Base navale

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Une base navale est un lieu où une force navale peut s'abriter, se ravitailler, effectuer des réparations. C'est dans la généralité des cas, un port.

La notion de base navale est aussi ancienne que la Marine de Guerre. Pour reprendre la formule de l'amiral Mahan : "Il est inutile d’armer des bateaux s’ils n’ont pas de bases sur lesquelles ils peuvent s’appuyer". Les bases navales sont les points d'appui des flottes de guerre d'un pays. Si les conditions actuelles de la technique, autorisant une autonomie importante pour les navires, permettent de limiter le nombre des bases navales, il n'en a pas toujours été ainsi. Du XVIIe siècle au début du XXe, il était important pour chaque pays à vocation maritime de posséder de nombreux points d'appui.

Paradoxalement, le passage de la marine à voile à la marine à vapeur a été une régression stratégique, en remarquant que : "la dépendance des flottes à l'égard de leurs bases a beaucoup augmenté du fait de la nécessité de ravitaillements fréquents en combustible."[1]

Cette situation a changé avec l'apparition de la propulsion nucléaire et le développement du soutien à la mer des flottes de combat.

La base navale de l'US Navy de Guantánamo
La base navale de l'US Navy de Guantánamo

Une base navale peut être spécialisée. Ce sera le cas des Bases de sous-marins (appelées aussi, par abus de langage, Base sous-marine).

Une base navale peut être associée à un arsenal, un chantier naval ou à une base aérienne, dans ce dernier cas, on dit qu'il s'agit d'une base aéronavale.

Une base navale de station se contentera d'offrir un abri à une force navale, dans la région qu'elle prétend observer ou contrôler.

Sommaire

[modifier] Histoire et bases navales

On trouvera ci-après la description sommaire de quelques bases navales ayant tenu un rôle dans l'Histoire de la guerre sur mer.

  • Antiquité
    • Carthage : le port de Carthage comprenait une base pour la marine punique. Une structure circulaire permettait d'abriter les navires. Appien disait qu'il pouvait abriter 220 galères [2].
    • Le Pirée
Base navale de Pearl Harbor, 7 décembre 1941
Base navale de Pearl Harbor, 7 décembre 1941

[modifier] Les réseaux de bases navales : l'exemple britannique

Le développement de la conquête des mers et du commerce a conduit les britanniques à développer un réseau mondial de bases navales. On comparera les situations au début des deux derniers siècles.

[modifier] Au début du XIXe siècle

(cette section détaillera le réseau mondial des bases navales britanniques aux alentours de 1805)

[modifier] Au début du XXe siècle

(cette section détaillera le réseau mondial des bases navales britanniques aux alentours de 1910)

[modifier] Description de bases navales

Une partie de la Marine nationale dans le port de Toulon
Une partie de la Marine nationale dans le port de Toulon

On trouvera ci-après une description détaillée de deux grandes bases navales, leur organisation, leur fonctionnement.

[modifier] Plymouth (XVIIIe)

[modifier] Mers El Kébir (XXe)

[modifier] Notes & Références

  1. Hervé Couteau-Begarie, La puissance maritime, Castex et la stratégie navale, Fayard 1985, p. 229.
  2. Les données archéologiques semblent confirmer ce chiffre. Voir S. Lancel, Carthage, Fayard, 1992, pages 193-197.

[modifier] Pour en savoir plus

[modifier] Bibliographie

  • Livres
    • (en) The age of the galley, dir. R. Gardiner, Conway Maritime Press, 1995, chapitre 15.
  • Articles
    • Benoît Rossignol et Roland Le Borgne, Reconstruction, restructuration et modernisation des bases navales (1944-1949), Revue historique des armées, n°220, 2000 [1].
    • Les bases navales, Science et Vie, hors série « La Marine », 1949, p. 92.
    • Le port militaire de Carthage, Dossiers d'archéologie n° 183, 1993, p. 42 & s.
  • Colloque
    • Les bases et arsenaux français d’outre-mer, du Second Empire à nos jours, Paris, les 22-23 mai 2000.

[modifier] Liens

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[modifier] Sources

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