Économie de la Guinée équatoriale

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La Guinée équatoriale est devenu le troisième producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne. La production de pétrole et de gaz, portée par trois grands gisements offshore (Zafiro, Alba, Ceiba), a permis au pays d'avoir une croissance économique à deux chiffres depuis une dizaine d'années (ainsi en 2001 sa croissance fut de 70 %), et de devenir l'un des plus grands receveurs d'investissements étrangers en Afrique. La Guinée équatoriale est un pavillon de complaisance. Le gouvernement a ordonné en 2005 un plafonnement de la production de pétrole à 350 000 barils/jours. Le PIB par habitant du pays varie selon les sources mais compte parmi les plus élevés du monde.

Toutefois ce miracle économique reste très théorique pour la majorité de la population, qui a jusqu'ici fort peu profité de la manne pétrolière, voire a souffert de l'inflation provoquée par cet afflux de devises. La santé publique, l'éducation et les infrastructures ont relativement peu progressé comparativement au bond énorme du PIB par habitant. Le gouvernement est accusé par l'opposition de s'être emparé d'une partie des revenus pétroliers.

En dehors du secteur pétrolier, la majorité de la population vit d'agriculture ou de pêche vivrière, mais on trouve aussi des plantations et des exploitations forestières destinées à l'export.

Les principaux produits exportés sont donc le pétrole brut (90 % des recettes d'exportation), le méthanol (produit à partir du gaz naturel d'Alba dans une usine sur l'île de Bioko), et quelques produits forestiers (bois exotiques) et agricoles (cacao en tête). Le gaz naturel liquéfié s'y ajoutera dans quelques années.


[modifier] Références

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