Adrien Quiret de Margency

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Adrien Quiret[1] de Margency, né en 1727, est un officier de la maison du roi.

Gentilhomme-ordinaire de la maison du Roi et syndic de Margency, Quiret fréquentait les salons de D’Holbach et de Louise d'Épinay, produisant de petits poèmes que Grimm n’a pas dédaigné d’inclure dans sa Correspondance littéraire.

Préoccupé des choses de l’amour, Quiret a fourni les articles « faveurs », « fidélité » et « fleurette » – ainsi que « gentilshommes ordinaires » – à XVI de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.

Vers la fin de sa vie, Margency fut sujet à une crise spirituelle semblable à celle éprouvée par son collègue Desmahis, et qui le rapprocha de Rousseau mais sembla l’éloigner de sa maitresse Marie-Madeleine Verdelin, au point de ne pouvoir l’épouser après le veuvage de cette dernière en 1763.

[modifier] Notes

  1. Ou Cuyret.

[modifier] Références

  • Alexandre Nicolon, Claude Collineau, Bernard Deü, Histoire de Margency : 650 ans d’histoire locale, 200 ans d’histoire communale, Saint-Ouen-l’aumône, Valhermeil, 2003. ISBN 9782913328464
  • Frank Arthur Kafker, The encyclopedists as individuals: a biographical dictionary of the authors of the Encyclopédie, Oxford, Studies on Voltaire and the eighteenth Century, 1988, p. 246-7. ISBN 0-7294-0368-8