Amédée Pommier

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Victor-Louis-Amédée Pommier, né à Lyon le 20 juillet 1804 et mort en 1877 [1], était un poète français.

Venu de bonne heure à Paris, après de brillantes études au collège Bourbon, il commença par coopérer à la Collection des classiques latinsde Lemaire, en préparant des notes, revoyant des textes et collationnant des manuscrits. Il prit part à la rédaction de la Semaine, gazette littéraire, fondée en 1824, sous la direction de Victorin et d'Auguste Fabre et de Villenave le père, et y inséra divers articles de critique et quelques morceaux de poésie. En 1826, il entreprit, comme éditeur, la publication d'une Collection de classiques latins, avec la traduction française en regard : mais il n'en publia que deux ou trois auteurs, dont les Commentaires de César, traduction de Toulongeon, revue par l'éditeur. Il donna, en 1827, une traduction de Cornélius Nepos en société avec M. P.-J. de Colonne à la Bibliothèque latine- française de Panckoucke, et traduisit, pour la même collection, le « Dialogue sur la vieillesse » par Cicéron. La philologie ne convenait pas à l'esprit de M. A. Pommier, il s'adonna tout entier à la littérature, et particulièrement à la poésie. Dans les années 1827-28-29, il obtint plusieurs prix de poésie aux Jeux-Floraux de Toulouse, et publia, depuis, les pièces couronnées dans son premier recueil de vers. Il occupa la chaire de littérature à l'Athénée royal dans l'hiver de 1828-29. Un mémoire de lui obtint l'accessit dans le concours ouvert en 1830 par la Revue de Paris sur cette question : « Quelle a été l'influence du gouvernement représentatif sur notre littérature et sur nos mœurs ? » Le rapport disait : « Ce discours, d'un esprit élevé, qui a paru s'éloigner trop souvent de la question proposée, est plein des souvenirs d'une instruction solide que fait valoir encore un style facile et correct ». En 1847, il remporta le prix de poésie décerné par l'Académie française, dont le sujet était la découverte de la vapeur. L'année suivante, lu môme classe de l'Institut lui décerna une médaille de 1,400 fr. pour la pièce (non impr.) sur l'Algérie ou la Civilisation conquérante. En 1849, il oblint à la fois le prix d'éloquence pour l'éloge d'Amyol et le prix de poésie pour la mort de l'archevêque de Paris, coïncidence assez rare dans les fastes académiques et qui lui valut la décoration, sur la proposition de M. du Falloux, alors ministre de l'instruction publique.

[modifier] Œuvres

  • République ou le Livre du sang (1836-1837)
  • Océanides et fantaisies, 1839
  • Crâneries et dettes de coeur, 1842
  • Colères, 1844
  • L’Enfer, 1856
  • De l'Athéisme et du déisme, 1857

[modifier] Source

[modifier] Note

  1. D'autres sources donnent 1878 et 1879