Augustin Théodore de Lauzanne de Vauroussel

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Augustin de Lauzanne
Naissance 4 novembre 1805, Vernelle
Décès 15 octobre 1877, Paris
Activité vaudevilliste
Nationalité France France
Langue français
Genre Vaudeville

Augustin-Théodore de Lauzanne, chevalier de Vaux-Roussel, né à Vernelle, le 4 novembre 1805 et mort le 15 octobre 1877 à Paris, est un vaudevilliste français.

À treize ans, Lauzanne était venu à Paris où il avait grandi, s’occupant de littérature et surtout de théâtre. Un ami lui donna un jour une lettre de recommandation pour Duvert, qui avait déjà fait jouer quelques pièces. — J’ai connu à la pension un M. de Lauzanne, qui m’aimait beaucoup, et me faisait sauter sur ses genoux, dit Duvert au jeune homme. — C’était mon père, répondit l’autre. C’est de ce jour que naquirent des relations qui ne tardèrent pas à se changer en amitié véritable. Les nœuds de cette affection furent resserrés encore par un mariage qui fit entrer plus tard de Lauzanne dans la famille de Duvert qui, s’étant marié vers 1825, n’eut jamais de ce mariage qu’une fille qu’épousa Lauzanne, qui devint ainsi le gendre et le fils adoptif de celui dont il était le collaborateur.

Lauzanne débuta avec bonheur au théâtre par une parodie en vers burlesques du drame d’Hernani : Harnali, ou la Contrainte par cor (23 mars 1830), interprété par Arnal, eut une longue suite de représentations.

Lauzanne devint dès lors le collaborateur intime de Duvert. Des succès nombreux, dus à cette communauté de travail, ont réuni leur nom d’une façon inséparable sous la forme de Duvert et Lauzanne.

Parmi les pièces les mieux accueillies, on cite : M. Chapotard (1831) ; L’Assassin (1833) ; la Filature (1834) ; M. et Mme Mochard (1836) ; la Femme de ménage (1839) ; Riche d’amour, Beau gaillard, Capitaine de voleurs (1846) ; la Poésie des amours (1849) ; À la Bastille, le Pont cassé, Supplice de Tantale (1850) ; Ce que femme veut, etc.

Lauzanne a été décoré de la Légion d'honneur en 1853.

[modifier] Source

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, p. 1100.