Amédée de Béhague

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Comte Amédée de Béhague (Strasbourg, né le 11 ou le 12 octobre 1803 (21 Vendémiaire an XII) - Dampierre (Loiret), 1er février 1884), agronome français.

Fils d'Eustache-Antoine-Richard de Béhague (1757-1821) et de sa seconde femme, Henriette de Wittersheim, réputé naturel « attendu le défaut d'existence d'un acte d'état civil constatant la célébration du mariage entre Monsieur Béhague et Madame de Weittersheim », reconnu par acte du 21 vendémiaire an XII à Strasbourg. De ce fait, il ne put hériter que de la moitié de l'héritage de son père.

Le 7 mai 1825, il épouse à Paris Victoire-Félicie Bailliot (v. 1807-1885). Le couple a deux enfants : Octave (1827-1879), Valentine (comtesse de Jouffroy-Gonsans, puis comtesse d'Aramon) (v. 1830-v. 1902). Les époux sont séparés de biens en 1858.

Conseiller général du Loiret, vice-président de la chambre consultative de Gien, il fut créé Comte héréditaire en 1856 ou 1859 par la Duchesse régente de Parme et par une rare exception obtint la confirmation de ce titre par décret de Napoléon III.

Agronome réputé, il fut le premier à rendre salubre et cultivable la Sologne, achetant dès 1826 2 000 hectares qu'il mit en valeur en plantant des résineux et des bouleaux, créant notamment une forêt de 440 ha nommée le Bois-Béhague. Il fut président de la Société d'agriculture de 1876 à 1880. Mécène de la Société d'agronomie, il finança la construction de l'hôtel particulier dans lequel elle a son siège. Éleveur, il introduisit les moutons Dishley-Mérinos et Dishley-Solognot, et expérimenta l'emploi du sel dans l'alimentation du bétail et l'engraissement précoce des bêtes à cornes.

Officier de la Légion d'honneur le 12 janvier 1847.