Discuter:Analyse transactionnelle

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Sommaire

[modifier] Commentaires Génerales

Je trouve que cet article est peu utile dans ce sens qu'il souligne surtout les critiques et aspects négatifs de l'AT, sans donner au lecteur assez d'informations sur l'AT pour qu'il puisse former sa propre opinion. L'article en anglais est mieux equilibré: [[1]] Je trouve qu'il faudrait signaler ce manquement au lecteur. HoldspaFR 26 février 2007 à 14:34 (CET)

J'ai posé le bandeau recyclage. Si tu veux, tu peux traduire l'article anglais pour ajouter de l'info sur le français. Cependant il est important que la critique soit présente (je sais que tu ne dis pas le contraire, mais j'anticipe pour d'autre peut être:). Cordialement.--Yugiz (me répondre; p; c) 26 février 2007 à 15:10 (CET)

Commentaire personnel ctrl1@hotmail.fr : Il est vrai que la présentation de cette discipline a recours à quelques raccourcis qu'il serait bon de gommer. Néanmoins, les grandes lignes sont présentes, et malgré l'absence de subdivision nécessaire en trois sous-personnages pour l'enfant, et en deux pour le parent, la présentation générale me semble cohérente avec l'esprit et le propos de cette analyse, dont j'ai appris les rudiments en cours de communication, et dont je me sers au jour le jour avec une totale satisfaction. Ceci dit, attendons une critique destructive.. Au fait, c'est ma première intervention sur Wikipedia, j'espère que je ne bousille pas la mise en page xD Je vais tenter de m'inscrire ^^

Il est important de lire wikipédia:Principes fondateurs, et en particulier le 2ème commandements. Wikipédia n'est pas là pour défendre ou démonter une théorie/ discipline, mais pour exposer tout les points de vus (positifs ou négatifs). Cordialement. P.S: vous vous en servez au jour le jour dans quel cadre? (curiosité personnelle :).--Yugiz (me répondre; p; c) 4 juin 2007 à 20:51 (CEST)

Bonjour, mon premier survol de cet article me laisse perplexe sur deux points : 1) je regrette que l'AT ne soit développé qu'autour du concept des Etats du Moi, mais l'oeuvre de Berne propose que ce concept s'intègre à un vaste ensemble intitulé "les scénarios de vie" et qui intègre : les Etats du Moi, les jeux psychologies, la structuration du temps, la gestion des sentiments/émotions, en passant par les méconnaissances et les passivités, la grandiosité, la symbiose (et j'en oublie...). Je pense fortement développer ces concepts ici. 2) je regrette que les critiques de l'AT aient une place trop importante dans cet article - de plus est cela manque au fond d'impartialité car il existerait bien des informations positives de l'AT si on les cherchait, non ? -, ne pourrait-on pas comme il a été fait pour l'article "les Etats du Moi" créer une subdivision intitulée "les dérives de l'AT" ? car je lis cet article et rapidement je me dis : "l'AT ce n'est pas une bonne méthode" alors qu'il y a de très bonnes choses quand même (je suis critique de l'AT aussi, pas en terme de dérives mais de postulats, j'aime bcp cette méthode en étant conscient de ses limites). J'espère ne pas être redondant en disant tout cela avec ce qui a été débattu ici. Dernier point : il manque au moins une bibliographie (je peux m'en occuper). Cordialement Ojarretonaire

[modifier] patient vs client

Ne serait-il pas plus juste de parler de "praticien et de patient" plutôt que de "praticien et de client" ? (adr.IP)

Je partage tout à fait ce point de vue, d'autant plus qu'il ne s'agit pas toujours de clients, sachant qu'on peut pratiquer l'AT entre amis ou entre personnes ayant ces mêmes connaissance, sans aucun lien financier. De même, lorsqu'on consulte un médecin (bien que je précise qu'ici ce ne soit pas de la médecine), on a beau être le client du médecin, on utilise quand même le terme "patient". Je corrige donc.--Papa6 19 juillet 2006 à 10:39 (CEST)
D'accord avec votre point de vue, mais je pense que le terme "client", en lieu et place de "patient", vient des état-unis, d'où est né l'AT. --Yugiz | pour causer 19 juillet 2006 à 13:27 (CEST)
J'ai l'impression qu'il pourrait y avoir un faux-ami en français... "client" au sens anglais se traduit par client. Mais si on dit "client" en français, on a de très grandes chances de penser à "consummer". C'est pour ça que je conserve une préférence pour le mot "patient".--Papa6 19 juillet 2006 à 17:27 (CEST)
Mais, faites attention! Les Analystes Transactionnels anglophones ont choisi le mot 'client' justement parce que le mot 'patient' est trop chargé de bagage: il implique une relation inégale, ou l' 'expert' a plus de pouvoir que celui qui demande son aide; ceci va complètement à l'encontre de la philosophie de base du AT, soit la relation Adulte-Adulte entre les deux parties du contrat thérapeutique. Le bagage 'consommateur' du mot 'client' est bcp moins nocif, à mon sens. HoldspaFR 26 février 2007 à 14:18 (CET)

Carl Rogers a émis la même réserve sur le terme patient et lui a préféré celui de client. Mais personnellement j'utilise le mot patient (et je n'avais pas cette idée au départ) car un client me semble un terme "désaffectivé" alors que patient suppose quand même une souffrance qui cherche une écoute thérapeutique. Le contrat thérapeutique en AT est pris avec la partie Adulte du patient mais je suis avec son Enfant la plupart du temps et il y a bien quelqu'un qui au départ, le thérapeute, prend en charge, devient un Parent, une autre personne, son patient (ça ne veut pas dire que ce patient soit infantilisé mais que l'on écoute l'Enfant en lui). Pour info Berne utilise le terme "patient" dans son "Que dites-vous après avoir dit bonjour ?". Ojarretonaire

[modifier] MILS

Ôté le lien vers la MILS ajouté puis re-ajouté par un IP, car le lien qui évoque le rapport de la MILS est déjà dans l'article, les liens de type "voir aussi..." doivent mener vers des pages dont le sujet est directement en rapport. Si on clique sur "MILS" et qu'on atteint la page en question sur wikipédia, on n'apprend rien de plus sur l'analyse transactionnelle, donc il me semble que ce lient ne fait qu'établir une association d'idées et non un circuit d'information. (->Jn) 18 juillet 2006 à 18:44 (CEST)

J'ai apporté quelques modifications à l'article. Concernant le lien vers la MILS, je l'ai wikifié, car c'est vrai qu'il faut le maintenir, puisqu'on en parle dans l'article. En revanche, je doute aussi de la pertinence à le faire figurer en double dans les autres liens.--Papa6 19 juillet 2006 à 10:35 (CEST)

[modifier] système fermé, secrets ou dérives?

Le titre « l’analyse transactionnelle :un système fermé avec ses secrets », est la question posée par Pat Crossman dans le numéro de Juillet-Aoùt 2005 de la publication « The Script » publiée par l’association internationale d’Analyse Transactionnelle (ITAA ). Cette information est donc vérifiable facilement. Les dérives mentionnées dans l’article sont avérées. D’autres sont possibles. Si tant est que le mot « dérive » qualifie convenablement les actes mentionnés. Les dérives ne sont pas le fait de praticiens lambda, mais des professionnels certifiés par les différentes associations internationale européenne et française, c'est à dire ceux auprès de qui la confiance devraient être la plus importante.


[modifier] Le texte de la MILS

Après le passage sur la vente pyramidale, la MILS évoque une critique de la théorie et du fonctionnement des comités d'éthiques. Ce n'est pas une simple histoire de vente pyramidale:

"...Appliquée notamment à la vie professionnelle, l'analyse transactionnelle offre des formations comportant l'usage de "timbres psychologiques" : timbres humiliation, timbres colère, timbres anxiété, que l'adepte "colle dans son carnet de timbres psychologiques".

Au-delà de ces exemples qui relèveraient d'un bêtisier, s'ils n'émanaient d'entreprises ou de salariés contestant à juste titre de tels apprentissages dans le cadre de formations professionnelles financées sur des fonds mutualisés, des pratiques attentatoires à la dignité des personnes, émanant de psychothérapeutes ou "praticiens" de l'analyse transactionnelle ont été portées à la connaissance de la MILS.

Il a pu être constaté que jouaient une habileté et une solidarité sans faille entre organismes et groupements professionnels douteux, au détriment des victimes. Des comités d'éthique ou commissions de déontologie autoproclamés discréditent les plaintes, suscitent de faux témoignages et se prononcent en faveur des psychothérapeutes concernés. "

Tout à fait, mais ça ne justifie pas un lien MILS sur l'article, de même qu'on ne met pas un lien Police dans un article sur un criminel quelconque. En revanche un lien (externe) vers le rapport de la MILS ou vers une page qui l'évoque, très bien oui. (->Jn) 19 juillet 2006 à 21:59 (CEST)
La suppression du lien interne vers la MILS se comprends aisément à la lecture de votre argumentaire. Par contre la suppression par Papa6 le 19 Juillet à 10H45,du lien externe vers le compte-rendu de la MILS à propos de l’AT ne me semble pas logique, car c’est une source d’information primaire utile pour le lecteur. Ce texte se trouve sur plusieurs sites, y compris celui de la MIVILUDES (pas très facilement accessible ). Les précédents internautes l’avaient mentionnés en tant "que des victimes de l’AT sur prévensectes". Personnellement je pense que la solution la plus claire et lisible pour les lecteurs seraient de mettre derrière le mot MILS qui apparaît dans le chapitre non pas le lien interne, mais le lien externe vers le chapitre consacré à l’AT (sur Prévensectes ou autre, Charlatans, Voltaire… )

[modifier] A propos des dangers de l'AT

Il y a des dangers avérés, et possibles avec les praticiens de l’organisation (la MILS explique le système pyramidal). Chaque praticien reproduit la technique pour laquelle il est certifié et supervisé. D’autres sont plus mal connus. Ils dépendent de la technique et peuvent toucher les patients lambdas. C’est par exemple un état de dissociation de la personnalité : se penser composer de plusieurs états du moi différents, et analyser ses relations avec autrui selon ce modèle. La conception des états du moi et une métaphore. Dés lors que l’on commence à vouloir traiter nos relations voire à les normaliser, à partir de ce clivage de l’égo nous rentrons dans des problématiques psychologiques complexes. Il n’est pas anodin d’aborder voir de bidouiller la structure d’une personnalité. Les défenses, les émotions, les traumatismes, les diverses croyances et représentations de chacun sont comme les éléments d’une maison. Cela peut-être aussi l’interprétation excessive selon les grilles AT, par exemple analyser toute situation comme étant un « jeu » où les acteurs pensent réaliser qu’ils ne sont pas sincère dans leurs relations. Cliniquement les patients peuvent se trouver alors angoissés. Confronté à un évènements douloureux n’importe quelle personne peut vite perdre pied et développer un état sévère d’abréaction, pouvant parfois conduire à une bouffé délirante ou au suicide. C’est l’une des raisons possibles qui a poussé les AT a développer la conception dite « de fermetures des issues dramatiques » (closing escape hatches ), où le patient s’engage à ne pas devenir fou, à ne se faire aucun mal, ni à autrui, volontairement ou non. Nous entrons là dans la dimension mystico-religieuse, où le patient pense pouvoir consciemment maîtriser sa vie dans une sorte de toute puissance. Cela est selon mon opinion l’un des sophismes de l’analyse transactionnelle. Je ne pense pas que la vie, le désir, la maladie soient réellement maîtrisable et encore moins contractualisable (malgré les progrès médicaux et sociaux ). L’homme n’est pas dieu tout puissant ! Les thérapeutes formés et expérimentés savent ne pas aborder systématiquement les fragilités de leurs patients.

A propos du triangle dramatique de Karpman, Pat Crossman dans le même article de « The script » (Juillet-Août 2005 )écrivait qu’il y avait de vraies victimes, et qu’elle avait trop souvent entendu « ne le secoure pas ! » et expliquait que le Docteur Karpman, psychiatre, avait conçu cette grille d’analyse pour des groupes de prisonniers. Il imagina la forme géométrique en pensant à certaines stratégies des joueurs de foot-ball américains (voir le site de Stephen Karpman ).

Car l’AT a été conçue pour soigner des malades, souvent lourds, des schizophrènes, des psychopathes, des alcooliques, que ce soient dans des communautés thérapeutiques ou des prisons. Il y eut par exemple dans la prison de Marion dans l’Illinois, le programme Asklépéion du psychiatre Martin Groder qui concernait des unités de haute sécurité pour criminels. Certains d’entre-eux furent certifiés par l’ITAA (notamment Ken Windes ). Ce programme utilisait les conception de l’AT associées au « jeu d’attaque » de Synanon *(une confrontation particulièrement violente ). Taïbi Khaler est l’un des disciples de Martin Groder. Il a ensuite développé ses marques déposées : Process communication model ® ou Process therapy model® qui utilise de manière explicite les pratiques apprises auprès de Martin Groder (voir le site de Taïbi Khaler ). Dans les années 60, la Californie ferma nombres de ces hôpitaux psychiatriques. Les patients furent pris en charge par exemple dans des communautés thérapeutiques. L'inégalité d'accès aux soins s'intensifia.

Transposer cette technique à des personnes non malades, par exemple dans le cadre de formations obligatoires en entreprise, ou lors de stages de développement personnel pour chromeurs me semble poser un grave problème et devrait éveiller le sens critique de tous. Il est donc logique de lire sur différents sites internet, les témoignages de personnes expliquant avoir été détruit par ces séminaires. J’espère que ces commentaires vous seront utiles.

  • Synanon fut une communauté thérapeutique prenant en charge des alcooliques. Installée à Oackland dans la baie de San-Francisco, elle fut considérée aux USA comme une secte (Travail de Richard Ofshe, lire Cult in our Midst de Margaret Thaler Singer )

--->> au sujet du triangle dramatique de Karpman je propose de comprendre qu'il y a Sauveteur avec un grand S qui signifie que c'est rôle propre à ce jeux-là et par voie de conséquences des Victimes avec un grand V (et des Persécuteurs). Mais nous connaissons tous des sauveteurs qui sont dans leurs missions d'aide (ex. pompiers) qui secourent des victimes sans que ce soit un jeu AT à la base. Karpman ne secoure pas des Victimes mais des victimes. Ojarretonaire