Discuter:Binary coded decimal

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En parlant du système BCD, je ne trouve pas claire la traduction: "décimal codé en binaire". Chacun sait, en effet, par exemple, que le nombre 20, de base 10, est codé en binaire: 10100, soit 24 en base 8, soit 14, en base 16, selon que l'on adopte un digit de 3 ou 4 bits. On peut difficilement comprendre autre chose. Je suis d'accord que l'ancienne appellation "binaire codé décimal" n'était pas non plus satisfaisante, même si les informaticiens d'autrefois s'en contentaient. En réalité, l'on essaie de traduire un syntagme anglo-saxon alors qu'il ne semble rien d'autre qu'une abréviation: Binary-Coded Decimal (que Wikipedia anglais reproduit d'ailleurs proprement). Le BCD se révèle moins une méthode pour cadrer directement un nombre décimal qui est dans l'absolu une valeur numérique, en un format "digital", qu'une méthode pour adapter, sur les petites machines (par exemple, les calculatrices), un nombre de base binaire (d'une mémoire interne), de façon qu'il s'interface au mieux à l'électronique externe (afficheurs décimaux, par exemple). La solution BCD serait bien de convertir du binaire en digits décimaux. Les valeurs de segment inutiles n'apparaissaient plus, la valeur du digit binaire de 4 bits ne dépassant pas 9 dans le registre. Plus tard, dans les années 70, les langages d'ordinateurs programmables intégraient toujours des instructions BCD: de transformation et d'addition pour faciliter les calculs comptables et leur impression.

Enfin, il a existé des ordinateurs "d'architecture décimale", notamment chez IBM (series 707x), SBM-Friden (System Ten) dont les circuits fonctionnaient directement en décimal. Mais on ne peut plus parler, alors, de BCD.