Basile Fouquet

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Abbé Basile Fouquet (1622-janvier 1680) On écrit aussi Foucquet

Sommaire

[modifier] Famille

  • Frère de Nicolas, le surintendant, de deux prélats, il est quant à lui, fort mauvais sujet et nullement porté à la religion. Il n’est abbé que pour les bénéfices. Il est le septième fils Fouquet.

[modifier] Carrière

  • Agent de Mazarin, le chef de sa police secrète. Il aurait entretenu une police politique d’une cinquantaine de personnes. Retz a entendu dire que Basile Fouquet aurait proposé à la reine de le faire assassiner. Il est vrai que Retz lui avait pour sa part promis une grêle de coups de bâton[1].
  • Chancelier des ordres du roi, tant que Mazarin vécut. Disgrâcié avec son frère.
  • Abbé commendataire de la riche abbaye bénédictine de Barbeau où il se retire en 1678 pour y mourir à la fin de sa carrière. Il était aussi abbé de Rigny et de Nouaillé.

[modifier] Témoignages

Mis en scène par Bussy-Rabutin dans la Guerre des Gaules, il serait tombé amoureux de Mme de Châtillon dont il était le geôlier (le fait est d’ailleurs rapporté par Henri de Sévigné). Ce qui, selon Bussy-Rabutin, ne l’aurait pas détourné de menacer sa prisonnière de lui couper le nez, ce qui accrédite sa réputation d'homme violent. Peu avant d'ailleurs, c’était pour les beaux yeux de cette dame que Nemours, son amant, s'est fait tuer par son propre beau-frère, Beaufort.

[modifier] Références

  1. Sous l’Ancien Régime, le duel ne se pratiquait qu’entre gens de condition. Si une personne de qualité avait une affaire avec une moindre personne, elle faisait bastonner son adversaire. Voir l’affaire de Voltaire et du chevalier de Rohan.

[modifier] Bibliographie

  • Jean-Christian Petitfils, Fouquet, Paris, Perrin, 2005-1998, p. 79-82. Dans ce livre il s'agit du surintendant.