Discuter:Blindage
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[modifier] blindage moderne (à trier)
[modifier] Blindage d'un char moderne
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Le blindage des véhicules légers est majoritairement assez sommaire (acier ou autre composant d'une épaisseur de quelques millimètres), pour éviter la pénétration des tirs de mitraille. Dans le véhicule dit blindé ou le char de combat, le blindage est beaucoup plus sophistiqué et efficace : il est conçu pour résister à la pénétration d'armes spéciales destinées à percer les blindages.
Autrefois, seule une épaisse carapace d'acier spécial assurait le blindage des engins lourds. Plus le blindage était épais, plus il était efficace. Les armes anti-blindage ayant depuis un très fort potentiel de perforation de l'acier (plusieurs dizaines de centimètres), les blindages modernes sont des assemblages de céramiques, d'alliages métalliques et de vide. Il existe également un blindage dit réactif qui est composé de tuiles explosives accrochées à l'extérieur du char qui sont déclenchées au moment de l'impact. Conçues contre les projectiles à charge creuse, leur explosion permet de dévier l'énergie perforante de l'obus.
Les derniers progrès en matière de blindage ont permis un allégement très significatif de ceux-ci, permettant leur installation sur des hélicoptères et des avions, là où il était impossible de le faire avec l'acier.
Le blindage (Chobham dans le cas des Abrams) des chars est inégal. Le moteur n’est protégé que par un blindage arrière de 75 mm dans le cas du M1A1.
L’avant de la tourelle est renforcé par un blindage Chobham de 380 mm. Ce blindage est composé d’uranium neutralisé, métal dense et quasiment gratuit puisqu’il s’agit d’un déchet recyclé en élément de protection. Bien sûr, le métal, bien que très faiblement radioactif (l'uranium est un mélange de trois isotopes : U235, U234, et U238. Quand la quantité d'U235 est inférieure à 0,711%, l'uranium est classé comme appauvri, ou neutralisé. L'uranium appauvri – ou uranium neutralisé - employé dans les applications militaires possède moins de 0,2% d'U235), est recouvert d’acier afin de minimiser les risques possibles de radiation), l’avant châssis par 410 mm, les côtés tourelle 300 mm et les côtés châssis 200 mm.
Comme vous l’aurez remarqué, un char est conçu pour un combat frontal. De plus, lorsque la tourelle est dirigée à 180°, le canon ne peut être abaissé à un angle égal à celui correspondant à la position de tourelle 0°, et encore moins à 90 ou 270°.
Le profilage des chars est étudié pour faire ricocher les obus et pour augmenter le blindage effectif. Un blindage de 100 mm d’épaisseur, incliné à 45°, possède une épaisseur effective de 141 mm.
Le blindage composite à l’uranium appauvri est très difficile à usiner puisque le métal est très dur, qu’il possède une température de fusion de 1 130°C et une température d’ébullition de 3 850°C. D'où les profils « au couteau » des chars et autres véhicules qui l’utilisent en tant que blindage.
Si le blindage des chars se renforce de jour en jour, si les bunkers sont munis de plusieurs protections épaisses en étant enterrés, il faut adapter l’armement qui n’est plus adéquat. C’est un cercle vicieux limité, dans le cas des chars, par les paramètres rapport poids-puissance (chevaux par tonne) et pression au sol (kilogrammes par centimètres carrés), d'une part, et par la capacité financière dans la recherche pour l’armée, d'autre part. Cela rend impossible à un pays ayant une économie faible de pouvoir développer un blindage adapté aux armes adverses et également des armes adaptées au blindage des pays adverses.
Concernant les forces aériennes, le blindage ne protège que légèrement le pilote, car il alourdirait l’avion ou l’hélicoptère. En revanche, on constate la disparition des navires cuirassés tout comme des canons de marine.
L’explication vient des contraintes financières. Il n’est pas rentable d’utiliser plusieurs centaines de millions ou quelques milliards de dollars afin de construire un bâtiment fortement blindé qui pourra être détruit par un simple missile anti-navire à tête d’uranium neutralisé. Un tel navire n’a plus de raison d’être puisque les batteries ou canons de DCA dont il serait équipé ont une portée, une puissance et une précision moindres par rapport au missile guidé. En revanche, le coût de revient de tourelles d’artillerie navale est exorbitant, y compris en terme de maintenance. Une simple plate-forme lance-missile suffit. S’il fallait doter les navires de blindage spécifique, nous pourrions, là, parler de risque significatif de pollution, car il serait nécessaire de construire des bâtiments dotés de cinquante mille à cent mille tonnes d’uranium appauvri. 0,2 % de cette masse représente néanmoins cent à deux cent tonnes d’U235 ; si le bâtiment est coulé (à l’aide de plusieurs torpilles ou missiles capables de percer ce blindage, ces quelques centaines de tonnes d’U235 se retrouvent au fond de la mer.
En outre, le combat moderne impose mobilité et rapidité, incompatibles avec cette masse de blindage. Les bâtiments de volume important, autant sur mer que sur terre ou air, sont à proscrire car immédiatement détectés par les satellites ou radars. De plus, lorsque le volume de la cible est important, la probabilité de porter un coup sur celle-ci est plus grande.
Nous en venons à l’élaboration de profils ou matières « furtives ». Les profils sont élaborés de façon à réduire la signature radar (profilages incompatibles avec des blindages surdimensionnés ou des volumes trop importants) et avec des matières capables d’absorber les ondes électromagnétiques par exemple. Pour réduire le répérage visuel, on utilise des peintures spéciales, de couleurs claires en dessous des avions ou sur les navires pour qu’on les confonde avec la couleur du ciel, et des peintures plutôt sombres au-dessus des avions pour que, vus du ciel, on les confonde avec le sol sombre la nuit ou au-dessus des forêts, villes, villages ou étendues d’eau.
[modifier] Recyclage
Que fait le bandeau de recyclage sur la page de discussion ? La Cigale 10 septembre 2007 à 15:12 (CEST)
