Bernard Schreiner (journaliste)

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Bernard Schreiner, né en Lorraine en 1940 et décédé en 2002, était un syndicaliste, un homme politique et un journaliste français.

Etudiant à Strasbourg, il est président de l'UNEF d'avril 1964 à avril 1965. Sa présidence est marquée par de nombreuses démissions au sein du bureau national (en particulier celle du secrétaire général Marc Kravetz en janvier 1965), caractéristiques du bouillonnement politique qui y régnait alors[1]. Il défendait entre autres l'allocation universitaire pour tous[2].

Il commence une carrière dans le journalisme en 1966, contribuant en particulier à Témoignage chrétien, dont il deviendra secrétaire général. Mobilisant en un comité d'initiative quelques revues catholiques (comme Frères du monde), il s'engage auprès du Père Thi pour les Assemblées internationales des chrétiens solidaires des peuples du Vietnam, Cambodge et Laos, dont la première se tient en 1971[3].

Il s'installe en 1974 à Mantes-la-Jolie, où il contribue au développement de la section locale du Parti socialiste. Il y assurera de 1977 à 1989 la direction de la culture auprès du maire Paul Picard. Il est élu député de Mantes-Limay (8ème circonstription des Yvelines) en 1981, et conserve son mandat jusqu'en 1993[4].

Il a reçu la Légion d'honneur en 2002, quelques semaines avant son décès.

[modifier] Notes et références

  1. Cf. les archives présentées sur le site du Groupe d'Etude et de Recherche sur le Mouvement Etudiant, [1]. La composition (et la décomposition) du bureau national de l'UNEF à cette époque-là est détaillée dans le Cahiers du GERME, n° 2, janvier 1997.
  2. Cf. le témoignage du syndicaliste Jean-Daniel Benard, recueilli par le Conservatoire des mémoires étudiantes, consultable ici [2].
  3. Cf. l'ouvrage de Sabine Rousseau : La colombe et le napalm, des chrétiens français contre les guerres d'Indochine et du Vietnam, 1945-1975, CNRS Éditions, 2002.
  4. Pour son rôle politique à Mantes-la-Jolie, cf. l'hommage publié dans le Courrier de Mantes du 29 mai 2002, consultable ici [3]