Étienne Deydier

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Etienne Deydier, né à Pont-de-Vaux (Ain), le 6 avril 1743, mort à Nyon (Suisse) en 1825, député de l'Ain à l'Assemblée législative et à la Convention nationale.

Avant la Révolution, il était notaire-feudiste, géomètre, et vice-bailli de Pont-de-Vaux. Le 1er septembre 1791, il est élu troisième député de l'Ain à l'Assemblée législative. Il vient en aide à plusieurs personnes lors de la journée du 10 aout et des massacres de septembre.
Le 4 septembre 1792, il est élu premier député de l'Ain à la Convention nationale, où il siège sur les bancs montagnards. Il est membre du Comité de division.
Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la culpabilité du roi, contre la ratification du jugement du peuple, pour la mort, et contre le sursis.
Le 13 avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Marat et le 28 mai, s'oppose au rapport du décret qui a cassé la Commission des Douze la veille. Il est en mission de surveillance de la fabrication des canons de marine, dans les départements de l'Ouest, lors de la chute de Maximilien Robespierre, le 27 juillet 1794 (9 Thermidor an II), et ne rentre à Paris qu'après le 9 septembre 1794.
Le 26 octobre 1795, il entre au Conseil des Anciens ; le 19 avril 1800, il est nommé juge au tribunal d'appel de l'Ain, et le 2 avril 1811, il devient conseiller à la cour impériale de Lyon. Après les Cent-Jours, il est révoqué, et frappé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il s'enfuit à Genève et s'établit à Nyon.