Alphonse Aulard

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Alphonse Aulard (né François-Alphonse Aulard le 19 juillet 1849 à Montbron, mort le 23 octobre 1928 à Paris) est un historien français.

Fils d'Alphonse Aulard (1819-1897), il a été le premier titulaire de la Chaire d'Histoire de la Révolution française à la Sorbonne.

Radical-socialiste, il appréhende Danton comme la figure majeure de la Révolution. Il revient plus tard sur cette idée, notamment lors de l'écriture de son livre Histoire politique de la Révolution Française, et de son refus d'être présent lors de la cérémonie d'inauguration de la statue de Danton. Il est un des premiers historiens de la Révolution à s'appuyer sur des véritables recherches archivistiques, avec un corpus scientifiquement confirmé. Mais son approche historique proche du mouvement positiviste lui attirera les foudres de son ancien élève, Albert Mathiez en 1908, lors de son compte-rendu sur Taine, historien de la Révolution Française.

Ses quatre volumes du Paris sous le Consulat sont une mine d'informations pour toute personne désireuse d'appréhender cette période historique.

Dépité et déçu par la République conservatrice qui s'installe durablement dans les années 1880, il déclare alors "que la République était belle sous l'Empire".[réf. nécessaire]

De 1906 à 1912, il est président de la Mission laïque française (une association qui créée et gère des établissements scolaires à l'étranger). Il sera également directeur de la revue La Révolution Française, de 1888 jusqu'à sa mort, en 1928.

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