Aubin d'Angers

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La milice de Guérande face aux Normands en 919 - in : « Vie de Saint Aubin », manuscript du XIe siècle provenant de l’abbaye d’Angers, BNF
La milice de Guérande face aux Normands en 919 - in : « Vie de Saint Aubin », manuscript du XIe siècle provenant de l’abbaye d’Angers, BNF

Aubin (PR : Albin, Albina, Albine) (Géo : 73) (1er mars) : né à Languidic près de Vannes (?) ou en Pays de Guérande (?), en 468 ou 469[1], issu d'une famille de Bretagne insulaire installée en Bretagne armoricaine, moine, puis abbé du monastère de Tincillac[2], puis nommé malgré lui évêque d'Angers en 529, décédé en 550.

Patron d'Angers, de Guérande, et de nombreux villages en France dont certains portent son nom. (Environ 110 églises en France portent le vocable de Saint aubin, et 83 communes). Nom issu du latin "albus" (blanc).

Dicton : "Taille au jour de Saint Aubin, Pour avoir de gros raisins".

Fête le 1er mars.

[modifier] Hagiographie

Il est établi qu'il participa au Concile d'Angers en 540, où il servit d'interprète à Saint Tugdual auprès du roi Childebert étant bilingue (Breton, Latin/Roman). Il aussi attesté qu'il combattit dans son apostolat le péché, particulièrement l'inceste et les mariages consanguins.

De son vivant, il aurait fait des Miracles : selon son hagiographie, il délivre des possédés, il ressuscite un jeune homme nommé Malabothe. Il libéra aussi un innocent des geôles et son gardien, impie bien sur, qui s'opposait à sa libération est mort par la volonté divine.

Son corps déposé dans l'abbaye d'Angers, fut dispersé par deux fois, la première peu de temps après sa mort par son successeur à l'évéché d'Angers (Eutrope) vers 575-580, et la seconde fois en 873.

De nouveaux miracles se produisent sur ses reliques, dont une apparition miraculeuse du saint, sur un cheval lumineux selon certains auteurs, qui provoque la fuite des Normands (Northmen ou Vikings) qui assiègaient Guérande en 919.

[modifier] Références

  1. il semble établi a minima qu'il est né en « Vénétie » selon l'appellation de l'époque pour désigner le Royaume breton de Vannes entre 467 et 470, les deux villes revendiquant son lieu de naissance sont toutes deux à cette époque dans cette « principauté »
  2. Ce lieu est cité deux fois dans les écrits ayant trait à Saint Aubin : Dans les « Epistola » de l'évêque Fortunat (VIe siècle) : Tincillacensis locus et dans la "Vie de Saint Aubin" (BN) : Monasterium Tincillacense - certain auteurs y voient Tilliers en Anjou, d'autres, à Théhillac, près de Redon aujourd'hui en Morbihan et à l'époque en « Pays de Guérande » (Bro Wenrann)
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