Discuter:Anne Louise Germaine de Staël

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Il est certain que classer la substance de cet article à Necker est tout à fait contraire aux règles du genre. Mme de Staël est un écrivain connue sous son nom de plume, l'état civil n'a pas d'intérêt pour le titre de l'article (pas plus que pour Lautréamont, Marguerite Yourcenar ou Mme de La Fayette, auteur de La Princesse de Clèves sous son nom d'épouse (née Marie-Magdeleine Pioche de La Vergne). J'ajoute qu'elle avait épousé John Rocca à la fin de sa vie, et que cette circonstance ne doit pas non plus induire en erreur quant à l'entrée encyclopédique la plus opérante. C'est donc sous le nom de Staël qu'il s'agit de faire l'entrée encyclopédique, conformément d'ailleurs à tous les dictionnaires/encyclopédies qui évoquent cette femme splendide. Par ailleurs, les prénoms exacts sont Anne-Louise (avec tiret) Germaine : Anne-Louise est le prénom choisi en l'honneur d'Anne-Louise de Vermenoux qui assiste à son baptême le 22 avril 1766. Sources : Madame de Staël, Ghislain de Diesbach, Librairie académique Perrin, 1984 ; Dictionnaire encyclopédique de la littérature française, Laffont-Bompiani, collection Bouquins, Robert Laffont, 1997. villy 11 aoû 2004 à 21:40 (CEST)

Arguments à intégré à Projet:Biographie Treanna °¿° 11 aoû 2004 à 21:45 (CEST)
Question, quel nom de plume réel utilisait-t-elle ? Anne-Louise Germaine de Staël ou Madame de Staël qui est une désignation courante aujourd'hui ? Dans le cas où les éditions d'époque comporteraient "Madame de Staël" comme nom d'auteur, le choix serait alors entre :
  • Anne-Louise Germaine Necker (état civil)
  • Madame de Staël (pseudonyme inspiré de son nom d'usage) et qui semble avoir été une désignation d'usage courant depuis la fin du XVIIIe siècle
  • Notons que le même Ghislain de Diesbach utilise, dans la bibliographie de son Necker ou la Faillite de la vertu (1re édition 1978) une troisième dénomination : Stael-Holstein (baronne de)
Je vais encore en revenir aux Conventions de nommage :
  • point 7 (titre le plus court possible parmi ceux désignant le sujet avec précision) ;
  • point 19 (titre respectant un "principe de moindre surprise").
Je ne sache pas que qui que ce soit évoque "Anne-Louise Germaine de Staël" dans le langage courant, tandis que tout le monde saura de qui l'on parle avec "Madame de Staël", désignation qui a d'ailleurs paru suffisamment évidente à G. de D. pour en faire le titre de la biographie de la fille, six ans après celle du père...
Ma'ame Michu | Discuter 12 aoû 2004 à 14:31 (CEST)
J'admet tout à fait les arguments de Ma'ame Michu. Je pense qu'en effet, à l'exemple de l'article Comte de Lautréamont la meilleure entrée pour ma chère Staël serait Madame de Staël. Alors au boulot Ma'ame Michu, si tu ne le fais pas (réécriture du redirect), je le ferais dans quelques jours (tout de suite, j'ai pas envie ;-) villy 12 aoû 2004 à 21:50 (CEST)
Voir aussi le grand nombre d'ouvrages (mais pas tous) titrés "Madame de Staël + quelque chose", la lexicalisation de certains dictionnaires (Larousse : STAËL-HOLSTEIN (Germaine NECKER, baronne de), dite Mme de Staël, femme de lettres française... |oubliant d'ailleurs au passage les autres prénoms, mais c'est courant dans le GLe), ou encore le très élégant site de la Société des études staëliennes. Le même principe de simplicité pourrait également s'appliquer à Madame de Maintenon, Madame de Montespan, Madame de Pompadour, Madame du Barry qui sont quand même les déignations les plus courantes, et dépourvues d'ambigüité... Pour Condorcet, avec le nom de la commune, ça coincerait, mais on pourrait peut-être simplifier avec Condorcet (philosophe) (idée en l'air). Ma'ame Michu | Discuter 12 aoû 2004 à 22:12 (CEST)