Galles)

[modifier] Évènements

  • Un grand marché réunit les amateurs de shopping en plein air tous les premiers mardis du mois sur la Grande Place. Un marché hebdomadaire, le vendredi matin, fait la joie des amateurs de produits du terroir, fort renommés en Pays Glazik.

[modifier] Histoire

  • Briec s’appelait autrefois Plebs Brithiac (au XIe siècle et en 1160), Briziac (de 1249 à 1574), Briziec (en 1675).
  • Briec semble être un fundus gallo-romain : la tradition place en effet sur le territoire de Briec un camp romain. Un cavalier à l’Anguipède (IIe siècle), découvert à Guellen, est exposé au musée départemental.
  • La paroisse primitive de Briec comprenait Edern, Landrévarzec, Langolen et Landudal.
  • Vers 1248, Landrévarzec se détache de la paroisse de Briec pour constituer une paroisse indépendante.
  • 1675 : Briec est un centre de la Révolte des Bonnets Rouges.
  • 1795 : les chouans qui allaient enlever la poudrerie du Pont-de-Buis, tuèrent l'instituteur et le curé constitutionnel de Briec.
  • La prospérité de la commune et d'une partie de ses habitants au fil des siècles sera favorisée par le développement de l'élevage et notamment d'une race particulière de chevaux les « doubles bidets ».

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1975 1982 1990 1999 2006
3 425 3 744 4 587 4 546 4 603 5 682
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Naissances

  • 63 en 2004
  • 64 en 2005
  • 77 en 2006

[modifier] Décès

  • 52 en 2004
  • 58 en 2005
  • 60 en 2006

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Hervé Jaouen, Les Filles de Roz-Kelenn, éditions Presses de la Cité, 2007;
  • Serge Duigou, La Révolte des Bonnets Rouges en pays bigouden, Éditions Ressac, Quimper, 1989;
  • Yves Garlan et Claude Nières, Les révoltes bretonnes de 1675, Éditions sociales, Paris, 1975;
  • Charles Le Goffic, Les Bonnets Rouges, Éditions La Découvrance, 2001;
  • Jean Lemoine, La Révolte du papier timbré ou des Bonnets Rouges, Plihon, Rennes, H. Champion, Paris, 1898;
  • Arthur Le Moyne de La Borderie, La Révolte du papier timbré advenue en Bretagne en 1675, réédité dans Les Bonnets Rouges, Union générale d'éditions (collection 10/18), Paris, 1975;
  • Boris Porchnev, Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675, paru dans Les Bonnets Rouges, Union générale d'éditions (collection 10/18), Paris, 1975;
  • Syndicat d’initiative du Pays Glazik, Route des chapelles en Pays Glazik, 2000;
  • Serge Duigou, Marie de Kerstrat, l'aristocrate du cinématographe, Éditions Ressac, Quimper, 1978. [l'histoire d'une Briécoise (1841-1920) devenue pionnière de la diffusion du cinéma outre-Atlantique pendant seize ans].
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