Années 1310

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Sommaire

[modifier] Événements

Sceau des Templiers

1305-1314 : règne du pape Clément V

1307, le 13 octobre, arrestation des Templiers en France par le roi Phillipe le Bel, avec l'accord du pape Clément V.

1311 : 20 septembre, ouverture du Concile de Vienne, à 10 heures, en la cathédrale Saint-Maurice (à Vienne)

1311-1322 : Il y a eu deux sessions du concile de Vienne.

1313 : Henri VII, de Luxembourg, meurt empoisonnée par une hostie.

1314 : le lundi 18 mars, Jacques de Molay, 22e Grand maître de l'Ordre du Temple, est brûlé devant le peuple, sur une estrade, dressée face à la cathédrale Notre-Dame de Paris, sur l'Île aux Juifs (endroit qui n'existe plus comme tel aujourd'hui).

1316 : le pape Jean XXII succède à Clément V

[modifier] Personnages significatifs

[modifier] Inventions, découvertes, introductions

[modifier] Économie & société

  • Disettes et famine en Europe entre 1315 et 1320[1].
  • Pendant la période angevine, la superficie du royaume de Hongrie, sans compter les conquêtes provisoires et les dépendances vassales, est estimée à 300 000 Km², peuplés d’environ 3 millions d’habitants. On dénombre 49 villes royales libres, 638 bourgs jouissant de privilèges, et quelque 21 000 villages. Environ 2,4 millions de personnes sont des paysans libres qui exploitent près de 300 000 propriétés roturières ou tenures, de 20 ha en moyenne. De 360 000 à 480 000 personnes sont astreintes au servage. Le pays compte environ 2000 gros propriétaires, 40 000 moyens et une noblesse de 150 000 petits propriétaires, avec seulement 50 000 citadins. La population est peu dense et l’immigration se poursuit, surtout dans les régions périphériques, en Slovaquie et en Transylvanie, avec l’installation de colons roumains, moraves, polonais, ruthènes et allemands.
  • Naples compte 30 000 habitants. Sous Robert d’Anjou, le royaume semble stable et prospère, et son unité repose sur l’organisation féodale. En réalité, moins peuplé, doté de petites villes, il est très pauvre. L’exportation de denrées dans le Sud de l’Italie est assurée par des marchands étrangers qui ne laissent sur place presque rien des bénéfices réalisés. Les seigneurs prennent leur part sur les transactions, et la paysannerie vie dans une grande pauvreté. La crise économique du XIVe siècle frappera de plein fouet le pays déjà affaibli. Des régions entières seront désertées, et dans certaines parties de la Sicile, 50% des villages disparaissent.

[modifier] Notes et références

  1. http://www.histoire.ens.fr/colloques/disettes%20tous%20les%20r%E9sum%E9s.pdf