Bernard Carayon

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Bernard Carayon
Parlementaire français
Naissance 1er octobre 1957
Décès
Mandat Député
Début du mandat mars 1993
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription quatrième circonscription du Tarn
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Bernard Carayon, homme politique français, né le 1er octobre 1957 à Paris.

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 4e circonscription du Tarn. Il fait partie du groupe UMP. À l’Assemblée, il est connu pour ses fréquentes interventions, concernant le patriotisme économique, la politique publique d'intelligence économique et les technologies de l'information.

Il est réélu député en juin 2007.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né le 1er octobre 1957 à Paris, Bernard Carayon est député (UMP) du Tarn depuis 1993, ainsi que maire de Lavaur (Tarn) depuis 1995. Titulaire d’un DEA de Droit et du DESS Défense, géostratégie et dynamiques industrielles de l'Université Paris II-Assas, il exerce la profession de consultant en stratégie dans un cabinet d'avocats, après avoir été consultant puis directeur d'Ecofise (filiale de la Banque Rothschild et Cie) de 1988 à 1990. Il est auditeur à l’IHEDN.

Lors de ses études à l'université Paris II, Bernard Carayon est proche des milieux estudiantins d'extrême droite du GUD [1],[2]. Il a été notamment le directeur de la revue Vaincre et membre du bureau des responsables nationaux du GUD en 1977. Il participera à un certain nombre d'actions musclées du groupe, notamment pour protester contre la venue de Leonid Brejnev en France.

De mars 1986 à mai 1988, il est chargé de mission au cabinet du ministre délégué à la Sécurité (Robert Pandraud). De février à août 1996, il est parlementaire chargé d'une mission temporaire (audit des aides publiques aux entreprises) auprès du ministre de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications (Franck Borotra) et du ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce et de l'Artisanat (Jean-Pierre Raffarin). En 1998 et en 1999, il est délégué national du RPR, chargé de l'industrie.

À l’Assemblée nationale, il est membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du Plan, et rapporteur spécial du budget du Secrétariat général de la défense nationale et du renseignement depuis juillet 2002 (il a ainsi remis en octobre 2002 un Rapport spécial sur le projet de loi de finances pour 2003 - secrétariat général de la défense nationale et renseignement), ainsi que vice-président du groupe d'études sur la sécurité et la défense civiles. En janvier 2003, il a été chargé par le Premier ministre (Jean-Pierre Raffarin) d'une mission parlementaire (intelligence économique) et placé auprès du ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales (Nicolas Sarkozy). Il a ainsi remis en juin 2003 son rapport « Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale ». Sa mission s'est prolongée avec un colloque organisé le 1er décembre 2003 à l'IHEDN. Suite à son rapport, Alain Juillet a été nommé Haut Responsable à l'intelligence économique » auprès du Premier ministre mais placé auprès du Secrétaire Général de la Défense Nationale.

Il a créé avec l'appui de dix grandes entreprises européennes la fondation d'entreprise « Prometheus » afin d'étudier à la lumière de l'intelligence économique, les opportunités et contraintes de la mondialisation. le vice-président de la fondation est le député socialiste Jean-Michel Boucheron.

Bernard Carayon est partisan du rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes (proposition de loi 1521 du 8 avril 2004).

Le 3 octobre 2005, Dominique de Villepin a confié à Bernard Carayon une nouvelle mission. Le Premier ministre détaille les nouveaux chantiers à étudier : « peser dans la production de normes, notamment techniques, par les instances internationales, en particulier européennes », sensibiliser les entreprises « aux négociations en cours » et les informer « des enjeux et de la teneur des discussions internationales dans les domaines les concernant ». Le député du Tarn a rendu en septembre 2006 son rapport, intitulé A Armes égales.

Il est, avec le député UMP Richard Cazenave, un partisan du passage aux logiciels libres du poste de travail des députés élus en 2007.

[modifier] Mandats électifs

  • Conseiller municipal et maire :
  • Conseiller général :
    • 27/03/1994 - 18/03/2001 : membre du conseil général du Tarn
  • Conseiller régional :
  • Député :
    • 02/04/1993 - 21/04/1997 : député du Tarn (battu en 1997)
    • depuis le 16 juin 2002 : député du Tarn (4e circonscription)

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

[modifier] Travaux parlementaires

[modifier] Notes et références

  1. Bruno Vincens, Bernard Carayon : du GUD aux alliances avec le FN, L'Humanité, 10 juillet 1998, lire en ligne
  2. Bernard Carayon, Député stratège, La Revue Parlementaire, n°881, juillet 2005, lire en ligne