Bataille d'Abagana
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| Bataille d'Abagana | |
| Informations générales | |
|---|---|
| Date | 31 mars 1968 |
| Lieu | Sud-Est du Nigeria, près d'Abagana |
| Issue | Victoire de l'armée biafraise |
| Belligérants | |
 Gouvernement du Nigeria |
 République du Biafra |
| Commandants | |
| Colonel Mohamed Ali (†) | Lieutenant-colonel Achuzia |
| Forces en présence | |
| 6 000 | ? |
| Pertes | |
| 6 000 | 1 000 |
| Guerre du Biafra | |
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La bataille d'Abagana a été livrée le 31 mars 1968 pendant la guerre du Biafra (1967-1970).
Une colonne nigériane, composée de 96 camions chargés de munitions, d'obus et de 6 000 soldats appartenant à la deuxième division nigériane du colonel Mohamed Ali, s'étire sur plus de huit kilomètres sur la route qui mène d'Enugu à Onitsha. À hauteur d'Abagana, à quelques kilomètres d'Onitsha dont elle devait renforcer la garnison, la colonne gouvernementale tombe dans une embuscade préparée par les troupes iboes du lieutenant-colonel Achuzia.
Le combat est effroyable : les camions touchés explosent au milieu des soldats nigérians qui sont pris dans un gigantesque incendie et mitraillés par les soldats biafrais. La colonne est complètement anéantie et peu nombreux sont les soldats qui réchappent au carnage.
Cette bataille est la seule victoire importante remportée par l'armée biafraise. Selon le journaliste Gilles Caron qui visita les lieux quelques jours après l'affrontement, les Ibos victorieux auraient, pour éviter tous risques d'épidémies, enterré en hâte et au bulldozer prés de 7 000 cadavres (1 000 biafrais et 6 000 nigérians).
[modifier] Source
- Gilles Caron, Mort au Biafra !, édition Solar, Paris, 1968.
