Alphonse Nothomb

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Alphonse Nothomb (Pétange, 12 juillet 1817-Pétange, 14 mai 1898) est un homme politique belge. Demi-frère de Jean-Baptiste Nothomb (Jean-Baptiste et Alphonse avaient la même mère et leur père étaient frère ; leur mère épousa le père d'Alphonse après le décès du père de Jean-Baptiste).

Il se présente sur les listes du parti libéral. Il participe au ministère unioniste de Pierre de Decker en tant que ministre de la Justice (1855-1857). Il est censé y représenter l'opinion libérale, mais son libéralisme était très modéré. À l'époque des troubles qui suivirent le vote de la « loi des couvents » (mai-juin 1857), il soutint avec Édouard Mercier la thèse qu'il ne fallait pas céder à la pression de la rue. Après les élections communales d'octobre 1857, qui fut une défaite pour les catholiques, il s'opposa avec Mercier à la démission de De Decker, mais ne put l'empêcher. Il reprit alors temporairement le portefeuille de l'Intérieur que détenait De Decker (14 octobre 1856-3 novembre 1856), ce jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement.

Il a aussi été membre de la Chambre des représentants et sénateur. Il sera nommé président de l'association catholique de Bruxelles.

[modifier] Décorations obtenues

Grand officier de l'Ordre de Léopold, croix civique, grand-croix de l'ordre pontificial de Saint-Grégoire-le-Grand, de l'ordre de la Couronne de fer d'Autriche, de l'ordre de la Branche ernestine de Saxe, de l'ordre de Saint-Joseph de Toscane et de l'ordre du Medjidié de Turquie, grand officier de l'ordre de la Légion d'honneur de France.

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