Armand Gouffé

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Armand Gouffé

Nom Armand Gouffé
Naissance 1775
à Paris
Décès 1845 (à 70 ans)
à Paris
Nationalité France France
Profession Chansonnier et vaudevilliste

Armand Gouffé, né le 22 mars 1775 à Paris et mort le 19 octobre 1845, est un chansonnier et vaudevilliste français.

Entré comme employé au ministère des finances, il y devint sous-chef. D’une santé délicate et porté à la tristesse, il fut cependant un des poètes les plus joyeux de son temps, il chanta le vin dont il ne pouvait pas boire et égaya de ses refrains les desserts de repas auxquels son estomac lui défendait presque de toucher. La facilité de ses vers l’a fait surnommer « le Panard du XIXe siècle ».

Gouffé a été l’un un des premiers membres des Dîners du Vaudeville et du Caveau moderne ; il devança Désaugiers et Béranger. Plusieurs de ses chansons furent longtemps populaires, comme celle qui a pour refrain :

Plus on est de fous, plus on rit.

ou comme son Éloge de l’eau :

II pleut, il pleut enfin,
Et la vigne altérée
Va se voir restaurée
Par ce bienfait divin !
De l’eau chantons la gloire
On la méprise en vain :
C'est l’eau qui nous fait boire
Du vin, etc.

Les chansons de Gouffé ont paru sous les titres suivants : Ballon d'essai, ou Chansons et autres poésies (Paris, 1804, in-18)  ; Ballon perdu, ou Chansons et poésies nouvelles (Paris, 1804, in-18) ; Encore un Ballon (1807, in-18 ; le Dernier Ballon (Paris, 1813, in-18).

Les principaux vaudevilles de Gouffé, où l’on trouve aussi d’heureux couplets, ingénieusement encadrés, sont : Les bustes ou Arlequin sculpteur (Paris, 1795) les Deux Jocrisses (Paris, 1796, in-8°)  ; Nicodème à Paris, ou la Décade et le dimanche (Paris, 1796, in-8°)  ; Garrick double (1800, in-8°)  ; le Chaudronnier de Saint-Flour (1801, in-8°) ; le Mariage de Collé, avec Brazier (1809), in-8°) ; M. Mouton, avec Paul de Kock (1818, in-8°) ; le Duel et le Déjeuner (1818, in-8°) ; la Tante et la Nièce (1824., in-8°)  ; le Bouffe et le Tailleur, etc.

[modifier] Source

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 914.