Alexandre Séon

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Alexandre Séon, le Récit, circa 1898, Musée de Brest
Alexandre Séon, le Récit, circa 1898, Musée de Brest

Alexandre Séon est un peintre français né en 1855 à Chazelles-sur-Lyon (Loire) et mort à Paris en 1907.

[modifier] Biographie

Issu d'une famille d'agriculteurs, il bénéficie d'une enfance paisible et d'une culture rurale qui lui communique le goût du merveilleux avec ses légendes. Elève à L'Académie des Beaux-Arts de Lyon, il pratique également les arts décoratifs et le dessin d'ornement pour l'industrie lyonnaise.

En 1877, il vient à Paris et suit les cours de Henri Lehmann, il rencontre Seurat[1], Alphonse Osbert, Edmond Aman-Jean, mais c'est Pierre Puvis de Chavannes duquel il sera l'élève et l'assistant durant dix ans et dont l'influence sera décisive. Il expose à partir de 1879 dans les divers Salons et devient une figure marquante du symbolisme. Alphonse Germain[2] dans Art et Critique le définit comme " symboliste-idéiste ", Emile Verhaeren relève son " pays de lumière " lors de son exposition chez Le Barc de Boutteville en 1892.

En 1892, il participe à la fondation de la Rose-Croix esthétique dont il sera un fidèle, il laissera un portrait de Joséphin Péladan dit Sar Péladan en nabi de l'idéalité.. Professeur de dessin scrupuleux à la Ville de Paris de 1881 à 1915, il recevra peu de commandes officielles, et en dépit de ses panneaux pour la Mairie de Courbevoie son ambition de décorateur ne sera pas favorisée.Il écrivit des ouvrages théoriques sur la " division perpective du ton ", et de " la symbolique de la ligne et des teintes ". Ami de Georges Deherme (fondateur des universités populaires), il crée des lithographies à bon marché, organise des visites du Louvre pour les ouvriers et milite pour le Palais du peuple.

Il illustre des ouvrages ésotériques, réalise les emblêmes de la Rose-croix et les frontispices des oeuvres de Joséphin Péladan. Inspiration poètique, vénération des formes pures, soucis théoriques et préoccupations sociales s' allient dans cette œuvre complexe et idéaliste.[3]

[modifier] Quelques œuvres dans les Musées

  • Lamentations d' Orphée, 1896, huile sur toile, 73 x 116 cm, Paris, Musée d'Orsay.
  • Portrait de Sar Péladan, Lyon, Musée des Beaux-Arts.
  • l'Etoile, Collection particulière.

[modifier] Notes et Références

  1. Séon sera le seul peintre que Seurat voulut encore fréquenter à la fin de sa vie
  2. Alphose Germain, évoquait les " teintes fugitives où l'indécis au précis se joint
  3. Les Peintres de l'Âme,le Symbolisme idéaliste en France par Jean-David Jumeau-Lafond
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