Barigo

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Barigo est un constructeur de moto français.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'histoire de Barigo commence à Thouars, lorsque un ami du fondateur de la marque, Patrick Barigault, lui demande de construire un cadre pour sa Bultaco. Le travail réalisé intéresse un grossiste qui commande des cadres pour des moteurs de 350 Honda.

C'est suite à l'essai de la 500 HB par le magazine Moto Verte en avril 1980 que la production prend réellement son envol. Les commandes affluent.

Pour pouvoir remporter l'appel d'offre lancé par l'armée française en 1984, Barigo s'associe avec les Ateliers de Construction Siccardi

En 1992, Barigo va mal. La société Perrotin Automation reprend le contrôle des opérations. La STIQ (Société des Techniques industrielles de Qualité) est crée.

En 1994, Barigo ne remporte pas le marché pour équiper la police avec le modèle GT.

Faute d'avoir rencontré son public, l'aventure Barigo se termine en mars 1997.

[modifier] Production

À la fin de l'année 79, le premier modèle à entrer en production est la 500 HB, utilisant un moteur de Honda XL 500 S. Peu après, un modèle sur base de Yamaha XT 500 voit le jour.

En 1983 nait la 560 GRS. Elle utilise un monocylindre Rotax pouvant délivrer jusqu'à 53 chevaux. La gamme s'agrandit également avec les 500 RCB et RB, déclinaison cross et enduro.

En 1984, une version militaire sur base de 350 Rotax voit le jour. Malheureusement la machine ne sera pas retenue pour équiper l'armée française.

En 1986, on ne trouve qu'un seul modèle au catalogue, mais disponible en trois déclinaisons :la 600 Evasion trail, la 600 Tonic enduro et la 500 Mega cross.

Début 1987, le supermotard commence à faire son apparition. Barigo présente son modèle Magie Noire. Celui-ci deviendra par la suite Tanagra, Magie Noire étant le nom d'un parfum. 17 ans plus tard, une autre marque française, Voxan présentera à son tour la Black Magic. Le grand principe de la Magie Noire/Tanagra réside dans la puissance importante (55 chevaux) pour un poids contenu (120 kg). Mais cette machine restera à l'état de prototype.

En 1990, apparaît l'enduro 605 GSE et sa version supermotard GS, toutes les deux utilisent un monocylindre Rotax.

En 1993, l'Onixa et la GT font leur apparition. La première ne sera produite qu'à trois exemplaires, la seconde était censée équiper la police mais ne fut pas retenue.

En 1994, le scooter Barilec fonctionnant à l'électricité est commercialisé.

[modifier] Compétition

De nombreuses Barigo ont couruent dans des compétitions de motocross locales, mais la première victoire en compétition mondiale était pilotée par Luc Duriez, qui, en 1981, remporta le Rallye de Tunisie. La machine était produite à partir d'une Yamaha XT 500.

En 1982, un amateur termine troisième du Paris-Dakar, prouvant ainsi la compétitivité des Barigo par rapport aux teams d'usine.
La même année, la marque sera récompensée par des bonnes places au rallye de l'Atlas, à l'Enduro du Touquet ou dans le championnat de France d'enduro.

En 1983, l'usine engage une 560 GRS (Grand Raid Special) au Paris-Dakar. Elle terminera onzième.
Toujours en 1983, un pilote de renom utilisera une Barigo pour courir l'Enduro du Touquet. Malheureusement, Hubert Auriol ne mènera pas sa monture jusqu'à la victoire, des ennuis de fourche le contraignant à abandonner.

En 1984, deux F1 Désert sont engagés dans le Paris-Dakar. Elles utilisent des moteurs 650 et 750 Ducati pantah. Aucune d'elles ne finira dans les points.

Après quelques années sans succès, Yamaha fait appel au savoir faire de Barigo pour équiper ses motos pour le Dakar. Ainsi, de 95 à 98, Stéphane Peterhansel et Eddy Orioli se partagent les victoires de l'épreuve sur des Yamaha à cadre Barigo.

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