Édit de tolérance

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L'Édit de tolérancesigné par Louis XVI en 1787.
L'Édit de tolérance
signé par Louis XVI en 1787.

L'Édit de tolérance, dit aussi Édit de Versailles,[1] signé par Louis XVI le 7 novembre 1787, permit aux personnes non catholiques de bénéficier de l'état civil sans devoir se convertir (ou faire semblant) au catholicisme. Les principaux concernés furent les protestants (les juifs n'étaient pas sujets du roi de France).

Il ne s'agissait donc aucunement d'une reconnaissance de la religion protestante (il faudra attendre deux ans de plus, avec la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 proclamant la liberté religieuse), mais d'une étape importante dans la pacification religieuse du pays : la fin officielle des persécutions.

Avant cela, un autre édit de tolérance avait déjà été promulgué le 12 novembre 1781 par l'empereur Joseph II. Plus large que celui de Louis XVI, il garantissait la liberté de culte et le libre accès de tous les citoyens, quelle que soit leur confession, à la vie publique (emplois publics, université, corps de métier…). Il s'adressait non seulement aux protestants mais aussi aux juifs et s'appliquait dans toutes les possessions héréditaires des Habsbourg : Autriche, Hongrie, Pays-Bas autrichiens. Cet édit s'est heurté à de vives résistances de la part de la hiérarchie catholique.

[modifier] Notes

[modifier] Bibliographie

  • Louis XVI, du Serment du Sacre à l'Edit de Tolérance. Ouvrage collectif. Bibliothèque Historique de la Ville de Paris et l'Association Louis XVI, 1988.


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