Ambassade de France au Japon

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L’ambassade de France au Japon est actuellement située dans le quartier Azabu (麻布?) au sud du centre de Tōkyō, où se trouvent de nombreuses ambassades (Allemagne, Australie, Autriche, Chine, Corée du Sud, Finlande, Grèce, Iran, Norvège, Russie, Suisse, et Taiwan).

Sommaire

[modifier] Relations franco-japonaises

Les premières relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies en 1858 par la signature à Edo d’un traité de paix, d’amitié et de commerce par Jean-Baptiste Louis Gros, baron et chargé d’affaires[1]. En 2008, auront lieu des commémorations pour le 150e anniversaire des relations franco-japonaises.

[modifier] Ancienne ambassade à Iidamachi

Au début du XXe siècle, la délégation était sise dans le quartier de Iidamachi[2]. Déjà trop exigüe, elle fut de plus endommagée puis détruite par les tremblements de terre et leurs répliques qui secouèrent la capitale japonaise en 1922 et 1923.

[modifier] Ambassade à Azabu

Une propriété du quartier huppé de Minami-Azabu[3] comprenant un parc de 24 000 m2 et des bâtiments fut vendue en 1930 à la France par le marquis Tokugawa afin d’en faire sa nouvelle délégation en terre nippone. Les constructions furent détruites lors des bombardements alliés de la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est lors des années 1950 que Desmarets et Belmont créèrent les bâtiments actuels en imposant un style moderne s’éloignant de l’architecture néoclassique qui était la norme à l’époque.

Le 29 octobre 2007, la France signe, avec un consortium privé franco-japonais (comprenant les compagnies Mitsui & Co, Nomura Real Estate Development, Takenaka Corporation et Aéroports de Paris Ingénierie), un accord prévoyant la cession d’une partie de son terrain en échange de la construction et de l’usage, par le consortium, d’un nouveau bâtiment qui redeviendra possession de la France après 50 ans[4]. Le consortium en échange reconstruit la chancellerie française et assume les coûts d’entretien pendant quinze ans. Cet accord constitue le premier contrat de partenariat public-privé conclu à l’étranger pour la France[4].


[modifier] Notes et références de l'article

  1. Martin de Chassiron, Notes sur le Japon, la Chine et l’Inde...
  2. vue satellite du quartier d’Iidamachi.
  3. vue satellite du quartier d’Azabu.
  4. ab La France s’offre une ambassade à Tokyo sans débourser un euro dans Le Monde du 31 octobre 2007.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes