Airsoft

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Joueur d'airsoft, équipé d'une réplique d'un G36E
Joueur d'airsoft, équipé d'une réplique d'un G36E

A l'origine Airsoft désigne les répliques d’armes (airsoft gun) propulsant par gaz ou air comprimé des billes de 6 mm ou 8 mm en plastique, parfois en rafales. A l'origine conçu pour le tir sur cible ou la collection, les fans de ce loisir l'ont transformé en une activité ludique opposant en général deux équipes dont les joueurs sont munis d'un masque ou de lunettes de protection (obligatoires) et d’une ou plusieurs répliques. Les projectiles utilisés ne contiennent pas de peinture et le jeu repose donc uniquement sur le fair-play. Il existe de nombreux types de scénarios pratiqués couramment comme la capture de drapeau, le deathmatch en équipe ou encore la protection de VIP.

Contrairement aux idées reçues, les lanceurs de type airsoft développent une moins forte puissance que les lanceurs de paintball grâce à la faible masse des billes. Les deux activités ont généralement un but ludique, cependant marquée par une approche de réalisme militaire généralement plus poussée pour l'airsoft, une impression que la grande majorité des joueurs de paintball ne veulent pas donner. La différence réside surtout dans les tenues vestimentaires camouflées que portent les airsofteurs et dans les lieux de jeu. Le paintball se pratique habituellement sur des terrains de sport équipés d'obstacles gonflables, l'airsoft se pratique sur des terrains privés de type naturel ou urbain. On notera qu'un certain pourcentage d'équipes, tant en Belgique qu'en France, axent plus leurs parties sur les aspects "jeu de rôle" de l'airsoft que sur l'aspect "milsim" (simulation militaire). Une grande variété de styles est ainsi permise par les scénarios sur lesquels sont basés les séances de jeu.

Sommaire

[modifier] Histoire de l'airsoft

[modifier] Interdiction des armes à feu au Japon

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Japon avec sa nouvelle constitution réglemente la possession des armes à feu pour la population civile. La règlementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme a feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Or il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyen ou par manque d'armes neutralisés.

À la fin des années 1960 apparaissent les répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, spécialement pour la collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des partie fonctionnelles comme les vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes étaient conçues et modifiées afin qu'il soit impossible de tirer à balles réelles .

[modifier] Les premières répliques fonctionnelles

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles, non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

À cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon.

Au vu de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame.

Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns.

Des ingénieurs fort connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.

[modifier] Les problèmes des répliques à gaz

Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des bonbonnes internes sont réalisées dans les répliques voire les chargeurs, améliorant le réalisme. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et réserve alors ces répliques à un petit groupe de passionnés.

À la fin des années 1980 toutes les répliques airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé.

Les bonbonnes (en 2008) ne mesurent pas plus de 5 cm et se logent dans la poignée des pistolets et tirent 250 coups sans le recul de la culasse et 80 coups avec le recul de la culasse pour plus de réalisme.

[modifier] L'arrivée des répliques électriques

Une réplique électrique appelé AEG d'un MP5-SD5
Une réplique électrique appelé AEG d'un MP5-SD5
Une réplique de MP5-A2-TLF modifié (red-dot, laser, coupleur de chargeurs, sangle, garde main tactique d'origine)
Une réplique de MP5-A2-TLF modifié (red-dot, laser, coupleur de chargeurs, sangle, garde main tactique d'origine)

Dans les années 1980[précision nécessaire], Tokyo Marui, société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes utilisant la technologie des voitures électriques télécommandées. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort, lui même armé par un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox". L'énergie nécessaire à la propulsion des billes est alors tirée d'un accumulateur électrique. La facilité d'utilisation et d'entretien de ce type de réplique est telle que c'est le principal déclencheur du succès de l'activité.

Tokyo Marui a commencé avec la fabrication du FAMAS français (réplique très appréciée par une partie de la population des airsofteurs japonais grâce à son look futuriste), et connaît un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le MP5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.

En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la puissance de sortie des ces dernières. Le système s'appuie sur l’effet Magnus, découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870), qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans le sport. Le système permet, grâce à une pièce de caoutchouc de frotter la bille au moment de sa propulsion, et ainsi la faire tourner sur elle-même et tel un lift au tennis de la faire "voler".

[modifier] Mesures de sécurité

L'airsoft n'est pas une discipline dangereuse, à condition de respecter les quelques règles de sécurité élémentaires. Les clubs disposent tous d'un règlement dont voici les points essentiels.

Tout d'abord, les joueurs doivent observer une distance minimale de tir qui augmente selon la puissance de la réplique.

Afin d'assurer la protection des joueurs, une protection oculaire est obligatoire. On trouve des protections de plusieurs genres : masque grillagé, masque intégral ou lunettes. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue pour l'airsoft.

Enfin, beaucoup d'équipes s'accordent à interdire les tirs en aveugle, les rafales à courtes distances, la visée de la tête lorsque cela n'est pas nécessaire.

[modifier] Répliques

[modifier] Gaz

Les répliques à gaz se divisent en plusieurs catégories:

  • GBB (Gaz Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0°C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
  • GNB (Gaz Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n'effectue pas un mouvement d'aller retour lors du tir.
  • NBB (Non Blow-Back) : Le système est simplifié a l'extrême. Ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.
  • CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone ou bien de l'air comprimé, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball (leur capacité se voyant relativement limitée étant donné le mécanisme assez complexe employé). Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ses répliques étaient très puissante (environ 400 fps) et sont souvent interdite en partie d'intérieur (CQB).

[modifier] Manuel

  • Les répliques manuelles (dites spring = "à ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils à pompes et pistolets.
  • Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring mais avec des améliorations notamment au niveau de la qualité du canon de précision. Ils sont relativement peu bruyants, mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer le ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé.

[modifier] Électrique

Une gearbox animée
Une gearbox animée

Le lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Air Electric Pistol) pour les réplique d'arme de poing. Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort ; A la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé.

Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses. Leur principe de fonctionnement s'apparente donc aux répliques spring mais avec l'aide d'un système électrique.

[modifier] Billes

Billes d'airsoft
Billes d'airsoft

Les billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur de rares modèles). Généralement, les billes se composent de plastique (polystyrène) mais on trouve également des billes biodégradables fabriquées à base d'amidon de maïs ou encore d'un mélange de résine et de fragments d'orge.

Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12g à 0,45 g et même plus. Pour un aeg classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes étant plutôt réservées aux tirs de précision. La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille[1], mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel", encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible).

[modifier] Contrôles

  • Chronographe ou "Chrony" : il sert à calculer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par les lanceurs. La vitesse maximale standard d'une bille de grammage 0,20gr est de 350 fps pour les lanceurs automatiques et de 450 fps (125 m/s) pour les répliques de précision.
  • Le décret 99-240[2] exprime la puissance des répliques de manière légale, c'est-à-dire en joules qui est la mesure légale de l'énergie développée.

[modifier] Terrains

Joueurs d'airsoft en forêt
Joueurs d'airsoft en forêt

L'airsoft se pratique habituellement sur des terrains naturels ou urbains. Les forêts et les constructions abandonnées sont les terrains de jeu privilégiés. Par soucis d'éviter d'inquiéter ou de gêner la population lors de la pratique de ce loisir (car il peut être mal perçu au premier abord à cause des tenues et de l'aspect même des répliques) il est de rigueur de choisir des terrains assez éloignés des habitations.

Il est obligatoire d'avoir l'autorisation de jouer sur le terrain : un accord écrit avec le(s) propriétaire(s) identifié(s). Dans le cas contraire, les contrevenants risquent des poursuites pénales pour violation de propriété privée, effraction etc…

Si le terrain est accessible par des personnes non joueuses, la sécurisation par signalisation de la zone d'évolution des joueurs est indispensable. Prévenir la gendarmerie ou le commissariat de Police compétents sur le secteur est fortement conseillé.

[modifier] Règle du jeu

Le jeu est très tactique et est un excellent sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences.

Le but est de réaliser les objectifs d'un scénario fixé en début de partie : prise d'otage, protection rapprochée (amener quelqu'un d'un point à un autre sans qu'il se fasse éliminer par une bille), opposition de deux groupes, opération de police ou prise du drapeau pour le ramener dans son camp... Pour réaliser leurs objectifs, les joueurs ont la possibilité d'éliminer temporairement les membres de l'équipe adverse. Le joueur qui se fait toucher par une bille doit crier « OUT » (hors-jeu) et retourner dans un poste de vie (point de respawn) ou rester inactif pour une durée déterminée.

Les joueurs peuvent également tenir un rôle : les plus courants sont celui du médecin (possibilité de "soigner" les joueurs éliminés), les ingénieurs, ou encore les snipers.

L'absence de fédération sportive, tant en Belgique qu'en France, entraînant l'absence de règles de jeu valables à un niveau national, chaque équipe locale de joueur adopte son propre règlement. On peut cependant noter des constantes: la limitation de la puissance des répliques et l'utilisation du "OUT" par exemple. D'autre part, le nombre pour ainsi dire infini de variantes possibles pour les scénarios permet une grande variété de styles de jeu. On peut ainsi trouver des équipes axées sur la tactique et le côté réaliste (scénario inspirés de conflits armés réels) autant que des parties plus axées sur le jeu de rôle (scénarios tournant autour de conflits fictifs, parfois futuristes, ou attribuant des rôles spécifiques à certains joueurs).

[modifier] L'airsoft et la loi

L’airsoft est légal dans la plupart des pays, cependant la législation n'est pas forcément la même partout. Par exemple l’Allemagne interdit les répliques automatiques (tirant en rafales), tandis que l’Indonésie interdit tout simplement cette activité.

[modifier] En France

Les répliques d’armes qu’utilisent les joueurs d’airsoft ne sont pas considérées comme des armes au sens du décret de 1995. Mais elles sont soumises au décret n° 99-240 du 24 mars 1999[2] qui règlemente la commercialisation des répliques d'armes à feu développant une énergie en sortie de bouche supérieure à 0,08 joules et inférieure à 2 joules. Ce décret règlemente pour les professionnels la distribution de ces articles en interdisant la détention et l'utilisation par quelque moyen que ce soit: prêt, don, location, vente ou mise à disposition gratuite de répliques de plus de 0.08 joules aux mineurs.

Réplique d'un M15A4
Réplique d'un M15A4

Le jeu d'airsoft reste donc une activité réservée aux personnes majeures, concrètement l'utilisation d'une réplique de puissance supérieure ou égale à 0,08 joule par un mineur est interdite, l'autorisation parentale ne pouvant également pas subroger à la loi. L'accès aux terrains de jeu doit également être refusé aux mineurs, leur présence au sein d'une activité règlementée peut s'avérer risquée pour les joueurs majeurs en cas d'accidents (poursuites judiciaires, assurances…).

Selon la loi française, un lanceur de projectiles dont l'énergie développée en sortie de canon est égale ou supérieure à 2 joules est une arme de 7e catégorie conformément au décret 95-589 du 6 mai 1995[3]. Les mesures de puissance s'effectuent généralement par rapport à la vitesse de sortie (FPS ou Feet Per Second) et au poids du projectile (bille de 0,20 gramme généralement utilisée pour référence). En effet il s'agit d'énergie cinétique.

Du point de vue du reste du matériel, l'usage des uniformes et d'effets militaires de toutes origines est largement répandu chez les joueurs, un zeste de jeu de rôle est souvent une des composantes des parties d'airsoft. Le port d'uniformes des unités et administrations tels que gendarmerie, police nationale, sont a proscrire puisqu'ils sont interdits, sinon fortement règlementés (port illégal d'uniforme, usurpation de qualité, usurpation de pouvoir) même si le jeu d'airsoft ne doit se pratiquer que sur le domaine privé.

La règlementation française interdit le transport visible et l'utilisation de répliques airsoft sur le domaine public : voies, routes, domaine forestier domanial ou communal et plus généralement tout terrain même privé dont l'accès serait ouvert au public. il faut différencier la notion légale de transport et de port tel que définie par le décret 95-589 du 6 mai 1995[3].

Le transport est libre sous certaines conditions qui tiennent plus du bon sens et du respect de l'ordre public que de la règlementation applicable seulement aux armes véritables. de par l'aspect extérieur de ces objets et la forte ressemblance avec des armes réelles, il est conseillé d'opérer tout transport selon les normes minimales imposées par la Loi en matière de transport d'armes.

Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 souscrivant à des assurances. Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers forums nationaux ou régionaux.

Les présidents d'associations et/ou leur représentants devront constamment avoir avec eux la copie des statuts et déclaration de l'association, l'autorisation d'utilisation du terrain, les copies des décrets 95-589 du 6 mai 1995[3] et 99-240 du 24 mars 1999[2] qui sont les deux textes de loi qui concernent et régissent cette activité.

[modifier] En Belgique

En Belgique, depuis juin 2006, une réplique d'airsoft constitue une arme à air ou à gaz à répétition classée dans la catégorie armes en vente libre quelle qu'en soit la puissance excepté les répliques courtes de plus de 7,5 joules.

  • La vente des répliques est interdite aux mineurs
  • La cession ou vente d'une réplique ne peut avoir lieu que sur présentation de la carte d'identité ou du passeport de l'acquéreur.
  • Les exhibitions en public de particuliers ayant l'apparence de troupe militaire sont interdites (sauf exercices exécutés dans le cadre d'un sport reconnu par les Communautés).
  • Le port d'une arme en vente libre n'est permis qu'à celui qui peut justifier d'un motif légitime.
  • Rien n'interdit la mise à disposition de répliques à des mineurs, que ce soit par leurs parents ou par des organisateurs.

On notera que suite à la reconnaissance en mai 2008 de l'Alliance Airsoft Belgïe (AAB) par le BLOSO comme "alliance sportive officielle de l'airsoft", l'airsoft est officiellement reconnu comme "sport amateur"[4].

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Portails communautaires

[modifier] Notes et références