Almont-les-Junies

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Almont-les-Junies
Carte de localisation de Almont-les-Junies
Pays France France
Région Midi-Pyrénées
Département Aveyron
Arrondissement Arrondissement de Villefranche-de-Rouergue
Canton Canton de Decazeville
Code Insee 12004
Code postal 12300
Maire
Mandat en cours
Patrick Grialou
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot
Latitude
Longitude
44° 35′ 49″ Nord
         2° 17′ 38″ Est
/ 44.5969444444, 2.29388888889
Altitude 180 m (mini) – 556 m (maxi)
Superficie 23,75 km²
Population sans
doubles comptes
425 hab.
(1999)
Densité 17 hab./km²

Almont-les-Junies est une commune française, située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Junhalmontois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

La première mention de la localité d'Almon (Almontis) est issue du Cartulaire de Conques et datée entre 997-1031. Dans la région proche d’Almon, un capmas d'Odolric est mentionné avec moulin, terres cultes et incultes. Les terres autour d'Almon feront progressivement partie des terres dites de Sainte Foy, réservées à l'usage de l'abbaye de Conques.

Au cours des différentes époques plusieurs seigneuries et châtellenies se partageront les terres de l'actuelle commune d'Amon-les-Junies, notamment la famille de Belfort, puis Belfort-Saint André, la famille de Mouret (Pagas) et de Flory (Laval). La famille Donzac issue de la bourgeoisie locale, avec des alliances dans la noblesse fut très présente à Ginouillac, avec un manoir édifié dès le XIIIe siècle et remanié au XVIIIe siècle, dont il reste encore des éléments remaniés dans les années 1990.

La localité d'Almon fera partie jusqu'en 1788 de la paroisse de Flagnac. 1788 marque la date de la création de la nouvelle paroisse avec édification de l'église actuelle, à la demande de la population parfois trop éloignée du lieu de culte. L'appellation Almon-les-Junies vient de l'union de plusieurs lieux existants au moment de la création de la paroisse: Almon, situé près de Vernhols et Lamicalie, et Las Johannias (éthimologiquement: défricheurs ou étrangers) qui donnera Les Junies.

Depuis les années 1990, Almont-les-Junies est connu comme étant la capitale gastronomique de l'estofinade, "estofinado" en occitan, ce plat à base de pommes de terre et de morue de Norvège préparé dans la région depuis le XVIIIe siècle.

Le 1er avril 1993, la commune d'Almon-les-Junies est renommée Almont-les-Junies, avec un "t", pour se rapprocher de la racine latine Almontis. Les panneaux routiers de la région sont restés obsolètes durant parfois plusieurs années.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 Patrick Grialou
mars 2008 Patrick Grialou
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
564 565 541 518 472 425
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Eglise du XVIIIe siècle : vitrail de l'ermite Hugon ; Sentiers pédestres parcourant la commune entre plateaux et vallées ; Ancien pont des pèlerins, dit Pont Romain du Brousseirou ; Ancien manoir de Ginouillac (propriétés privées) avec tour du XVIIIe siècle ; Ruine du château de Belfort (mentionné au XIe siècle et pris par les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans) ; Moulin de Parayre à Laval (privé) ; Moulin des Bréfénies ; Corps de ferme du XVIIIe au XIXe siècle (privés) avec de belles maisons de maître ; Reste de voie romaine (l'estrade conquese)

[modifier] Personnalités liées à la commune

Paul Ramadier, maire de Decazeville en 1929, président du Conseil en 1947. Il fait connaître la spécialité culinaire de l’estofinado à Paris. Réputé pour son fin palais et son bon appétit, amateur de stockfish, il ne pouvait s’en passer quand il était de fonction à Matignon. Paul Ramadier avait pour habitude, quand de passage dans le Bassin, de venir faire étape à Almon pour une dégustation de choix. Dans les années d’après-guerre, il arrivait à Almon au volant de sa traction avant, la pipe au bec, souvent accompagné d’amis. Quand la poule farcie lui était servie, il la tranchait en deux et s’en octroyait une bonne moitié, sans négliger pour autant les plats qui suivaient dont l’Estofinade.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes