École française du violon

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L’école du violon français a atteint une renommée considérable sous la baguette de Jean-Baptiste Lully avec les célèbres « Vingt-quatre Violons du Roi ». Auparavant, le jeu des violonistes européens était fortement influencé par les Italiens. Mais à partir du XVIIe siècle, alors que les violonistes de toute l'Europe continuent de faire un « pèlerinage » en Italie, beaucoup d'italiens s'installent à Paris.

Sommaire

[modifier] Quelques exemples

Des maîtres et leurs élèves français.

[modifier] École française

Fondée par Pierre Rode, Rodolphe Kreutzer (formé par Anton Stamitz) et Pierre Baillot en 1795. Ces trois violonistes furent les premiers professeurs de violon du nouveau conservatoire de Paris. Leurs élèves étaient, entre autres, Jacques Féréol Mazas, Charles-Auguste de Bériot, Charles Dancla, Charles Philippe Lafont.

[modifier] École franco-belge

La proximité géographique, l'échange des professeurs des conservatoires de Paris, Bruxelles et Liège ont favorisé un nouveau style, fortement influencé par Niccolo Paganini. Ce mouvement a formé une nouvelle génération de violonistes entre 1840 et 1920 avec des professeurs comme Charles-Auguste de Bériot, Charles Dancla, Jacques Féréol Mazas, Henri Vieuxtemps, Lambert Massart, François Prume, Hubert Léonard, Martin Marsick, le polonais Henryk Wieniawski, Eugène Ysaÿe et son disciple Mathieu Crickboom. Leurs élèves ont continué à enseigner dans cette tradition, partiellement encore jusqu'à la fin du XXe siècle. De cette école proviennent encore des grands solistes du XXe siècle, comme par exemple Arthur Grumiaux, Yehudi Menuhin, Isaac Stern, Pinchas Zukerman, Itzhak Perlman, Simon Standage.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes