Bon-Encontre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bon-Encontre
Carte de localisation de Bon-Encontre
Pays France France
Région Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Arrondissement d'Agen
Canton Canton d'Agen-Sud-Est
Code Insee 47032
Code postal 47240
Maire
Mandat en cours
Michel Lauzzana
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Agen
Latitude
Longitude
44° 11′ 14″ Nord
         0° 40′ 22″ Est
/ 44.18723, 0.67278
Altitude 48 m (mini) – 209 m (maxi)
Superficie 20,56 km²
Population sans
doubles comptes
5 759 hab.
(1999)
Densité 280 hab./km²

Bon-Encontre est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les bon-encontrais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Ville fleurie : Bon-Encontre est située à 4 km au sud-est de la préfecture de Lot-et-Garonne, Agen, à 100 km de Toulouse et à 130 km de Bordeaux.

Terre de vallons, de collines et de plaines, Bon-Encontre s'étale sur 2056 ha. La commune est un heureux mélange d'espace rural et d'infrastructures urbaines.

[modifier] Transport

Bon-Encontre est desservie par un grand nombre de moyens de transport :

[modifier] Climat

Bon-Encontre a, comme dans tout le Lot-et-Garonne, un hiver doux et un été chaud[1]. Les précipitations sont de l'ordre de 60 mm par mois[1].

[modifier] Lieux-dits et écarts

Bajet, Baqué, Barre, Bartafon, Bartouille (La), Bernède (La), Berthoumieu, Beziat (Bois), Biboul, Bidadet, Biramont, Bombe cul, Bordasse (La), Borde-Basse, Bourdon, Bout de la Côte du Fromage, Caillabat, Caminade(La), Cantou, Caoufour, Capitaine, Carretère, Carrière Tovo, Cassou, Castelnoubel, Castelnoubel (Bois), Castillou, Cauzely, Cazalet, Chabot, Chantilly, Chapeau Rouge, Charpeau, Charpeau (Plaine), Cibet, Claouzets, Clot d'Antony, Cluzel, Contié, Couture, Darel, Delbès, Donnefort, Donnefort-haut, Durand, Enclos, Ermitage, Faget, Feréol, Foussal, Francès, Francès (Bois de), Frégate (La), Fromage (ou Côte du), Gafardès, Gamet, Gamet-Sud, Gandaille, Gardès, Goule, Grammont, Grand Capel, Imbertis, Jourdain, Labarthe, Labatut, Labatut (Bois), Labau, Labonde, Labosse, Lacassagne (E-O), Lachope, Lacroix, Laférodie, Lagrangette, Laillé, Lajourdanie, Lalande, Lalbre, Lalux, Lamartine, Langevin, Lapeyrade, Lascampagne, Lascartelades, Lasclotes, Latuque, Layré, lazigole, leydes, Maisonneuve, Maîstre, Malèze, Marcettou, Marcheval, Marquizat, Martinet, Martinet (Château), Mataly, Mayne Del Prat, Mazat, Metge-Coste, Metge-Coste (haut), Miquel - Est-Ouest, Moncuquet, Mondot, Monrabot, Montagne, Montazy, Mouly, Norel, Not, Paouzadou, Paradou, Parret, Patret, Pe de Mul, Pecau, Pech de Ferrussac, Petit Colayrac, Peyroutous, Pezet, Pigeonnière (La), Pinèdre, Plene-Selve, Pont de Lafarge, Pontels, Porteteny, Pouchet, Pradal, Pré-St-Denis, Raillassis, Rambaud, Rayssac, Rouquet, Roussel, Sabatery, Salères, Sendague, Senit, Sicard, Saint-Denis, Saint-Ferréol, Saint-Vincent des Cors, Sainte-Alberte, Sainte Radegonde, Sainte Rose, Tabart, Taburlet, Tagnenques, Talibes, Tarry, Tortis, Toulza, Touron, Tuilerie (La), Turié, Varennes

[modifier] Communes limitrophes

Les communes limitrophes de Bon-Encontre sont :

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Bon-Encontre est édifiée sur les vestiges d'une cité gallo-romaine.

En 1997, d'importants vestiges d'une villa gallo-romaine ont été mis au jour. Cette villa du Ier siècle, dont le nom d'origine est inconnu, présente l'originalité de n'avoir subi aucune modification et son plan d'origine est resté intact. Les enduits muraux en particulier datent de cette époque alors que les mosaïques semblent dater du IVe siècle. Cette villa était vaste et comprenait des bâtiments de ferme pour loger les domestiques, stocker les outils et élever du bétail. Un cimetière était situé à côté de la villa. Des tombes y ont été découvertes, d’origine soit gallo-romaine, soit franque.

Il est à peu près certain qu’un petit village se développa dans ce lieu et qu'il fut ravagé par les hordes barbares qui envahirent et traversèrent la contrée. Les Wisigoths qui s’y installèrent pendant quelques dizaines d’années le reconstruisirent partiellement mais les Normands, plus tard, l’incendièrent.

En juillet 2000, un sondage a permis de découvrir la partie thermale et deux hectares de bâtiments agricoles.

[modifier] Moyen Âge

Au Moyen Âge, Bon-Encontre s'appelait alors Pau et était parfois appelé La Roqual du nom d'un lieu-dit du village. C'était un village formé essentiellement de paysans. La culture de la terre y était prépondérante.

Une grande partie du patrimoine bon-encontrais date de cette époque :

[modifier] À partir du XVIe siècle

La ville n'a acquis son nom qu'au XVIe siècle à la suite de la découverte d'une petite statuette de la Vierge Marie.

[modifier] La légende

Selon la légende, vers 1550, le dernier fils d'une famille de laboureur, Jacmes Frayssinet, remarqua qu'un de ses bœufs avait l'habitude de s'éloigner du troupeau pour s'agenouiller devant un buisson. Le jeune homme, curieux, s'approcha et découvrit une statuette de la Vierge haute de un pied environ (trente trois centimètres). Il la ramena et la montra à sa mère qui s'écria « Hé ? Dieu nous donne bonne-rencontre ». Cette phrase donna son nom à la petite statue ainsi qu'à la commune. Elle fut déposée dans la huche de l'habitation. Lorsque le curé de Sainte Radegonde fut convié pour la contempler, cette dernière avait disparu.

Le jeune homme retrouva ensuite la statuette dans le buisson. Il l'amena au curé qui lui donna une place plus honorable mais la statuette ne s'en contenta pas et retourna dans le buisson. Le curé, comprenant que c'est là qu'elle voulait être honorée, la mit dans une niche au pied d'une croix de bois. La croix fut ensuite remplacée par un petit oratoire qui fut béni le 27 août 1551. C'est à partir de cette date que commencèrent les pèlerinages qui prirent rapidement une importance considérable.

La statuette est aujourd'hui enfermée dans un reliquaire exposé derrière le maître autel de la basilique Notre-Dame de Bon-Encontre.

[modifier] Les pèlerinages

À côté de l'oratoire abritant la statuette de la Vierge, on construisit en 1600 une église. Cette entreprise, principalement initiée par l'archevêque d'Agen Mgr Nicolas de Villars, fut achevée en 1604.

De 1611 à la Révolution, le pèlerinage fut desservi par les religieux du Tiers-Ordre de Saint-François dont le couvent de Bon-Encontre avait été fondé par Marguerite de Valois.

Vers le milieu du XIXe siècle, l’église s’avéra trop petite et l’on décida d’édifier la basilique actuelle, la basilique Notre-Dame de Bon-Encontre.

Depuis cinq cent ans, la ville est sujette aux pèlerinages sans interruption, avec un frein pendant la période de la Révolution. Des reines, comme Marguerite de Navarre, des princes, des consuls, des confréries de pénitents, des paroisses de l'Agenais, de la Guyenne et des provinces environnantes se succédèrent pour venir se recueillir à Bon-Encontre. Les pèlerinages étant surtout un culte à la Vierge Marie, ils s'effectuent principalement au mois de mai, mois de Marie.

[modifier] Administration

[modifier] Liste des maires

Voici la liste des maires successifs de Bon-Encontre[2] :

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2014 Michel Lauzzana Parti Socialiste Médecin
Cinquième vice-président de la Communauté d'agglomération d'Agen
1995 2001 Francis Auradou Divers Gauche
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Election municipale de 2008

Voici les sites internet des listes se présentant aux élections municipales de 2008:

[modifier] Jumelage

Drapeau : Sénégal Carabane (Sénégal) depuis 1998

[modifier] Histoire du jumelage avec Carabane

À la suite de la rencontre de deux jeunes Bon-encontrais avec un artiste carabanais, Malang Badji, l’idée d’un comité de jumelage entre la petite île casamançaise et Bon-Encontre est née. Ainsi, en septembre 1994, le comité est officiellement créé. Deux voyages, en février 1996 et en février 1997, permirent de partager avec Carabane la volonté d'union et de constater la richesse des qualités humaines des Carabanais. En mai 1998, Bon-Encontre accueillait les cérémonies retour du jumelage.

Les objectifs de l'association sont, d’une part l’aide au développement humain, économique et social de l’île, et d’autre part, la vulgarisation de la culture africaine au bénéfice des Bon-encontrais.

[modifier] Réalisations et projets

À ce jour, les réalisations de l'association sont :

  • la dotation d’une pirogue motorisée
  • l'envoi de quarante mètres-cube de mobilier et de matériel scolaire
  • l'envoi de médicaments, de vêtements, de jouets, etc.
  • la constitution d’un fonds de bibliothèque consultable à l’hôtel de ville et d’un second sur l’île
  • l'exposition itinérante gratuite dans les écoles de l’agglomération agenaise de jouets africains
  • l'organisation de voyages à Carabane et de séances de cinéma africain à Bon-Encontre
  • l'organisation de soirées avec spectacle et repas sur le thème de l’Afrique
  • la mise en place en novembre 2002 d’une grande soirée d’entraide au bénéfice des sinistrés du ferry Le Joola
  • l'établissement d’une opération de parrainage d’enfants scolarisés en maternelle

L'association a pour projets :

  • la construction d’une école comprenant six classes, un local d’activités manuelles, une bibliothèque
  • la pérennisation de la soirée d’entraide chaque mois de novembre
  • la poursuite de l’opération de parrainages d’enfants
  • la réflexion sur la faisabilité d’un projet de fourniture en eau potable sur l’île de Carabane
  • l'envoi de cinq tonnes de matériel scolaire, bateaux, médicaments, etc.

[modifier] Intercommunalités

Bon-Encontre est au sein de trois intercommunalités :

[modifier] Communauté d'agglomération d'Agen

La communauté d'agglomération d'Agen regroupe sept villes de l'agglomération agenaise. Michel Lauzzana, maire de Bon-Encontre, est le cinquième vice-président de la communauté.

Bon-Encontre est parfois reconnu comme étant à l'origine de la communauté d'agglomération d'Agen. En effet, en 1974, le maire de Bon-Encontre de l'époque, René Lajunie, a relancé avec le docteur Esquirol, alors maire d'Agen, le syndicat intercommunal, ancêtre de la communauté d'agglomération d'Agen. C'est ainsi que naquirent les bases de la communauté d'agglomération telle qu'elle est aujourd'hui.

La communauté d'agglomération d'Agen a permis la mise en place d'un service de bus desservant toute l'agglomération et notamment Bon-Encontre. C'est également sous son impulsion qu'un service de collecte des déchets communs à l'ensemble de l'agglomération a été mis en place.

[modifier] SIVU Boé/Bon-Encontre

Les SIVU de Boé/Bon-Encontre agit à plusieurs niveaux.

Tout d'abord, sur le plan social, il gère un pôle d'accueil de proximité pour

  • les demandeurs d'emploi : réalisation de CV, offres d'emploi...
  • lutter contre l'illétrisme : ateliers de lecture et d'écriture, accompagnement dans les démarches administratives...
  • les jeunes de seize à vingt ans (Centre d'Action Jeune).

De plus, le SIVU a une mission sportive. En effet, les deux villes mettent en commun leurs infrastructures afin de permettre aux sportifs de pouvoir pratiquer vingt-deux disciplines. Toutes ces infrastructures sont gérées par le SIVU. Ainsi, le stade de Bon-Encontre est utilisé pour la pratique du rugby, de l'athlétisme, du base-ball ou du tennis alors que la Halle des Sports de Boé sera utilisée par les footballers ou les archers.

[modifier] SIVU Bon-Encontre/Pont-du-Casse

Dans les années 1980, Bon-Encontre et Pont-du-Casse ont uni leurs efforts pour réhabiliter le site d'une ancienne tuilerie à l'abandon et y installer successivement un centre équestre, un jardin botanique, puis un village de vacances. Le SIVU est propriétaire du terrain et aide les deux villes pour la gestion.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution

Bon-Encontre comptait, en 1999, 5759 habitants[3]. La ville a connu une important croissance de la population depuis 1968 avec notamment un doublement de la population entre 1968 et 1990.

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- 1 361 1 607 1 555 1 646 1 700 1 535 - 1 579
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 455 1 322 1 486 1 397 1 370 1 301 1 275 1 279 1 251
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 189 1 156 1 186 1 045 1 208 1 291 1 531 1 633 1 867
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 600 3 177 3 853 4 462 5 362 5 759 - - -
Nombre retenu à partir de 1800 : population sans doubles comptes

Bon-Encontre a un taux de natalité légèrement inférieur à la moyenne nationale sur la période 1990-1999 (11,29‰ contre 12,75‰[3]) et un taux de mortalité inférieur à la moyenne nationale sur cette même période (7,04‰ contre 9,16‰[3]). Sur la période 1990-1999, l'augmentation de population est due de façon équitable à la natalité et à l'immigration.

Taux de natalité, de mortalité et évolution[3]
1990-1999 1982-1990 1975-1982
Taux de natalité (en ‰) 11,29 12,10 11,01
Taux de mortalité (en ‰) 7,04 6,76 9,07
Taux annuel - Solde naturel (en %) +0,43 +0,53 +0,19
Taux annuel - Solde migratoire (en %) +0,37 +1,79 +1,91
Taux de variation annuel total (en %) +0,80 +2,32 +2,11

[modifier] Pyramide des âges

En 1999, Bon-Encontre comptait 49,3% d'hommes pour 50,7% de femmes[4]. À cette même date, la population se décomposait en classe d'âges suivant les proportions suivantes :

Pyramide des âges de Bon-Encontre en 1999[4]
Hommes Classe d'âge Femmes
Avant 1904  1
174  1905-1924  125
422  1925-1939  344
569  1940-1954  470
625  1955-1969  618
458  1970-1984  536
590  1985-1999  542

[modifier] Économie

[modifier] Économie de la ville

L'activité économique de la ville est essntiellement basée sur trois zones :

  • La zone industrielle de Laville, accueillant trente cinq industriels, avec comme activité dominante la chimie fine (Clariant Life Science Molécule)
  • La zone industrielle Jean Malèze, ayant pour activité dominante l'alimentaire (plateforme de distribution Système U), la transformation de viandes (Bigard) et les transports
  • La ZAC commerciale de Redon, avec bricolage, hypermarché, vêtements, restaurants, centre auto, meubles

L'activité économique est surtout basé sur le secteur industriel et sur le commerce.

[modifier] Emploi

La population active représente 46,1% de la population et 11,0% de cette population est au chômage[5]. Le revenu moyen par ménage est de 19 518 €/an alors que la moyenne nationale est de 15 027 €/an[5].

Population active totale en 1999[5]
Ensemble Ayant un emploi Chômeurs
Ensemble 2 655 88,5 % 11,0 %
De 15 à 24 ans 156 72,4 % 21,8 %
De 25 à 49 ans 1 880 89,0 % 10,9 %
De 50 ans ou plus 619 91,3 % 8,7 %
Hommes 1 367 91,1 % 8,2 %
Femmes 1 288 85,9 % 14,1 %

[modifier] Culture

[modifier] Patrimoine religieux

[modifier] Vierge du coteau

Implantée sur le coteau surplombant le centre-ville et la vallée de la Garonne, la Vierge du coteau est une statue signalant aux pèlerins le sanctuaire de Bon-Encontre. Elle fut construite en 1861 et mesurait 15 m. Elle fut érigée à l'initiative d'un supérieur du petit séminaire, M. Tailhe. La statue a été taillée dans les carrières de Dax et cinq wagons furent nécessaires pour l'acheminer de son lieu de production à son emplacement actuel.

Elle fut restaurée en 1880 et, à cette occasion, sa hauteur fut portée à 16,5 m.

Éclairée provisoirement lors des fêtes de Bon-Encontre de 1982 et 1983, l'engouement suscité par cette illumination poussa à entreprendre des travaux d'électrification. La statue est aujourd'hui éclairée toutes les nuits.

[modifier] Église de Sainte Radegonde

Cette église, de type roman, a été édifiée en l'honneur de Sainte Radegonde. Elle fut construite dans la première moitié du XIe siècle sur l'emplacement de sites gallo-romains. Elle a été pendant longtemps la seule paroisse de Bon-Encontre.

Du temps des guerres féodales, des luttes contre les Anglais ou des troubles du XVIe siècle, l'église servait d'abris ce pourquoi le sanctuaire a été transformé en donjon ou en poste d'observation et l'abside a été accolé au clocher.

Le porche, la sacristie et deux chapelles ont vraisemblablement été construits au XVIIIe siècle

L'église a été classé monument historique le 3 septembre 1912. Les abords de l'église l'ont été le 15 juin 1942.

[modifier] Basilique de Notre Dame de Bon-Encontre

Vers le milieu du XIXe siècle, la chapelle royale de Marguerite de Valois s'avérant trop petite, il a été décidé de construite cette basilique de style gothique. En 1854, une partie de l'ancienne église fut détruite et le 13 avril 1854, jeudi saint, la première pierre de la basilique fut posée. Un an plus tard seulement, le chœur, les chapelles environnantes, les sacristies et le transept étaient construits. Le 30 avril 1855, Mgr de Vesins bénissait cette première partie du monument. La basilique fut achevée en 1859 et fut consacrée le 11 septembre 1859 par le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux. Son clocher fut ajouté en 1865.

Les travaux suivant l'incendie du chœur en 1971, les vestiges de la chapelle royale de 1607 furent mis à jour.

Une Vierge-reliquaire abritant la statuette de la légende se situe au-dessus du tabernacle.

[modifier] Patrimoine civil

[modifier] Château de Castelnoubel

Le château de Castelnoubel est situé à environ 10 km d'Agen sur la commune de Bon-Encontre. Il se situe au sommet au dessus du vallon de Saint-Denis de Lasgourgues.

Ce château fort édifié au XIIe siècle, fut reconstruit aux XIVe siècle et au XVIe siècle. Il fut le fief des plus grandes familles de l'Agenais.

Au XIXe siècle, le château est devenu résidence et centre d'un salon littéraire.

Le château a été inscrit monument historique le 8 août 1966.

[modifier] Cassou

Le nom de ce lieu-dit est d’origine gasconne et signifie chêne. Le lieu était sûrement planté de chênes.

Dès le XIe siècle, des moines vinrent s’installer à Cassou pour travailler le sol. On raconte qu’ils construisirent un prieuré dont il ne reste aucune trace.

L'église Saint-Étienne de Cassou date de 1271 et à été restaurée en 1850. Cette église comporte deux chapelles.

[modifier] Château de Plèneselve

Le château de Plèneselve est bâti sur un petit promontoire, au commencement du Vallon de St Denis. Il a souvent été qualifié de simple manoir mais son enceinte, ses tours et son donjon, ses fossés et son pont-levis en font un véritable château fort. Depuis le début, la villa de Plèneselve est une maison d'exploitation agricole.

D'abord entourée d'une palissade, la villa de Plèneselve devint au XIIe siècle une véritable forteresse puis un château fort.

[modifier] Pont bleu

Ce pont, construit dans l'entre-deux-guerres est un pont en béton comme on en trouve beaucoup sur le canal latéral à la Garonne. Sa particularité est qu'il a été peint en bleu. Il est devenu un des symboles de la commune et a donné son nom au journal bon-encontrais d'informations municipales.

[modifier] Éducation

[modifier] École maternelle François Mitterrand

L'école maternelle François Mitterrand compte 185 enfants répartis en six classes.

[modifier] École primaire Georges Brassens

L'école primaire Georges Brassens compte 328 élèves répartis en quatorze classes.

[modifier] Collège La Rocal

Le collège La Rocal compte 800 élèves et trente cinq classes dont sept classes réservées pour la SEGPA. Le collège dispose d'un terrain de football, de handball, de basket-ball et de volley-ball.

[modifier] Animations

Bon-Encontre est le théâtre de plusieurs animations dont les principales sont :

  • La fête de mai
  • Le festival international d'orgues de Barbarie en Agenais
  • La foire aux livres anciens et vieux papiers de collection

[modifier] Fête de mai

Jusque dans les années 1950, la ville de Bon-Encontre connaissait une affluence particulière durant le mois de mai. Elle était le théâtre de fêtes religieuses, pèlerinages, processions, chemin de croix vers la la Vierge du coteau.

Le tortillon est alors à l'honneur. Cette spécialité locale date des années 1700 et se fabrique les dimanches et jours fériés du mois de mai.

[modifier] Festival international d'orgues de Barbarie en Agenais

Tous les deux, le festival international d'orgues de Barbarie en Agenais est animé par l'association Les Fadas de la musique mécanique. Cet évènement, attirant un public nombreux, est un hommage à la musique populaire.

[modifier] Foire aux livres anciens et vieux papiers de collection

Chaque année en décembre a lieu la Foire aux livres anciens et vieux papiers de collection. La foire est accompagnée du Forum des écrivains. Ces deux manifestations sont reconnues au niveau régional.

Tous les deux ans, l'association CORAI (Comité d'Organisation du Rassemblement des Amis de l'Italie) organise le dernier dimanche d'août, une grande journée avec les italiens et amis de tout le Sud Ouest. Le prochain aura lieu en 2008.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Sports

Club de rugby à XV le Rugby Club Bon Encontre-Boé évoluant dans le Championnat de France de 3e division fédérale saison 2006-2007

[modifier] Notes et références

  1. ab Source : Météo France, Site de Météo France
  2. Source: Maires GenWeb
  3. abcd Source: Évolution de la population sur le site de l'INSEE, recensement de 1999, Bon-Encontre sur le site de l'Insee
  4. ab Source: Pyramide des âges sur le site de l'INSEE, recensement de 1999, Bon-Encontre sur le site de l'Insee
  5. abc Source: Population active sur le site de l'INSEE, recensement de 1999, Bon-Encontre sur le site de l'Insee

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Jean Dubernard, Bon-Encontre (Lot-et-Garonne) : notre région et son passé, C. Laporte, 1983
  • Georges de Sevin, 500 ans de pèlerinage à Bon-Encontre, G. de Sevin, 1991
  • Histoire de Notre-Dame de Bon-Encontre d'après les documents authentiques, depuis l'origine du pèlerinage jusqu'à nos jours, par un prêtre mariste, Seguin frères, 1883
  • Abbé Géraud Duzil, Notre-Dame de Bon-Encontre, P. Noubel, 1842
  • Marie-Claude Auradou (avec collaboration de Guy Miquel et Claude Cathala). "Bon-Encontre: Un Siècle d'images, du bourg ecclésial à la ville moderne". Association De Livres en Livres, 2000.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes