Émeutes de Saint-Sauveur et Saint-Simon

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Les émeutes de Saint-Simon et Saint-Sauveur ont eu lieu en mai 1997 dans deux villages du Nouveau-Brunswick, Saint-Simon et Saint-Sauveur.

Des parents manifestèrent contre la décision du gouvernement provincial de fermer leur école. La manifestation fut violemment réprimée par la Gendarmerie Royale du Canada, qui fit appel aux escouades anti-émeute et anti-terroriste. Les 70 policiers utilisèrent des gaz lacrymogènes et des chiens contre les manifestants. Le Premier Ministre du Nouveau-Brunswick, Raymond Frenette, demanda à la Commission des plaintes publiques de la GRC d'enquêter sur ces évènements. Plus de 150 plaintes furent reçues. Le Premier Ministre Frank McKenna refusa la demande de la population d'effectuer une enquête publique, et la GRC effectua une enquête interne en 1998 [1] ,[2] , [3] ,[4]. En février 1998, Jane Barry, la solliciteur général du Nouveau-Brunswick, déclencha un tollé en affirmant à l'Assemblée législative que les habitants de la Péninsule Acadienne ont l'habitude d'obtenir ce qu'ils veulent par la violence, en faisant allusion aux émeutes de Caraquet[5].

[modifier] Notes et références de l'article

  1. (fr)Radio-Canada - Beaucoup de plaintes contre la GRC
  2. (fr)Radio-Canada - La Commission des plaintes sur la GRC n'est pas prête
  3. (fr)Radio-Canada - La GRC ouvre une enquête
  4. (fr)Radio-canada - Beaucoup de plaintes contre la GRC
  5. (fr)Radio-Canada - Caraquet exige des excuses de Jane Barry

[modifier] Voir aussi