(White Man) In Hammersmith Palais

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(White Man) In Hammersmith Palais
Chanson par The Clash
extrait de l’album The Clash
Pays États-Unis
Sortie 16 juin 1978
Durée 4:00
Genre(s) punk/reggae
Auteur(s) Joe Strummer
Mick Jones
Compositeur(s) Joe Strummer
Mick Jones

(White Man) in Hammersmith Palais est une chanson du groupe britannique de punk rock The Clash, parue en 1980 sur la version américaine de l'album The Clash. Le morceau a été composé par Mick Jones et Joe Strummer.

Sommaire

[modifier] Origines

L'idée de la chanson vient d'une expérience vécue par Joe Strummer, lors de laquelle, en se rendant à un concert de reggae au Hammersmith Palais de Londres, il avait été surpris d'être le seul blanc dans l'assemblée.

Absente de la première version de l'album The Clash mais sortie sur la version U.S. de l'album, (White Man) In Hammersmith Palais détonne aux milieux des autres morceaux punks et se rapproche musicalement du treizième titre de l'album Police and Thieves, la reprise du hit reggae de Junior Murvin.

Écrite avec un style plus subtil et réfléchi que White Riot et London's Burning entre lesquelles elle est positionnée et où le groupe crie sa révolte dans un rythme endiablé, (White Man) in Hammersmith Palais présente les visions et l'idéologie de gauche du groupe.

[modifier] Sens et inspiration

Dotée d'une puissante intro à la guitare avant de tomber dans un rythme reggae plus lent d'influence, (White Man) in Hammersmith Palais commence par relater un concert de reggae au Hammersmith Palais de Londres.

Véritable mélange des sujets de toutes leurs chansons, elle aborde :

Le groupe reproche aussi à l'opinion publique d'être trop souvent une girouette et alerte de la montée du fascisme en Grande-Bretagne avec des paroles telles que « If Adolf Hitler flew in today, they'd send a limousine anyway ».

Dans cette chanson, The Clash dénonce aussi le côté superficiel des nouveaux groupes. Justement, en composant ce titre reggae, il se détache de la mouvance punk de l'époque dont Joe Strummer critique l'étroitesse d'esprit. Selon lui, les musiciens doivent porter des idées et les faire passer par la musique « If they’d got anything to say / There’s many black ears here to listen ».

Le fait qu'elle démarre par les noms des activistes reggae Dillinger, Leroy Smart, Delroy Wilson et Ken Boothe qui influenceront énormément les Clash tout au long de leur carrière, en est d'ailleurs une illustration.

[modifier] Anecdotes

La chanson a été reprise par 311, à l'origine pour leur album Transistor mais elle sortit finalement en 1999 sur l'album hommage aux Clash, Burning London.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références