Abdelkader El Khaldi
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Abdelkader El Khaldi est un poète algérien.
[modifier] Biographie
Poète et interprète formé à l’école coranique et au lycée français, Abdelkader El Khaldi s’imprègne des plus grands poètes du melhoum du terroir mascaréen et lors de son exil marocain en 1972, il se familiarise avec les maîtres du genre sur place. Au début des années 40, il quitte Mascara pour El-Harrach avant de s’installer définitivement à Oran en 1946. Poète fécond, il se signale par ses textes amoureux dans lesquels il chante ses multiples conquêtes, dont l’une des plus célèbres, Bakhta a laquelle il consacre plus de cinquante poèmes. Ses amis, dont Hadj Hazout, lui ayant demandé de leur présenter Bakhta dont il était amoureux, furent surpris quand ils virent une petite femme, menue très brune, sans charme aucun. Devant leur étonnement, il rétorqua :
« Il faudrait que je vous prête mes yeux pour voir celle de qui je suis amoureux. »
[modifier] Son œuvre
Il fut la gloire de la poésie populaire algérienne dite « melhoun ». Son œuvre va particulièrement avoir une influence décisive sur la chanson oranaise. Il a été influencé par les maîtres et les précurseurs. De melhoun dans le Maghreb, tels le plus ancien poète algérien de melhoun, Sidi Lakhdar Ben Khlouf, ayant vécu au début du XVI ème Siècle et Mostefa Ben Brahim était l'un des plus célébrés poètes de melhoun. Cheikh Abdelkader El khaldi, Durant cinquante ans, ses textes vont donner du nerf au mode Bédouin.
