Assemblée nationale (Afghanistan)

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Afghanistan

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L'Assemblée nationale d'Afghanistan est l'institution détentrice du pouvoir législatif en Afghanistan depuis la Constitution de 2004. C'est la chapitre cinq de cette dernière [1] qui fixe sa structure et son rôle au sien du régime politique afghan.

Son siège est dans la capitale Kaboul.

Sommaire

[modifier] Structure

L'Assemblée nationale est bicamérale [2] :

  • la chambre haute, la Meshrano Jirga, est composée de 102 membres élus pour un mandat de quatre ans et élus pour les deux tiers par les conseils de province et le tiers restant par le Président d'Afghanistan
  • la chambre basse, la Wolesi Jirga, est composée de 249 membres élus pour un mandat de cinq ans par le peuple afghan

[modifier] Rôle

Étant détenteur du pouvoir législatif, l'Assemblée nationale vote les lois, le budget, contrôle les actions du gouvernement, approuve ou non les nominations présidentielle et ratifie les traités internatinaux [2].

L'Assemblée nationale est la seul institution capable de convoquer la Loya Jirga, approuver l'état d'urgence dans le pays et lancer une procédure d'impeachment du Président afghan [2].

Représent le peuple Afghan, la chambre basse est la seule institution pouvant voter une motion de censure contre les membres du gouvernement [2].

[modifier] Procédure législative

L'initiative législative revient aux parlementaire et au gouvernement. La Cour suprême, la plus haute autorité du pouvoir judiciaire peut également proposer un loi, mais uniquement avec l'accord du gouvernement, qui doit présenter la dite loi [2].

[modifier] Histoire

Le parlement issu de la Constitution de 2004 est inauguré le 19 décembre 2005 (le premier depuis trente ans). Les seuls représentant officiels étrangers sont une délégation du Parlement européen menée par Jürgen Schröder et Anne McLauchlan, ainsi que le Vice-président des États-Unis Dick Cheney qui est arrivé au cours de la cérémonie [3].

La présence d'ancien chefs de guerre au sein des parlementaires est vu par certains interlocuteurs de la délégation européenne comme une menace et un échec des vérifications pour empêcher des criminels de guerre d'être présent au sein du nouveau parlement. A contrario, d'autres personnes pensent que voir la participation de telles personnes à la vie démocratique est un atout pour éviter que ces derniers ne fasse usage de la violence pour résoudre leurs différents [4].

Le gouvernement de l'Inde a approuvé le 30 janvier 2008 la construction d'un nouveau bâtiment pour le parlement [5]. Situé dans la périphérie ouest de Kaboul, le nouveau siège comprendra deux salles où siégeront les chambres, une bibliothèque et une salle de prière [6].

[modifier] Références

  1. (en) Chapter Five: National Assembly, 26 janvier 2004. Consulté le 6 mai 2008
  2. abcde (en) Afghanistan’s Parliament: Structure, Roles, and Procedures, 5 décembre 2005, United Nations Assistance Mission in Afghanistan. Consulté le 6 mai 2008
  3. (fr) Jürgen Schröder, « Compte rendu de la présence de la délégation à la séance d’inauguration de l'Assemblée nationale afghane du 18 au 21 décembre 2005 », 12 janvier 2006, Parlement européen, p. 2. Consulté le 6 mai 2008
  4. (fr) Jürgen Schröder, « Compte rendu de la présence de la délégation à la séance d’inauguration de l'Assemblée nationale afghane du 18 au 21 décembre 2005 », 12 janvier 2006, Parlement européen, p. 3. Consulté le 6 mai 2008
  5. (en) Construction of Afghanistan’s Parliament Building and Indian Chancery Complex in Kabul, 30 janvier 2008, Gouvernement de l'Inde. Mis en ligne le 30 janvier 2008, consulté le 7 mai 2008
  6. (fr) Democracy not the preserve of the West: Karzai. Consulté le 7 mai 2008
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