Discuter:Émotion

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Guide des émotions Comprendre les émotions

[modifier] Tambouille

Bonjour, cet article présente une absence de distinction entre les émotions et les sentiments. De plus, il apparaît psycho-centré. Je propose de commencer par quelque chose genre Les émotions sont des phénomènes produits par le cerveau... etc... L'article est donc à revoir. Il véhicule plus d'interprétations que d'informations pertinentes. Ce manque de rigueur a le don de m'agacer... Est-ce un sentiment ou une émotion ? Et la réactivité de celui qui se sentira mis en cause, sera-t-elle une émotion ou un sentiment ? D'où proviendra l'état ? ... hum... voilà que le sujet peut être intéressant comme ça non ;-) amicalement. Jean-Louis Lascoux (d) 25 décembre 2007 à 14:03 (CET)

Désolé, même si chacun sait que le cerveau est un organe physique, je ne vois pas la pertinence de commencer par parler de ses rouages, de son lubrifiant et de son carburant (c'est cela qui est de la tambouille) avant de dire ce que le phénomène "émotion" produit en pratique chez tout un chacun (là je suis d'accord qu'il faudrait être plus clair entre sensation, sentiment, émotion, etc.). Commencer ainsi par la mécanique risque de larguer le lecteur lambda dès la première ligne. --Pgreenfinch (d) 25 décembre 2007 à 20:38 (CET)

heu, si c'est toute ta modification, en effet, je comprends la force de ton argument. Mais à ma lecture, ça fait quand même très sectaire psycho... m'enfin, ça ne fait pas grand chose de grave en plus. Quand je lis toutes les absurdités de la psycho dans WP, je me dis qu'une de plus, c'est pas grave. L'inculture a une grande place. Jean-Louis Lascoux (d) 25 décembre 2007 à 23:43 (CET)
Ben voyons. Ce que cherche c'est à partir des deux aspects de la chose. Exclure une approche quand il y en a plusieurs est, désolé pour la tautologie, partielle (ou partiale) et est donc une voie vers l'inculture. A chacun d'élaborer à partir des diverses pistes, et surtout d'éviter le langage abscon qu'utilise cet article. --Pgreenfinch (d) 26 décembre 2007 à 09:40 (CET)
C'est en effet une question de clarté, de ce point de vue nous sommes d'accord. Il me semble que pour que les choses soient claires, il convient de conserver l'idée du plan de cet article qui présente différentes approches des émotions. Toutefois, la présentation devrait commencer par la mécanique émotionnelle, puis aller vers les théories. On commencerait logiquement par dire comment ça marche (fonctionnement cérébral, système limbique, production hormonale... ) avant de dire ce que des auteurs en pensent (théories psycho...) Jean-Louis Lascoux (d) 26 décembre 2007 à 13:20 (CET)

C'est vrai, l'ensemble du dossier fait un peu tambouille de lieux communs, de tautologies, de pseudo-définitions... Il en ressort, en somme, que l'émotion est difficile à définir... En fait, le point de départ est assez simple à formaliser : une émotion est la réaction psycho-somatique à un stimulus, externe ou induit. Réaction psycho-somatique signifie qu'elle est le résultat d'une interaction entre psychisme et organisme. Mais d'entrée, il faut aussi préciser que le système émotionnel ne livre pas que des interactions identifiables. C'est même le contraire, la quasi- totalité des réactions émotionnelles passe intégralement inaperçues de l'intéressé, un peu comme, en observant un objet, on n'en distingue pas les atomes. Encore moins les électrons. Et encore moins les processus d'ionisation... C'est dire qu'en matière émotionnelle aussi, tout se passe dans l'infiniment petit. Et donc un état émotionnel tel que nous pouvons l'appréhender est en réalité un état macro-émotionnel. C'est le ressenti. Mais l'essentiel du mouvement émotionnel est parfaitement inconscient. Déjà, celà donne une idée de ce que peut être un psychisme et de ce que l'on peut y lire : à peu près pas grand chose. Et c'est heureux, entre parenthèses, sinon bonjour la police de la pensée et le contrôle des cerveaux. Voilà au moins une bonne nouvelle. Celà dit, l'activité émotionnelle est la base de toute activité psychique, y compris la pensée. En tant que lieu de réaction aux stimuli externes, l'émotionnel est ce qui permet à un organisme de réagir aux informations du réel sur le biotope environnant afin d'y apporter une réponse adaptée et adaptative. Chez l'humain, ce mouvement émotionnel est considérablement enrichi de stimuli internes, ou induits. C'est à dire que l'on peut par exemple jouer à se faire peur. Le stimulus prend alors naissance non à l'extérieur, dans le monde, mais de façon interne, par exemple dans l'imaginaire. Là encore, il faut garder à l'esprit que notre système émotionnel fonctionne d'abord dans l'infiniment petit et que par conséquent il est le siège de milliers (probablement) d'interactions par seconde. Les successions d'états émotionnels se poursuivent bien entendu jusque dans la fonction onirique. Même lorsque la plupart des fonctions vigiles sont inhibées le système émotionnel continue à produire des états émotionnels, ce qui vraisemblablement initie tel ou tel rêve. Tout ceci pour dire que le psychisme humain est une véritable fourmilière d'émotions, et que nous n'en contrôlons qu'une infime partie. Déjà il faut comprendre qu'étudier le système émotionnel, c'est étudier la minuscule partie qui nous est accessible. C'est plus facile chez l'animal, en observant son comportement, mais pour l'humain, il s'agirait de prendre en compte toute l'activité induite, par seconde, et alors là bonjour. Il conviendrait aussi de relativiser la question de l'imagerie cérébrale : ce n'est pas parce que telle zone neuronale est activée qu'elle est le siège de telle émotion. Celà voudrait dire que le reste du cerveau étant déconnecté, elle fonctionnerait quand même. C'est idiot. Donc c'est l'ensemble du système neuro-somatique qui participe à la vie émotionnelle, certaines zones étant massivement actives pour finaliser le processus. Hors expérimentation, dans la vie active, ce n'est pas un muscle qui lève le bras mais l'ensemble du corps et même l'intentionnalité ou le réflexe. Donc il est dangereux de tirer de conclusions hâtives des observations expérimentales. Pour résumer, le système émotionnel humain est le fondement de toute activité pensante et en même temps seule une très infime partie nous en est accessible. Pour plus de détails, il faut des schémas de principe que je ne sais pas reproduire sur mon ordi. Désolé. Robocop.