Éric Bertinat

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Éric Bertinat, né en 1956 à Genève, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre.

[modifier] Biographie

En 1985, Éric Bertinat est élu député au Grand Conseil du canton de Genève sur la liste des Vigilants. Ce mouvement politique représente alors 19% de l'électorat genevois et est pour 4 ans le premier du canton. Éric Bertinat en est le président depuis 1984, ce qui fait de lui, à 28 ans, le plus jeune président de parti possédant des élus municipaux, des députés et un Conseiller national (Mario Soldini) que le pays ait connu. En 1988, jeune marié, il quitte ses diverses fonctions politiques pour se consacrer à sa famille : il est le père de 6 enfants.[réf. nécessaire] En 1990, Éric Bertinat rejoint l'ASIN et sera élu au comité central (de 2000 à 2003). Il rejoint l'UDC au début des années 2000 avant de devenir secrétaire général de la section genevoise de l'UDC, membre du comité central de l'UDC (depuis 2002). Il retrouve, après 20 ans, son mandat de député au Grand Conseil (2005). Il est membre de la commission des finances, président de la commission de l'enseignement supérieur (2007) et vice-président des affaires sociales (2008).

En 2003, il dément être un proche de François de Siebenthal, déclarant toutefois le connaître et partager ses vues sur l'avortement et l'antimaçonnisme[1]. La même année il confie à l'Express la responsabilité évidente de la Franc-maçonnerie dans l'agenda de la vie politique, notamment sur les questions de l'euthanasie, de la libéralisation des drogues, du Pacs[2]. Ces déclarations ainsi qu'un article dans le journal le Temps, lui valent des remontrances de la part de quelques responsables de la section genevoise de l'UDC[3]. Ainsi la fraction UDC du municipal de la ville dénonce unanimement l'hostilité d'Éric Bertinat envers la Franc-maçonnerie[4]. Il répond alors rester perplexe devant un lien maçonnique qui semble être supérieur à celui qui devrait unir au sein d'un même parti[5].

En 2007, il a déclaré sur la télévision locale genevoise Léman Bleu que « les homosexuels n'apportent rien à la société car ils sont incapables de se reproduire »[6].

Il a collaboré aux publications suivantes: Le Vigilant, Controverses, Le petit Journal, Alias et Una voce helvetica, Place Publique.

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Le secrétaire général de l'UDC genevoise Éric Bertinat, dont le nom a été cité comme un « proche » de François de Siebenthal, dément: « Je le connais. Mais ce n'est ni un ami ni un copain." Eric Bertinat ne veut pas se prononcer sur la candidature du Vaudois au Conseil d'Etat. "Mais, s'il le faut, je serai avec lui sur d'autres thèmes, pour combattre l'avortement et la franc-maçonnerie. » In Tribune de Genève, 19 novembre 2003.
  2. Coup de barre à droite - L'Express
  3. Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004.
  4. « Vous manquez cruellement du devoir de réserve que vous devez respecter et vous n'êtes pas sans savoir que parmi nos membres plusieurs d'entre eux appartiennent à des loges maçonniques. À notre connaissance il n'y a rien de déshonorant à être franc-maçon d'autant plus que ce genre d'activités est plus ouvert qu'il y a quelques années », cité dans Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004.
  5. cité dans Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004.
  6. Sur romandie.com du 23/05/07