Aizenay

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Aizenay
Carte de localisation de Aizenay
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Canton Le Poiré-sur-Vie
Code Insee 85003
Code postal 85190
Maire
Mandat en cours
Bernard Perrin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Vie et Boulogne
Latitude
Longitude
46° 44′ 24″ Nord
         1° 36′ 30″ Ouest
/ 46.74, -1.60833333333
Altitude 10m (mini) – 76m (maxi)
Superficie 81,06 km²
Population sans
doubles comptes
7 147 hab.
(2006)
Densité 87.00 hab./km²

Aizenay est une commune de la Vendée, dont les habitants sont appelés Agésinates, ce qui voudrait dire « conducteur d'ânes » selon une tradition du XIIe siècle, mais qui se révèle fausse, les Agésinates étant le peuple celte qui peuplait la région. La commune compte aujourd'hui environ 7400 habitants.

Sommaire

[modifier] Géographie

Aizenay est situé à 15 km au nord-ouest de La Roche-sur-Yon, 25 km de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et de Challans et 30 km des Sables-d'Olonne (sur la côte vendéenne).

Aizenay est limitrophes des communes de La Chapelle-Palluau, Maché, Apremont, Coëx, La Chapelle-Hermier, Martinet, Beaulieu-sous-la-Roche, Venansault, La Génétouze et Le Poiré-sur-Vie.

Sa limite septentrionale suit le cours de la Vie et sa limite méridionale le cours du Jaunay

Commune du canton du Poiré-sur-Vie, Aizenay se prononce Esnàe en poitevin (parlanjhe). Traditionnellement, les Agésinates sont appelés en poitevin lés Trjhous ("les Toujours").

Formes anciennes : Ecclesia de Asineis au XIe siècle, Asiniacum et Asianum au XIIe, Asènes, Asyanensis, Asiniacum et Aisenei au XIIIe, de Asiano, Ayzenoys et Aizenois au XIVe, Asenayum au XVe, Izenay au XVIIe, Aizenay au XVIIIe.

[modifier] Environnement

Aizenay possède 2 fleurs (Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg) au Concours des villes et villages fleuris (2ème fleur obtenu lors du palmarès 2007).

[modifier] Histoire

Il ne subsiste que peu de vestiges du passé sinon des habitations troglodytiques au bord de la Vie. Saint-Benoit y est mort en 360 (voir Abbaye Saint-Benoît de Quinçay).

L'Eglise d'Aizenay a été inscrite Monument Historique en 2007.

On recense quelques vestiges archéologiques :

  • des puits dits funérailles gallo-romaines sous le bourg actuel,
  • une nécropole du haut Moyen Âge autour de l'ancienne église,
  • le château de "La Maronnière" dont il reste encore le corps de bâtiment central qui a remplacé une forteresse des XIVe-XVe siècles.

On note également sur le territoire communal la présence de nombreuses belles demeures comme "La Petitière" (maison noble transformée en ferme), "La Giraudinière" (ancien château) ou le logis du "Grand Plessis".

Parmi les éléments remarquables :

[modifier] Histoire contemporaine

Située entre Saint-Joseph des Landes et La Brionnière, la stèle de la Brionnière commémore le parachutage de 3 tonnes d'armes, le 11 août 1943.

Le 27 mars 1944, un B-17 américain s'écrase à la lisière de la forêt d'Aizenay. Baptisé Big Red par son équipage, il appartenait au 388e Group Bomb. Avec 545 autres appareils, il allait bombarder des objectifs situés dans la région de Bordeaux.

La Chapelle-Palluau a été rattaché à Aizenay entre le 1er septembre 1972 et le 31 mai 1979.

[modifier] Contes et légendes

La vie d'un pays ne s'exprime pas seulement dans les faits et événements qui jalonnent son histoire, mais encore dans ces contes et ces légendes qui prennent avec la réalité la plus grande liberté, mais expriment peut-être dans un style plus imagé, plus poétique, les aspirations, les croyances ou les craintes de tout un peuple.

[modifier] Les sabats de sorciers

Les Sabats de sorciers se tenaient aux croisés de la Clapechère ou de Lavignon, et le loup-garou qui hantait le village des Arcis ne fut mis en fuite qu'au moyen d'un bâton de néflier.

[modifier] Une garache

Une garache citée sur Aizenay par la Dr Baudouin était en réalité une demoiselle métamorphosée qui courait ainsi le loup-garou. C'est probablement la même que mentionnait déjà l'abbé Baudry en 1873 : Un soir, un prétendant, blotti sous le lit, vit sa fiancée partir pour Lavignon, après s'être ointe d'une graisse magique, et avoir répété trois fois :

Par dessus les haies et les buissons !
Pour aller joindre Lavignon !

Désireux de la suivre, il s'oignit de la même manière ; seulement, ayant oublié la formule « Par dessus ... » et l'ayant remplacée par les mots « À travers les haies et les buissons », il arriva à Lavignon le corps tout ensanglanté par les épines contre lesquelles il avait dû se heurter. De plus, au retour, voyant sa fiancé franchir la rivière d'un bond, il se serait écrié admiratif « Jésus ! », ce qui eut pour effet de lui faire perdre tout pouvoir ; et du coup, il fut obligé de rentrer à pied.

[modifier] La tasse aux trois curés

La tasse aux trois curés est le nom d'un lieu-dit qui se trouve à la limite d'Aizenay et du Poiré-sur-Vie. Plus précisément, il s'agit d'un nom donné à une portion de la rivière du Courtin, qui sépare les deux localités. On dit en effet que les curés d'Aizenay, du Poiré et de La Génétouze avaient autrefois coutume de se réunir à cet endroit pour y faire leur partie de mouche habituelle, à la belle saison. Un jour qu'ils avaient soif, ils s'étaient allongés tous les trois pour boire à même la rivière, quand passa au même moment un quidam qui s'écria : "Ca fait trois curés qui boivent à la même tasse!". Et le nom en serait resté.

[modifier] Notre-Dame de Bonsecours

Notre-Dame de Bonsecours, implorée lors d'une terrible épidémie, aurait libéré la paroisse de ce fléau, en reconnaissance de quoi les habitants d'Aizenay bâtirent dans le bourg une chapelle qui lui fut dédiée. Cette chapelle fut bientôt un but de pèlerinage pour les gens des alentours. Elle fut définitivement détruite en 1837.

[modifier] La Tranchée des Maures

Une légende dit que les Maures, après avoir été battus à Poitiers par Charles Martel, se seraient enfuis en rejoignant la côte à travers une tranchée, cette tranchée passant par Aizenay.

Anecdote : La ligne du téléphone rouge qui relie la Maison Blanche à l'Élysée passe par Aizenay.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
4077 4348 4802 5149 5344 6095 7147
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
variation pop annuelle de 1990 à 1999 dû au solde naturel dû au solde migratoire
+ 1,47% + 0,60% + 0,87%

[modifier] Economie

Bois, traditionnellement, grâce à sa forêt.

Auparavant confection textile et chaussure. Aujourd’hui les industries ayant le plus d’importance : ouvertures en plastiques (Cougnaud SA Atlantique Menuiserie, groupe Lapeyre-Saint-Gobain) ; micro-ondes (Fagor-Brandt).

Diverses entreprises de métallurgie (avec des spécialisations dans la découpe au jet d’eau et au laser). Plusieurs minoteries et diverses petites sociétés agro-alimentaires. Imprimeries.

Travaux publics, carrière, entreprises de transport.

Sociétés de transport et distribution de boisson au niveau du département (France Boisson du groupe Heineken et Elidis du groupe Kronenbourg).

Artisanats, commerces, grandes surfaces.

Nombreuses entreprises agricoles, avec pour activités principales l’élevage de vache à viande et de vache laitière, élevages de volailles, de porcs, maraîchage… Fromage de chèvre réputé localement.

La 2×2 voies qui relie Aizenay à La Roche-sur-Yon fut le premier tronçon de ce genre en Vendée. Il a été un axe de développement économique majeur pour la commune.

[modifier] Liste des maires d'Aizenay

Année Maire Parti
180?- 18?? Pierre Georget
18?? - 18?? M Messager
1837 - 1848 Victor Cormier
18?? - 18?? Julien Ordonneau
18?? - 19?? Victor Neveu
19?? - 193? Dieudonné Martineau
193? - 19?? André Ferry-Wilczek
19?? - 19?? docteur Buet
19?? - 19?? Jean Labarbe
19?? - 1983 Oger
1983 - en cours Bernard Perrin divers droite cadre bancaire retraité

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes