Alfred Pellan
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Alfred Pellan (16 mai 1906, Québec, Québec - 31 octobre 1988, Laval, Québec) était un peintre, un illustrateur et un costumier québécois. Il est le premier peintre québécois à s'être illustré sur la scène française, en 1935. Vingt ans plus tard, suite à une exposition à Paris, son œuvre sera reconnue au Québec et au Canada.
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[modifier] Biographie
En 1926, il obtient la première bourse d'études en arts du Québec, ce qui lui permet de demeurer plusieurs années à VENISE OU Paris. Son plus grand coup de cette époque sera de gagner le premier prix à l'exposition d'art mural de 1935.
La Seconde Guerre mondiale l'oblige à retourner au Québec en 1940, où il s'installe à Montréal. Il rapporte des œuvres qui seront louangées dans des expositions à Québec et à Montréal. L'art cubiste et surréaliste qu'il ramène avec lui est cependant considéré comme trop avant-gardiste, en conséquence il en vendra peu. De 1943 à 1952, pour survivre, il enseigne à l'École des beaux-arts de Montréal. Son opposition active aux fondements théoriques du directeur de l'École pousse ce dernier à démissionner en 1945. L'école devient dès lors plus libérale dans son approche. En effet, Pellan est ouvertement contre l'académisme et s'engage pour un art indépendant, davantage ouvert à l'universalité.
Pendant les années 1940, il illustre des recueils de poésie et conçoit des costumes et des décors pour le théâtre. Son style de la maturité se développe aussi pendant cette période. Le surréalisme l'attire de plus en plus : son imagerie devient plus érotique et ses peintures, aux couleurs toujours saisissantes, deviennent plus grandes, plus complexes et plus texturées. Ne croyant pas aux écoles d'art, il forme Prisme d'Yeux en 1948, un regroupement qui réclame un art libre de toute idéologie.
En 1952, il reçoit une bourse de la Société royale du Canada et retourne à Paris jusqu'en 1955. Cette année-là, il devient le premier Canadien à présenter une exposition individuelle au Musée national d'art moderne. Sa réputation étant établie auprès des experts canadiens, il produit différentes expositions et reçoit des commandes de murales. Elles établissent sa renommée dans l'ensemble du pays.
Plusieurs monographies et documentaires lui sont consacrés.
[modifier] Honneurs
- 1972 - Prix Louis-Philippe-Hébert
- 1983 - Prix d'excellence de l'IRAC
- 1984 - Prix Paul-Émile-Borduas
- 1985 - Officier de l'Ordre national du Québec
[modifier] Hommage
Ce dernier possède un monument en sa mémoire dans la ville de Québec, sa ville natale.
Une exposition permanente lui est aussi dédiée au Musée national des beaux-arts du Québec.
