Adaptation humaine à l'espace

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L'adaptation humaine à l'espace est l'ensemble des études et des techniques qui doivent permettre à l'homme de combattre les conséquences négatives de l'absence de pesanteur sur sa physiologie durant ses séjours dans l'espace. Il s'agit d'un axe de recherche important pour les projets de conquête et de colonisation de l'espace, qui imposeront des séjours et des voyages de longues durée dans le milieu spatial. Les recherches actuelles portent sur l'analyse des effets de l'apesanteur sur les cosmonautes ayant séjourné dans l'espace.

Sommaire

[modifier] Bilan des séjours de l'homme dans l'espace

L'homme est allé dans l'espace pour la première fois en 1961[1] et à ce jour, seulement environ 500 astronautes se sont rendus dans l'espace. Les données sont donc assez limitées en qualité et en quantité et il est donc assez difficile pour les scientifiques d'étudier les effets de la vie dans l'espace. La plupart des données proviennent de séjours de courte durée et certains effets physiologiques apparaissant à long terme ne sont donc que très peu connus.

À titre d'exemple un aller retour pour Mars, avec la technologique actuelle, est estimée à au moins 12 à 18 mois juste pour le transport. Or le record actuel du plus long vol spatial de l'histoire de l'humanité, détenu par le russe Valeri Vladimirovich Polyakov est d'un peu plus de 14 mois d'affilé à bord de la station spatiale Mir.

[modifier] Les conséquences physiques

Les conséquences physiques dues aux voyages spatiaux sont principalement causés par l'impesanteur, ou par une pesanteur différente de celle de la Terre. En effet, dès les premiers vols spatiaux les cosmonautes et astronautes se sont trouvés confrontés au mal de l'espace. 40% des astronautes sont touchés par ce mal qui touche son sens de l'orientation. Ce n'est pas grave, mais il ne peut, de ce fait, rien accomplir pendant quatre à cinq jours. Dans l'espace, tous ces capteurs sont perturbés et envoient des signaux contradictoires au cerveau. Heureusement, au bout d'un certain temps, notre organisme s'adapte. On pense que la vue remplacerait les autres sens. D'autres problèmes plus graves sont également dus à l'impesanteur : des astronautes ont vus leur ossature se fragiliser suite à des longs séjours dans l'espace, car sur Terre, le renouvellement des os est assuré par le poids que nous exerçons sur eux. Ce poids est engendré par la pesanteur terrestre. En impesanteur, ce poids disparaît. Nous n'exerçons donc plus de pression sur notre squelette. C'est pourquoi les astronautes grandissent d'environ 7 cm lors de leur séjour spatial, et reprennent leur taille normale à leur retour sur Terre. Ce n'est pas le seul effet de l'impesanteur sur les os. On observe une décalcification des os : une partie du calcium qui sert à reconstituer les os passe dans le sang et est évacué par les urines. on peut perdre ainsi environ 100 mg de calcium par jour, avec une réserve d'environ 1 kg.

[modifier] Les conséquences psychologiques

[modifier] Références

  1. Le 12 avril 1961, le premier homme dans l'espace avec le vol orbital de Youri Gagarine.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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