Alexandre Chatrian

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Émile Erckmann et Alexandre Chatrian
Émile Erckmann et Alexandre Chatrian

Alexandre Chatrian était un écrivain français, né à Abreschviller (lieu-dit du Grand Soldat, ou Soldatenthal) le 18 décembre 1826 et mort à Villemomble le 3 septembre 1890. Il est plus connu sous le pseudonyme commun d'Erckmann-Chatrian qu'il partageait avec son ami Émile Erckmann.

Voir Erckmann-Chatrian pour ce qui concerne leurs œuvres communes.

[modifier] Biographie

Les débuts

Né à Abreschviller, Alexandre Chatrian entra au collège de Phals­bourg vers 1842, en classe industrielle. Il arrêta ses études en 1844 et partit gagner sa vie en Belgique, comme comptable, pendant 2 ans.

En 1847, il était maître d’étude au collège de Phalsbourg lorsqu'il rencontra Erckmann. Ils devinrent amis et passèrent l'été ensemble dans les Vosges. Après la Révolution française de 1848, ils commencèrent à publier des feuilletons mais le succès escompté n'arriva pas aussi vite qu'ils l'avaient cru. Chatrian chercha alors un autre travail et fut embauché en 1852 comme employé de bureau à la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

Le succès

Après une période de rodage, ils commencèrent à être connus vers 1859 : la publication régulière de contes et de nouvelles fantastiques leur attire de nombreux lecteurs. Ils s'installèrent donc tous deux à Paris, près de la gare de l'Est pour pouvoir revenir régulièrement en Lorraine.

Chatrian achèta une propriété au Raincy, où il emménagea en mai 1869 avec Adélaïde Riberon, sa compagne avec qui il a eu deux enfants.

Après 1872, Chatrian écrivit plutôt du théâtre tandis qu'Erckmann s'occupait des romans.

Chatrian prit sa retraite d'employé des chemins de fer en 1884 et se retira alors à Villemomble.

La fin

En 1885, après le succès mitigé de Myrtille, Chatrian abandonna le théâtre et s’installa à Saint-Dié. Il tomba alors malade et sa santé mentale s'en ressentit.

Il négocia une nouvelle convention avec leur éditeur en 1886, qu'Erckmann refusa de signer. L'année suivante, il révèle à Erckmann qu'il rémunérait des « nègres » avec leurs fonds communs : c'est la fin de leur association et de leur amitié.

Il meurt à Villemomble en 1890.

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