Armoire de fer

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L’armoire de fer était le nom donné à un placard dissimulé par un lambris pivotant, dans les appartements de Louis XVI, au palais des Tuileries. Son existence a été révélée en novembre 1792 à Roland, ministre girondin de l'Intérieur par l'artisan qui l'avait fabriquée, un serrurier nommé Gamain. Les papiers comprenaient la correspondance de Louis XVI avec, entres autres, Mirabeau, Talon, le chef de sa police secrète, l'évêque de Clermont, son directeur de conscience, Dumouriez, La Fayette ou Talleyrand. S'ils ne permettaient pas d'établir la collusion de Louis XVI avec l'étranger, ils démontraient son double-jeu depuis 1789, sa complicité avec la contre-révolution et ses tentatives pour corrompre des députés. Le 20 novembre, Roland a déposé ces papiers sur le bureau de la Convention nationale, brisant ainsi toutes les tentatives pour empêcher le procès de Louis XVI[1].

Toutefois, selon les historiens Paul et Pierrette Girault de Coursac, spécialistes du règne de Louis XVI, l'armoire de fer serait une pure invention de certains révolutionnaires.

[modifier] Liens externes

Version des défenseurs de Louis XVI prétendant l'inexistence de l'armoire de fer sur la base des travaux des Girault de Coursac.

[modifier] Notes et références

  1. Albert Mathiez, La Révolution française, tome 2 : « La Gironde et la Montagne », chapitre 4 : « Le procès du roi »

[modifier] Bibliographie

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