Discuter:Wushu

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Il faudrait également parlé de l'art chinois de lutte (projections,ammenées au sol) connue sous le vocable de Shuai-Jiao et aussi du Chin-Na qui est l'art des saisies et des contrôles.

[modifier] Postures

"Le Cavalier (Ma Bu - position associée à l'élément de la Terre) : jambes écartées de part et d'autre du corps, pieds parallèles, genoux pliés, buste vers l'avant. 50 % du poids repose sur chaque pied. Le bassin ne doit pas basculer vers l'arrière. C'est la position la plus stable. Le Pas en arc, ou Arc et Flèche (Gong Bu - position associée à l'élément du Bois) : jambe avant pliée, jambe arrière tendue, buste vers l'avant. Suivant les styles, l'angle des pieds par rapport aux jambes peut changer. 70 % du poids repose sur la jambe avant. Position offensive, qui permet de frapper du pied et du poing rapidement. Tim Bu (position associée à l'élément du Feu) : posture sur une jambe, pointe du pied avant tendue, légèrement au dessus du sol buste central. 100 % du poids repose sur la jambe arrière. Cette position permet de frapper du pied avant très rapidement. Le Héron (Ti Xi) : posture sur une jambe, genou relevé haut, pointe du pied tendue, buste vers l'avant ou de trois quarts. 100 % du poids repose sur la jambe arrière. Cette position permet de frapper du pied très rapidement. La Chèvre (Jorma Bu ou le Yi jee ki yum ma - position associée à l'élément Métal) : position typique du Wing Chun et des autres styles métal. Les pieds sont écartés de la largeur des épaules), les genoux et les pieds légèrement rentrés vers l'intérieur. Position stable, permettant de mobiliser rapidement bras et jambes en corps à corps et offrant une protection du corps grâce à une attitude en « fermeture ». Cette posture est appelée ainsi parce que le pratiquant est supposé pouvoir retenir une chèvre entre ses cuisses. Le Tao Bu (associé à l'élément de l'Eau) pas d'esquive sur le côté, la jambe du côté de l'esquive passe au dessus de l'autre jambe et « l'œil du pied » (l'intérieur du pied) se dirige à 45° vers l'extérieur. Le poids repose entièrement sur la jambe qui se pose. C'est une position fréquente dans le style traditionnel du Cobra par exemple. Le Pas rasant (Pu Bu) : la jambe avant est tendue, la jambe arrière pliée. Le buste est tourné de 90° par rapport à la position Gong Bu. 70 % du poids repose sur la jambe arrière. Position défensive et d'esquive. Le Pas vide (Xu Bu) : la jambe arrière est pliée (le pied, le nombril et la tête forment une ligne), la jambe avant est légèrement posée sur la pointe. Le buste est tourné vers l'avant. 80 % du poids sur la jambe arrière. Position permettant de frapper rapidement du pied, d'esquiver ou de se replier. Le Dragon (Sie Bu) ou Pas Assis : jambe avant légèrement pliée, pied tourné à 90°, jambe arrière légèrement pliée, pied sur la pointe. Le buste est effacé de trois-quart. Le genou arrière doit être exactement au-dessus du talon avant. 80 % du poids repose sur la jambe avant. Position d'attaque, permettant d'armer un coup de pied, ou de changer d'axe. Le Tigre (Kwai Bu) : position de renforcement des jambes et des abdominaux, jambe avant pliée comme gong bu, genou de la jambe arrière rasant le sol au droit du pied de la jambe avant, sans toucher le sol, appui avec la pointe du pied ou tranchant du pied sur le sol."


Je pense qu'il foudrait utiliser le Pinyin et l'ecriture Chinois pour le termes en cette langue. Quels sont le references a propos de l'association des Pas avec le 5 element? dans tous les styles existe ce connection?


Les chin-na (Quinna en pinyin) sont incorporés et caractéristiques de chaque style.

Désolé pour l'apparition du mot "wuzhu" il a été rectifie. Il s'agissait d'un mauvais placement entre écriture pinyin (wushu) et tentative de donner une transcription phonétique approximative en français. Rectification faite.

Les styles sino-vietnamiens doivent être classés dans l'article "Arts Martiaux Vietnamien"

Cercle 26 juillet 2006


Bonjour, Je pense qu'il est nécessaire de recycler la page selon les normes francaises de formatage d'un plan (introduction en 1er...), selon les normes de typographies (il doit exister une fonction pour centrer un texte.) et selon le bon sens (Les liens c'est plus rapide pour l'utilisateur de savoir si la page sur le chang quan existe et ou elle se trouve ...)

Bravo Cercle pour le travail, ton article est très complet.

Je participe au recyclage. --Elche41 4 août 2006 à 16:58 (CEST)


Bonjour. J'ai modifié la classification d'un style: la Dragon de Guandgong est une école interne.--Masterbob 28 octobre 2006 à 14:54


Quels sont les critères qui vous permettent de le classer dans les styles internes ? Quel est l'historique de ce style ? Cercle - 28 octobre 2006


Le Dragon du Sud (Long Ying Mo Kiu) est un style interne, puisque celui qui le pratique doit surtout développer une élasticité dans son corps. Ses tendons, ses ligaments, ses articulations doivent être mises à contribution par des étirements, des phases de tension et de relâchement. En Dragon, comme dans tous les styles internes, le chi va donc plus avoir tendance à se prononcer que dans n'importe quel style externe. Là où le Dragon est différent des autres arts internes et peut faire penser à un art externe, c'est qu'au lieu de travailler lenteur et souplesse pour acceder à la dureté (comme en tai chi), il travaille d'abord la dureté pour accèder à la souplesse. A terme, le pratiquant parvient à développer une force élastique explosive d'une grande puissance, et c'est seulement grâce à un travail interne qu'il y parvient. En fait, ce style résulte d'une sorte de mélange des principes bouddhistes et taoïstes des arts martiaux chinois puisque son fondateur, Lam Yu Kwai, a étudié la boxe du Dragon de Shaolin avant de rencontrer le maître taoïste Da Yu et de devenir son élève. Masterbob - 30 octobre 2006



Votre Dragon du Sud est une boxe externe de création récente, elle a été construite par un moine boudhiste DAYU qui vivait au début du XXéme siècle dans la province du Guangdong. Ce que vous décrivez comme ses singularités peut être dit de n'importe quelles autres boxes externes. Vous oubliez que toutes les boxes externes, traditionnellement, possédaient un qigong spécifique donc une dimension "interne". C'est la raison pour laquelle les professeurs de styles traditionnels en Chine, ne reconnaissent pas la distinction entre interne et externe.

Ce que j'explique dans le corps de l'article "wushu", c'est que cette distinction a pris une dimension idéologique : Il serait plus "noble" et plus "intellectuel" de pratiquer un style interne qu'un style externe.

Cercle 2 novembre 2006


Heum, écoutez, c'est votre point de vue. Mais ce "Dragon du Sud", je le pratique. Vous me dites que je ne me base que sur mes "croyances", mais je ne vois pas en quoi vous êtes mieux placé que moi pour parler de cette boxe, étant donné que vous faites déjà une erreur sur son fondateur... Je vous conseille donc d'aller jeter un coup d'oeil sur le site internet de mon maître: http://aiglebleue.ifrance.com/index.html ( la généalogie du style étant assez réduite vu sa modernité , je pense que l'enseignement et les principes n'ont pas changé, et qu'il est le même depuis Lam Yu Kwai) Pour classifier les boxes, vous vous basez sur "votre" article, et cette dimension idéologique dont vous parler. Il me semble que cela ne soit pas aussi simple que cela. C'est un débat. Et vu la richesse du Wushu et de tous ces styles, il ne sera probablement jamais terminé. Néanmoins, comme vous êtes le créateur presque total de cet article, j'accepte votre point de vue, et que vous remaniez ma contribution. :) - MasterBob 3 novembre 2006


Le maître fondateur de votre école, comme le souligne sa généalogie, a bien été élève du moine DAYU à l'age de 16 ans. Ce moine a initié à son style de nombreux élèves qui pratiquaient des styles familiaux ou claniques : La famille LIN du Gangdong (depuis Lin Yaogui 1871 - 1964) est ainsi détentrice d'une variante qui est la synthèse entre la boxe familiale des LIN et le Longxing quan du moine DAYU.

Cercle 3 novembre 2006


A PROPOS DU TERME WUSHU

Il y a deux types de traduction de cet idéogramme :

Celle approximative qui tente de faire coïncider un idéogramme chinois avec un mot français. Ce qui échappe à ce type de traduction, c'est la potentialité sémantique de l'idéogramme. Effectivement, par commodité, l'idéogramme WU pourrait être traduit par "martial". Seul problème, c'est que l'étymologie de ce mot et sa connotation présente sont ceux de la "guerre" [Mars] au sens Européen de ce terme = tactiques, stratégies, règlements, équipements militaires d'une armée (loi martiale, cour martiale, etc.)

L'autre méthode de traduction consiste à tenter de dégager "l'idée" de l'idéogramme WU pour être au plus prés de son sens. L'idéogramme ancien (pictogramme) représente une "hallebarde". L'idée est celle de l'arme du gardien, le pictogramme à le sens d'un talisman protecteur à l'entrée de la "maison" = Il empêche voleur et démon de pénétrer et de porter atteinte aux biens ou à l'intégrité physique des habitants (agression, maladie). L'idéogramme a pris un sens plus général, il désigne l'acte de mobiliser les moyens nécessaires à la préservation de sa vie, de ses biens ou d'un état.

Les moyens nécessaires relèvent de l'idéogramme SHU = les savoir-faire, les connaissances multiples (médecine, art du combat, art de la guerre, techniques des armes, diplomatie, etc.). Ici, le terme "art" est à comprendre dans son sens ancien : Celui (l'artisan) qui par un apprentissage long et rigoureux possède un métier.

D’après Kang Gewu dans son ouvrage « Recueil pratique des arts martiaux chinois » (« Zhongguo wushu shiyong daquan », Pekin / 1990, p. 2), le terme de « wushu » apparait pour la première fois pendant la période Liang de la dynastie Nan (502-557), dans le recueil des textes de Xiao Tong (501-531), qui n’est autre que le fils ainé de l’empereur Liang Wudi, Xiao Yan. Le terme y désigne les techniques militaires en général qui étaient auparavant nommées « techniques de combat » (jiji) et « arts guerriers » (wuyi). La notion de techniques militaires est comprise comme moyen de préserver un royaume (territoire) , de préserver la dynastie et de préserver l'intégrité physique du dirigeant.

Le terme « wushu » fut peu usité pendant l’antiquité chinoise, il ne s’est vraiment répandu qu’à la fin de la dynastie Qing et après l’avènement de la République Chinoise en 1911. En 1915, Ma Liang édite son fameux manuel d’entraînement qu’il nomme « Les nouveaux arts martiaux chinois » (« Zhonghua xin wushu »). A partir de cette époque, le terme « wushu » perd de son sens de techniques de préservations à caractère militaire (mobilisant des moyens militaires) pour désigner plutôt un type d’activité sportive traditionnelle. Ce changement prend en considération l'apport de la conception occidentale du sport (hygiène physique et rationalité anatomo-physiologique) et les conceptions médicales traditionnelles chinoises. La définition usitée de wushu dans les manuels devient alors : Manière de pratiquer et d’utiliser les arts de combat, les pratiques et techniques y afférents (gymnastiques, hygiéne sportive, etc. ) et les enchainements codifiés esthétiques ou gymniques.

Cercle 28 octobre 2006


Il serait nécessaire, pour la crédibilité et l'intérêt de Wikipédia que des comités d'experts valident les modifications apportées aux articles. Cela éviterait :

1 - De se retrouver, dans l'introduction au terme wushu, sur une publicité pour un club ou un prof. de wushu (il est à noter que le culte de la personnalité ou l'admiration aveugle pour certains individus ne sont pas morts)

2 - De voir disparaitre des contributions sérieuses (CAD fondées sur des sources universitaires chinoises) remplacées par les approximations et légendes que l'on peut trouver dans les magazines grand public.

3 - De trouver des textes écrits dans une syntaxe incertaine et dénotant des difficultés à construire une pensée cohérente.

Cercle 20 mai 2007


Je me suis permis de retirer la publicité pour un maitre "authentique" qui avait été placée dans l'introduction. Une encyclopédie n'est pas un annuaire publicitaire.

De même, j'ai retiré les modifications qui avaient remplacé l'examen du terme wushu. Emporté par leur adoration dévote pour leur professeur (compréhensible et excusable chez des jeunes adolescents) la notion d'art martial avait été remplacée par art chevaleresque en correspondance avec un "authentique" maitre. De grâce, faite la distinction entre les films de kung fu et la réalité - merci.

Cercle 12 juin 2007