Brégnier-Cordon
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| Brégnier-Cordon | |
| Pays |  France |
|---|---|
| Région | Rhône-Alpes |
| Département | Ain |
| Arrondissement | Arrondissement de Belley |
| Canton | canton de Belley |
| Code Insee | 01058 |
| Code postal | 01300 |
| Maire Mandat en cours |
Meriaudeau Robert 2008-2014 |
| Intercommunalité | Communauté de communes Rhône et Gland dite Terre d’eaux |
| Latitude Longitude |
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| Altitude | (mini) – (maxi) |
| Superficie | 11,05 km² |
| Population sans doubles comptes |
570 hab. (1999) |
| Densité | hab./km² |
Sommaire |
[modifier] Géographie
Brégnier-Cordon se trouve dans l'Ain, à 20 km au sud de Belley. Brégnier-Cordon est à la confluence des trois départements : Ain, Savoie et Isère. Son territoire est bordé par le Rhône et par le Gland.
La commune regroupe plusieurs hameaux, dont les principaux sont Brégnier, La Bruyère, Glandieu et Cordon.
L'église et la mairie sont situées à Brégnier.
Glandieu est divisé en deux par le Gland et sa cascade. La partie Nord du hameau rattachée à la commune de Saint-Benoît, la partie Sud rattachée à la commune de Brégnier-Cordon.
[modifier] Économie
Brégnier-Cordon a été un centre de scierie du marbre. Une usine est restée en activité au pied de la cascade de Glandieu jusqu'aux années 1970.
L'usine hydro-électrique construite sur un canal de dérivation du Rhône en 1981 génère des taxes professionnelles mais très peu d'emplois.
L'agriculture locale est dominée par la culture du maïs et du tabac.
Les commerces sont peu nombreux: deux bars-tabacs, une boucherie (une autre a fermé au début des années 1990), une boulangerie (installée dans l'ancienne gare de la Bruyère), une épicerie, et un salon de coiffure.
Zone Artisanale encore en développement
- câblage électrique
- Démoustiquation
- Signalitique sur panneau de bois.
- fioul domestique
Hors Zone Artisanale:
- Exploitation de gravière du Rhône.
- Confiserie
- BTP assainissement
- Marbrerie
- Réalisation piscine, tennis.
- Tracteur, Matériel Agricole.
[modifier] Histoire
{{Citation|" L'un des plus anciens mandements du Bugey est celui de Cordon qui autrefois faisait partie de la seigneurie de Bugey lors que l'Empereur Henry en l'an 1137 en fit investiture à Amé II du nom, Comte de Maurienne. La première aliénation qui s'en fit fut par l'apanage de Louys de Savoye II du nom Baron de Vaud auquel on bailla les mandements de Cordon et de Pierre Chastel avec le Valromey. Mais Jean de Savoye aussi Seigneur de Vaud, de Bugey et de Valromey, mary de Marguerite de Chalon, laissa les Seigneuries, châteaux et mandements de Cordon de Pierre Chastel et de Virieu le Grand à sa dite femme pour ses droits lesquelles terres elle remit auprès du Comte Verd en l'an 1366. Par ce moyen Cordon et son mandement retournerait au pouvoir des Comtes de Savoye, de qui ceux de la Maison de Cordon en Bugey, gentils hommes très anciens en eurent inféodation en toute justice, haute moyenne et basse. Mais toute cette belle terre ayant été confisquée par Amé VII Duc de Savoye sur Aynard de Cordon, Chevalier et Seigneur du dit lieu. Ainsi la Maison de Cordon fut longtemps privée de la justice entière de ce mandement n'ayant pu recouvrer que celle de quelques terres particulières ou dépendantes dont il y eut nouvelle inféodation. Enfin Claude de Cordon Escuyer, Conseiller et Maître d'Hôtel de Charles Duc de Savoye, eut de ce Prince pour reconnaissance de ses services la justice haute moyenne et basse, tant au château de Cordon que dans tout son mandement (Titre au château d'Evieu) En conséquence de quoi par lettres datées à Chambéry le 6 Juillet 1508, le Prince lui permit de faire dresser des fourches patibulaires à trois piliers pour l'exercice de ladite justice. Depuis ce temps là, ceux de la Maison de Cordon qui sont les seigneurs d'Evieu et de Pluvy, ont toujours joui de ladite Seigneurie de Cordon de père à fils"[1]
[modifier] Maison de Cordon
La Seigneurie de Cordon est une seigneurie médiévale originaire de Cordon, de la province du Bugey, dépendante des comtes de Savoie depuis le XIIIe siècle.
[modifier] Armes
Le blason de cette maison est : écartelé d'argent et de gueules. Cimier : un lyon coupé d'argent et de gueules. Support : deux lyons de mesme.
Sa devise est OMNIA SPONTE
[modifier] Histoire de la maison de Cordon
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Les armes de la Maison de Cordon se blasonnent ainsi : Écartelé d'argent et de gueules |
L'histoire de la maison de Cordon débuterait avec le chevalier Josselin de Cordon (v. 1200). Celui-ci eut trois fils :
-
- Guy de Cordon, Chevalier
- Josselin de Cordon, Chevalier. Celui-ci, en l'an 1233 en considération de Guillaume de Cordon (son frère), donna au chapitre de Belley son passage au pont de Cordon sur le Rhône. Il fut le père de Josselinet de Cordon, damoiseau, vivant en l'an 1280 lequel eut trois enfants à savoir Emydon de Cordon; prieur de Chamous en 1287, Berlione et Léonarde de Cordon vivants en l'an 1292.
- Guillaume de Cordon, Prieur de Belley
Selon une vieille généalogie de la maison de Cordon, Guillaume de Cordon, seigneur de Cordon et d'Evieu, et sa femme Marie de Miribel donnèrent naissance à Marie de Cordon qui épousa François Alleman seigneur de Laval d'où sortit Hélène Alleman de Laval mère de l'illustre chevalier Bayard[2].
Les Cordon et l'Ordre de Malte
Plusieurs membres de cette famille ont été chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et les armoiries des Cordon figurent à la cathédrale de La Valette à Malte. Les deux représentants les plus célèbres de cette famille dans l'Ordre de Malte sont :
- Jacques I de Cordon d'Evieu (1568 - 1646). Fils de Philibert de Cordon et Anne de Maubec. Chevalier de Saint Jean de Jérusalem, Mareschal de l'Ordre de Malte.
Il servit dès 1586 à Malte et dans le Levant. Commandeur de Modieu vers 1608 et de Compesières en 1617. Il fut responsable de la restructuration et de la renaissance de la Commanderie de Compesières après la réintroduction du catholicisme dans le Genevois et en Savoie. Chevalier très engagé et pieux, il fut l'un des plus éminents Commandeur de Compesières.
- Jacques II de Cordon. Fils de Marc de Cordon et Marguerite de Grolée. Chevalier de Saint Jean de Jérusalem, Commandeur de Genevois, ambassadeur de l'Ordre de Malte auprès de Sa Sainteté.
[modifier] Brégnier-Cordon, point de départ d’un roman de Stendhal
En 1826, Antoine Berthet, jeune séminariste ambitieux est engagé par le comte de Cordon au château de la Barre à Bregnier-Cordon. Il avait été auparavant précepteur des enfants du maire de Brangues, Monsieur Michoud de la Tour et était devenu l’amant de la mère de ses élèves. Quelques mois après son arrivée à Bregnier-Cordon il est congédié.
Persuadé de devoir sa disgrâce à Madame Michoud, il se rend à Brangues où, dans l’église, pendant un office, il tire sur son ancienne maîtresse. Son procès se déroule à Grenoble en décembre 1827. Il est condamné à mort et exécuté en février 1828. Cette affaire avait fait grand bruit à l’époque. On avait raconté qu’il avait séduit Mademoiselle Henriette de Cordon et que c’était la raison de son renvoi par Monsieur de Cordon.
Stendhal était un lecteur assidu de la Gazette des Tribunaux qui avait longuement relaté cette affaire et l’on pense qu’il s’est inspiré d’Antoine Berthet, du comte de Cordon et de sa fille Henriette pour créer les personnages de Julien Sorel, du marquis de la Mole et de sa fille Mathilde, les héros de son roman le plus célèbre, Le Rouge et le Noir.
[modifier] Monument
- Château de La Barre
- Cascade de Glandieu
- Musée du Rhône
[modifier] Curiosités
- Une ancienne chocolaterie abrite la Maison des Isles du Rhône, gîte collectif (Tourisme rural), en bordure du Rhône.
- Proximité du village d'Izieu et son musée mémorial.
- Proximité du village de Murs et Géligneux et sa base nautique.
- Barrage et usine hydro-électrique sur le Rhône, plan d'eau, camping, tennis, minigolf, terrain de foot, jeux de boules, véloroute.
- bars, restaurants, commerces
- Poste, école maternelle, école primaire, halte garderie, CLSH, cabinet médical
Tous ces éléments en font une commune attractive.
Zone artisanale encore en développement.
- Personnalités:
[modifier] Administration
Mairie - Groupe Scolaire - Poste - Centre de Secours - Bureaux de la Communauté de communes Rhône et Gland
| Date d'élection | Identité | Qualité |
|---|---|---|
| Les données antérieures ne sont pas encore connues. | ||
| 2001 | Robert Mériaudeau | |
| 2008 | Robert Mériaudeau | |
[modifier] Démographie
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[modifier] Voir aussi
- Liste des Communes de l'Ain
[modifier] Notes et références
- ↑ l’Histoire de Bresse et de Bugey}} de Samuel Guichenon (1650)
- ↑ l’Histoire de Bresse et de Bugey de Samuel Guichenon (1650)
- ↑ INSEE
