Big Three
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Surnom donné aux trois grands groupes de construction automobile américains, General Motors, Ford et Chrysler, en raison de l'importance de leur production et de leur rang de classement sur leur marché domestique.
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[modifier] Evolution du marché
Constitués progressivement par concentration horizontale entre 1910 et 1930, les "Trois Grands" détiennent près de 70% du marché américain à la fin des années 1920. Du début des années 1930 à la fin des années 1970, ils détiennent près de 85% de leur marché intérieur, avec une pointe à 93% en 1953. Au cours de cette période, la part moyenne de marché détenue par ces trois groupes est de 45% pour General Motors, 24% pour Ford et 16% pour Chrysler[1]. La mondialisation de l'économie, et l'ouverture du marché américain à la concurrence à partir de la fin des années 1950, vont progressivement faire baisser cette hégémonie des trois groupes. Le second choc pétrolier en 1979 va développer l'intérêt des consommateurs américains pour les voitures importées, plus petites et moins gourmandes en carburant. Le manque d'anticipation des constructeurs américains et la qualité moindre de leurs produits conduisent à un désintérêt progressif des consommateurs pour leurs constructeurs nationaux.
En 2007, la part des Trois Grands sur leur marché intérieur est tombée à 54% (24% pour General Motors, 16% pour Ford et 14% pour Chrysler). Le constructeur japonais Toyota est désormais installé à la 2° place du marché américain, et il est devenu premier au cours des premiers mois de 2008.
[modifier] Le syndrome des Galapagos
En référence à la théorie de l'évolution de Charles Darwin, Peter Cooke, professeur en gestion des entreprises à l'université de Buckingham (Angleterre), explique l'évolution des "Trois Grands" par le "syndrome des Galapagos" [2]: Les constructeurs américains ont bénéficié d'un isolationnisme caractérisé par la géographie, l'abondance d'un carburant bon marché et l'absence d'un taux de taxation élevé. Confrontés à la mondialisation de l'économie, ils risquent de disparaître faute de savoir s'adapter rapidement aux changements imposés par leurs concurrents japonais et européens.