Discuter:Bernard-Marie Koltès

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Th��tre : PROCES IVRE L'HERITAGE DES VOIX SOURDES LE JOUR DES MEURTRES DANS L'HISTOIRE DE HAMLET

Th��tre, traductions : LE CONTE D'HIVER (W. Shakespeare) LES LIENS DU SANG (A. Figard)

R�cit : DOUZE NOTES PRISE AU NORD (dans un livre de Fran�ois Regnault : "La famille des orties")


Sc�nario : LA NUIT PERDUE (adapt� de RECITS MORTS) NICKEL STUFF

[modifier] Discussion initiée dans le corps de l'article

Commentaire sur ce qui est dit plus haut : Comme d'habitude, on lit un assemblage de vérités qui ne font que conforter la thèse de celui ou celle qui écrit. C'est ainsi que la vérité est déformée et que les faits sont transformés ou détournés pour servir d'argumentation à l'idée qu'on se fait d'un personnage. Il est dommage de constater cela dans chaque biographie, fut-elle extrêmement courte.

Réponse à ce qui est dit ci-dessus : Aucune transmission de savoir ne se fait sans qu'elle ne soit teintée de subjectivité ; on ne peut faire passer une idée de manière purement objective. Ainsi, c'est à celui qui reçoit de savoir juger de ce qu'il peut et doit faire de l'information reçue, sans la tenir pour vérité absolue, et sans non plus la renier.

=>Affirmation de principe qui conduit obligatoirement à détruire toute idée de vérité, et donc, en derniére analyse, à valoriser la violence. Si l'enseignement est subjectif, que l'apprenant doit aussi subjectivement traiter cette information déja subjective, nous sommes en plein irrationel, et c'est finalement par la force, la propagande, le violence qu'une idée plus qu'une autre sera répandue. Vive le facisme, donc..


Quand on dit que Koltès ne comprit jamais la violence dans le monde, il est permis de penser que l'auteur de cette biographie ne comprend pas, ou du moins, est dépassé par ce qu'il lit. Peu d'auteurs sont capables de retranscrire toute la violence du monde à travers une œuvre comme a pu le faire Koltès. Koltès n'a jamais fait de son homosexualité un fer de lance, ne l'a jamais cachée, mais jamais abordée dans son œuvre. Les propos journalistiques réducteurs de cette biographie sont vides de sens. Mais ils sont nécessaires. Nécessaires car ils donnent la nausée et s'incrivent parfaitement dans cette construction en cours qui tend à faire disparaître tout relief du monde ambiant. Et la nausée donne des textes fabuleux, quand des auteurs comme Musil, Pasolini, Genet, Camus ou Koltès savent aussi bien la retranscrire...

(inséré par mes soins) DocteurCosmos 23 février 2007 à 08:47 (CET)