-1360
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Cette page concerne l'année -1360 du calendrier julien proleptique.
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[modifier] Événements
[modifier] Proche orient
- Campagne de Suppiluliuma Ier contre le Mitanni : contrant l’attente des coalisés qui l’attendent en Syrie, il attaque d’abord l’Ishuwa puis pille Washshukanni, la capitale d’où Dushratta s’est enfui, puis poursuit son offensive en Syrie pour aider Ougarit, reprend Alep et les villes coalisés (sauf Damas). Le Mitanni ne conserve que Karkemish sur l’Euphrate.
- Suppiluliuma passe une série d’accords avec les princes syriens du nord qui reconnaissent son autorité en échange d’une assistance militaire (Alalakh, Alep, Karkemish, Ougarit). L’Égypte n’intervient pas militairement et négocie avec les Hittites. Un traité est conclu, qui maintient avec les Hittites la frontière établie jadis entre le Mitanni et l’Égypte (Ougarit, Kadesh et l’Amourrou restent à l’Égypte).
[modifier] Arts & cultures
- Découverte à Bogâzköy, site de la capitale hittite, du plus vieux document concernant les Indo-Européens. Il s’agit d’un traité conclu en -1360 entre le roi hittite et le souverain du Mitanni, où sont pris à témoin les dieux Mitra, Varuna, Indra et les Nâsatyas, invoqués par ailleurs dans les textes védiques de l’Inde contemporaine.
[modifier] Économie et société
- La politique des souverains hittites semble avoir pour objectif de dominer certaines routes, plus rarement certaines régions :
- Ils ont concentré leurs efforts pour dominer la route du sud-est, qui donne accès en Syrie et en Mésopotamie. Il est indispensable pour eux de posséder une des rives de l’Euphrate, est c’est leur réussite à partir de Suppiluliuma.
- Ils ont constamment cherché à dominer les mines de cuivre d’Ergani Maden, dans la province d’Ishuwa (cours supérieur de l’Euphrate), qu’ils ont âprement disputé au Mitanni.
- Ils ont cherché avec difficulté à maintenir une emprise sur les régions occidentales de l’Asie Mineure, vers le nord-ouest ou se trouve les détroits et le passage vers l’Europe, route contrôlée directement ou indirectement par l’Arzawa, par laquelle on pense que l’étain transitait.
