Discuter:Aspect grammatical

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[modifier] Problème de l'aspect du passé simple

Un contributeur sous IP vient d'effectuer la remarque ci-dessous initialement dans l'article. --Dereckson (d) 24 novembre 2007 à 10:55 (CET)

je crois que vous posez mal le problème de l'aspect du passé simple qui se trouve avoir trois aspects:

1. L'aspect non accompli : employé avec un temps composé comme le passé antérieur ou le plus-que-parfait, il est dit non accompli( quand il eut fini son travail, il sortit// Après avoir salué l'assistance, il remit son chapeau sur la tête)
2. L'aspect non sécant : L'action exprimée par le passé simple est saisie dans sa globalité, elle est donc indivisible, à l'inverse de celle exprimée par l'imparfait qui s'étire sur l'axe du temps: on dit dans ce cas que le passé simple est un point et l'imparfait une ligne.( Il marchait quand un bruit de dispute éclata)
3. L'aspect sécant : le passé simple a également l'aspect sécant car il coupe l'action exprimée par l'imparfait; Comme je l'ai dit en 2, l'imparfait est une ligne et le passé simple un point qui vient couper cette ligne.Je crois qu'il faut retenir cet aspect qui plus rentable que celui que vous proposez car certains praticiens classent le passé simple parmi les temps à l'aspect accompli, ce qui est faux,il faut parler de l'aspect sécant du passé simple quand celui-ci est employé avec l'imparfait qu'il coupe( il marchait quand un bruit de dispute éclata)

En effet le passé simple n'est jamais accompli : l'aspect accompli est toujours marqué par les temps composés, c'est un fait bien établi. Il est donc non-accompli, comme tous les autres temps simples, comme l'imparfait, etc. En revanche, il est toujours non-sécant (un verbe a toujours plusieurs aspects). C'est l'imparfait qui est sécant : l'imparfait est un temps analytique, il permet de voir l'action à un moment donné, alors que le passé simple représente l'action globalement (aspect global qui fait croire que « c'est un point »). Dans votre exemple, il marchait quand un bruit de dispute éclata, c'est il marchait qui situe l'action sur un point précis : on voit la personne figée en train de marcher. Sans le passé simple, l'imparfait est autant sécant. Seules certains emplois de l'imparfait (imparfait d'habitude) dérogent à cette règle. Voir Harald Weinrich et surtout le tableau des aspects à droite de l'article. Bourrichon 24 novembre 2007 à 11:18 (CET)