Alex le perroquet

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Alex (né en 1976 et mort le 7 septembre 2007), est un perroquet gris du Gabon qui, de 1977 à sa mort, faisait l'objet d'une expérience scientifique menée par l'éthologue Irene Pepperberg visant à étudier les capacités cognitives des animaux et en particulier les capacités du perroquet à comprendre le langage humain. Le nom Alex est en effet un acronyme du nom du projet : Avian Learning EXperiment (Expérience d'apprentissage aviaire).

Alex possèdait un vocabulaire de 100 mots d'anglais qu'il utilisait à bon escient et comprenait plus de 1000 mots. Ce qui rendait Alex si exceptionnel n'était pas tellement le nombre de mots qu'il connaissait (le record en la matière pour un perroquet est de 800) mais le fait qu'il les comprenait réellement et pouvait même les utiliser de manière constructive dans le cadre d'une conversation. Il était, par exemple, capable de donner la couleur d'objets qu'on lui désignait et de les retenir. Par ailleurs, des travaux publiés en 2006 semblent montrer qu'il maîtrisait également les nombres jusqu'à 6, y compris le zéro.

Alex est mort le 7 septembre 2007.

Sommaire

[modifier] Accomplissements

Pepperberg a listé les accomplissements d'Alex en 1999. Alex pouvait identifier cinquante objets différents et reconnaitre les quantités jusqu'à six. Il pouvait distinguer aussi sept couleurs et cinq formes, comprendre des concepts comme "plus gros que...", "plus petit que...", "pareil que...", ou "différent de...", il apprenait aussi "au dessus" et "en dessous"[1]. Alex possédait aussi un vocabulaire d'environ 150 mots,[2] mais ce qui était exceptionnel, était le fait qu'il comprenait le sens de ce qu'il disait. Par exemple, lors d'expériences, des objets étaient montrés à Alex, et il lui était demandé de les décrire par leur forme, couleur et sur leur matière; et Alex répondait correctement. S'il lui était demandé la différence entre deux objets, il donnait les réponses, et s'il n'y avait pas de différence entre les objets présentés, il disait "none", ce qui en français peut être traduit ici comme "aucune". Quand il était fatigué de ces expériences, il disait: "I'm gonna go away" (en français "Je vais partir") et si le chercheur montrait alors de l'énervement ou une réaction, Alex essayait de dédramatiser en disant "i'm sorry" ("Je suis désolé"). Alex savait aussi ce qu'il voulait, ainsi, quand il disait "Wanna banana" (pour dire "je veux une banane") et que les chercheurs lui donnaient des noix, Alex restait alors silencieux et demandait à nouveau une banane, ou prenait la noix et la jetait sur le chercheur. Durant les tests de recherche, il répondait correctement à environ 80% des questions.[3]

[modifier] References

  1. Smith, Dinitia (October 9, 1999), "A Thinking Bird or Just Another Birdbrain?", New York Times: A1, http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=FB0E17F73A550C7A8CDDA90994D1494D81&showabstract=1 . Retrieved on 11 September 2007«  »
  2. Benedict Carey (September 10, 2007), http://www.nytimes.com/2007/09/10/science/10cnd-parrot.html?em&ex=1189569600&en=708c72b735b87acd&ei=5087%0A Alex, a Parrot Who Had a Way With Words, Dies]. New York Times. Retrieved on September 11, 2007.
  3. Irene Pepperberg Q&A

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes